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HOMMAGE
Hommage à Anne Mayère
La liberté d’une aventure scientifique et de ses collectifs éclectiques
Table des matières
13-21
1Anne Mayère, notre collègue, amie et partenaire de travail scientifique nous a quitté début janvier.
2Sur la suggestion des Cahiers de la SFSIC, nous allons rappeler qui elle a été comme personne et universitaire et saluer sa mémoire.
3Il est peu imaginable pour nous d’écrire un hommage selon les règles académiques de l’art : l’une a été partie prenante de nombre des aventures scientifiques toulousaines développées par Anne, l’autre a régulièrement fait des allers retours Lille-Toulouse pour aller discuter et échanger avec Anne et son équipe. Tout cela produit bien sûr des proximités, des affects, au-delà de ce qu’a été sa trajectoire de recherche.
4Pour ceux qui, à la SFSIC l’ont côtoyé comme une collègue dans toutes les occasions que nos communautés scientifiques peuvent produire, mais aussi pour ceux qui ne l’ont qu’aperçue ou ont simplement repéré un titre d’article avec un nom d’auteur, nous essaierons certes de faire mémoire du parcours d’Anne et des propositions scientifiques qu’elle a pu engager, mais nous voudrions commencer par évoquer une dimension plus émotionnelle.
5Allez savoir pourquoi, cela passe par la tarte au citron… Dans leurs pratiques pâtissières certains seront tarte-tatin, baba au rhum ou marbré au chocolat. Ici c’est tarte au citron. Ce met maison surgissait dans la pratique ritualisée de l’auberge espagnole qui venait ponctuer la fin de nombres de séminaires de travail – quelle que soit l’étendue du collectif embarqué. Une façon, au-delà des resserrements de budgets et de leur éligibilité à la commensalité, de prolonger la contribution, d’activer la mise en connaissance autrement : en faisant que chacun concocte et partage une part de lui-même. Ce moment de partage était ainsi pour Anne… la tarte au citron !
6Un socle résistant à la dent – pâte sucrée croustillante –, une crème citron faite maison au goût plus intense que le lemon curd tout prêt. S’essayer, oser : un défi de pâtissier qui sait que la rencontre du sucré et de l’acidité du citron mêle les émotions du palais, fait aimer ou éviter. Un rituel donc que de maintenir ce plaisir risqué.
7Ceux qui ont côtoyé Anne, ont travaillé ou ont pu échanger avec elle, savent l’importance de son engagement. Ce sont les formes professionnelles de cet engagement que nous voudrions maintenant évoquer : il n’est pas toujours si facile de suivre les aventures de nos collègues.
8Le parcours universitaire d’Anne, ces années de travail, se construisent avec un côté « agile », et, pour d’autres aussi, déroutant. Une construction, car il y a ici de l’intelligence institutionnelle dans des années marquées par la transformation des universités et de la recherche. Et nous insisterons surtout sur une manière de travailler avec bien des personnes : à Toulouse et avec des collaborations nombreuses ; avec des doctorants ; avec des pairs de la discipline SIC et dans une interdisciplinarité ouverte pour qui l’hétérodoxie n’est pas un problème (en économie : Moisdon, en sociologie : de Terssac ; en anthropologie des connaissances : Vinck).
9De l’Enssib à Toulouse. 1988 signe l’advenue d’une thèse en « économie de l’information ». Puis l’arrivée à Toulouse où des « grands sont en place ». Robert Boure et le LERASS, Viviane Cousinet aussi. Dans une période où les SIC s’installent avec une série de questions sur les effets des technologies, et un contexte politique qui fait feu de tout bois pour promouvoir « l’innovation ». Un choix « décalé » est opéré par Anne : tenir ses questions et ses objets tout en empruntant un autre chemin que celui dessiné par la doxa disciplinaire en suivant des chemins de traverse pour aller collaborer avec les sociologues du CERTOP. La coopération se construit autour de projets déjà en cours, financés par des programmes prioritaires du CNRS autour de la question des Progiciels de Gestion Intégrée et de leur déploiement. Cette période de mise en connaissance(s) est ponctuée par un travail autour du dépliage de ces boites noires logicielles, mettant aussi au jour la façon dont le management s’empare de ces « mobiles » pour prolonger la rationalisation des organisations manufacturières sur le périmètre, jusque-là relativement épargné, des activités d’information et de communication. Ces « observés » constitueront autant d’appui pour lire ensuite ce qui se trame dans les organisations de santé. Dans cette coopération seront mises à l’épreuve des approches, des concepts, des méthodologies Et au-delà de ce qui construira une « traverse » scientifiquement fertile, cela conduira Anne à franchir le pas – quitter le LERASS – pour rejoindre institutionnellement le CERTOP. Cette UMR « Travail, Organisation, Pouvoir » affiche une inscription et une ambition autour de l’éclairage de ces trois dimensions composant son intitulé et mobilise comme cadre théorique de recherche, l’interrogation sur les « régulations » (Sociologie des formes de régulation et de leurs conséquences). La contractualisation touchant aussi les UMR, la dernière équipe d’Anne était « SANTAL » un axe de recherche qui met en regard les problématiques propres à l’alimentation et celles de la santé et de l’organisation des prises en charge. Les travaux d’Anne et de son équipe sont, de fait, en perpétuel questionnement sur les formes actuelles de travail, d’organisation et la manière dont se jouent différents « pouvoirs » et leur exercice.
10Cette collaboration ne conduisait pas seulement à la « construction d’une équipe locale ». On retrouve dans l’ensemble du travail d’Anne sa pratique ouverte à d’autres disciplines et à ce qui est en train d’advenir. Au moment des pilotages obligés des interdisciplinarités pour le suivi permanent des innovations, Anne Mayère et son équipe suivent certes des innovations (dans le début de l’e-santé, avec le projet OSICAT, l’interrogation sur l’acceptabilité de dispositifs de suivi « chez les patients » sortis d’une opération cardiaque) ; mais tous suivent aussi la manière dont des « petits papiers » dans les poches des internes et infirmières doublent la présence de l’informatique ambulante et parfois « pompière ». Mais l’essentiel est bien de chercher à comprendre les dispositifs, les évolutions du travail, les effets de technologies. C’est cela qui fait chercher les collaborations sans s’enfermer dans un « silo ». Sur le site du CERTOP, dans la fiche « travaux » d’AM on trouve le texte suivant :
Notre programme de recherche porte sur la montée en puissance de textes globaux et de technologies informationnelles et communicationnelles génériques qui visent à soutenir le déploiement des logiques gestionnaires dans les organisations ; ce que nous interrogeons en termes de rationalisation des activités de production d’information et de communication. Une hypothèse forte sous-jacente tient à ce que les processus organisants prennent forme centralement dans cette dynamique entre textes globaux et locaux, entre injonctions normatives et pratiques en situation. Le domaine de la santé, et plus spécifiquement des organisations de santé, est tout particulièrement emblématique de ces évolutions, et permet de développer une approche compréhensive des transformations parties prenantes de la rationalisation des activités de production d’information et de communication.
11Un élément remarquable est bien le premier mot du texte « Notre ». Il suffit d’aller sur le site de Thèses.fr pour avoir une liste des thèses toulousaines soutenues sous la direction d’AM. Il y a ici une constance et Anne avait la pratique scientifique pas si répandue de produire avec ses doctorants leurs premiers articles. Pas que les « premiers articles » : on trouve ici une pratique affichée de la collaboration. Bien sûr, comme pour beaucoup, la recherche et ses collaborations ne sont pas un long fleuve tranquille. Il y a des passes difficiles ; ça peut « frotter » ; difficile de rompre avec tout ce qui a été construit comme possibilité de recherche et de développement localement.
12Il s’agissait, dans cette trajectoire, d’être professeur dans les années de transformation profonde de l’organisation pilotée de la recherche et des Universités. Un contexte mouvant qui s’impose pour tous et qui n’est pas appréhendé de la même manière selon les disciplines, les équipes et leurs labos. Il y a certes différentes organisations pour le versant recherche des activités des enseignants-chercheurs et leurs équipes : UMR, Équipes d’accueil… Ce sont les années, après 2004, de transformation du CNRS, du rôle accru de l’ANR, l’installation de l’AERES, puis de l’HCERES, les Idex, Labex… Pour les SIC aussi, ce sont les moments de la contractualisation et de l’évaluation systématisée, au nom de l’excellence. Certains collègues ont passé les années avant Covid – et avant ParcoursSup – à trouver les moyens d’accueillir les étudiants dans de bonnes conditions, à penser des professionnalisations, à redéfinir les alliances pour stabiliser des « périmètres » et des « visibilités » pour les formations dont ils étaient responsables. D’autres ont eu à penser la recherche, à stabiliser leurs masters et les formations doctorales, à inventer la manière de tenir les « intérêts propres » des chercheurs et les nouvelles exigences de partenariats et de valorisation. Anne, dans le domaine de la Santé, - des contrats finançant les doctorants l’ont aussi amenée dans d’autres mondes sociaux - avec la connaissance des transformations technologiques de ce secteur, n’a pas entonné les antiennes de l’excellence et de l’innovation. Elle retournait sans cesse sur le terrain, en multipliant l’observation des pratiques.
13Des collègues de la SFSIC, notamment ceux qui ont développé le groupe « Santé », ont souhaité rendre hommage à AM en organisant un moment d’échanges le 12 juin prochain. Sans nous substituer à ce travail collectif, nous aimerions terminer en soulignant quelques caractéristiques des pratiques scientifiques d’Anne, lisibles dans de nombreuses publications. Il y a là selon nous des points sensibles, précieux pour les SIC.
Une approche pragmatique des activités organisées et des processus organisationnels
14Soulignons d’abord les proximités d’Anne avec les approches pragmatiques de l’activité. Bien sûr c’est la signature d’une collaboration de longue durée avec les sociologues du CERTOP et la mise en avant du « travail de santé » (un appui sur Anselm Strauss, ouvrage de 1992 en trad française : Strauss A., 1992, La trame de la négociation. Sociologie qualitative et interactionnisme, L’Harmattan) mais aussi avec nos collègues canadiens Sylvie Grosjean et Luc Bonneville. Le « travail de santé », c’est aussi le « travail du patient », ce que fait le corps malade… du coup : on ne postule pas que les acteurs (acteurs/actants ?) soient dans une rationalité « instrumentale », ni que les contributeurs soient nécessairement rationnels. En effet c’est l’ensemble du « processus » qui subit des désarticulations et des réarticulations. L’analyse ne privilégie pas le management de l’organisation, car c’est tout le processus, l’activité, qui est « au mieux » orientée par le « travail » de tous, appuyé sur des valeurs que les contributeurs accordent à une orientation du processus qui leur importe. L’approche pragmatique est, dans les travaux toulousains, plurielle : on peut repérer aussi d’autres recherches proches de la « cognition située » (Suchman, Hutchins, Conein en France).
15Cette approche pragmatique SHS a des effets méthodologiques en SIC notamment sur les méthodes d’observation, dès lors que l’activité est « située ». Tout cela est devenu classique, plus répandu. Le lieu où se situe le chercheur, les outils d’observation qui sont les siens sont stratégiques ; Anne et son équipe ont souvent emprunté aux pratiques de type « ethnographique » et publié sur leurs pratiques de terrain.
Des méthodes ouvertes, de type SIC, pour étudier le « contexte » des activités situées et organisées, voire pilotées
16Mais les avancées SIC ne se résument pas à l’observation : il y a aussi un rapport de la recherche au contexte de l’activité étudiée qui induit aussi du recueil et de l’analyse documentaire. Dans les travaux toulousains, on trouve ce travail aussi bien pour comprendre l’apparition et le développement de l’e-santé – alors que le processus n’en est qu’à son tout-début ! – , que dans l’étude du jeu entre donneurs d’ordre et PME dans la supply chain de l’aéronautique.
17Certes le concept de « contexte » n’est pas simple à manier et ouvre des discussions… Mais… l’attention à ce « contexte » amène à documenter les dispositifs d’encadrement – économiques et/ou d’organisation managée- de formes d’activité. Ces travaux (recueil de documents, analyse de contextes socio-économiques et de transformations « numériques »), rares en communication organisationnelle, sont peu éloignés de méthodes SIC d’analyse discursive et textuelle des « dispositifs de pilotage » (par exemple chez Anne Piponnier « Projet et observatoire : une alliance historique et pragmatique », in Communication et langages, 2012, 171, pp. 67-79) ou encore chez Caroline Ollivier-Yaniv, par exemple Ollivier-Yaniv C., 2017, « “La vaccination, ça se discute ?” Le rapport sur la politique vaccinale, espace polyphonique inédit », Mots, no 114 « Le rapport entre description et recommandation »).
18Cette ouverture méthodologique à une analyse des contextes des actions situées que des acteurs économiques ou des managers souhaitent encadrer et/ou piloter est une avancée de l’équipe de Toulouse importante pour notre communauté SIC et « Com des orga ». Il y a ici la volonté d’articuler plusieurs niveaux d’analyse, notamment parce que le travail de communication n’est pas exempt de contraintes et que celles-ci sont soumises à un travail d’agencement selon les contextes de l’activité. S’interrogeant sur l’état des organisations, AM et ses collègues repèrent ainsi la puissance des contextes et, respectant l’engagement des acteurs dans leurs prises de décision, cherchent néanmoins à identifier des processus de conformation, notamment avec le concept de « disciplinarisation ».
Dans les organisations, une approche de l’information (et des communications organisationnelles appuyées sur des « informations ») multipliant les observations des pratiques de travail confrontées aux supports d’information, documents et environnement d’écritures
19Le fait de s’intéresser au travail et à l’activité organisée fait multiplier les observations sur tous les « équipements du travail ». Cela va des petits papiers dans les poches des internes qui circulent et vont de patient en patient, aux équipements informatiques mobiles et bien sûr à toute l’infrastructure informationnelle. Le travail et ses interactions sont ainsi équipés et les communications s’appuient sur un déjà-là organisé. Le travail, c’est aussi dès lors transformer l’état des informations et soutenir ainsi l’intelligence collective soulignée en son temps par Michèle Lacoste et Michèle Grosjean (Grosjean M. et Lacoste M., 1999, Communication et intelligence collective. Le travail à l’hôpital, PUF). Les formes et formats d’information sont donc nombreux, nombreux d’entre eux donnent lieu à enquête et observation, jusqu’à ceux qui résultent d’une écriture préalable qu’il s’agit – grâce à des compétences « numériques » qui ne sont pas si évidentes pour nous, SIC – de mettre à jour dans leurs effets de pré-occupation interprétative.
20Cela amène l’équipe de Toulouse à multiplier les ouvertures à d’autres chercheurs, spécialistes des écrits de travail, mais cela les conduit aussi à s’intéresser aux « infrastructures scripturales ». Pour comprendre et discuter les travaux des autres, c’est tout un travail d’échange qui se fabrique, comme avec Yves Jeanneret (voir notamment l’entretien d’Y. Jeanneret réalisé par I. Bazet, Fl. Hémont et A. Mayère – « Entretien avec Yves Jeanneret : Genèse et mises au travail de la notion d’architexte », Communication [En ligne], vol. 34/2 | 2017, mis en ligne le 10 juillet 2017), ou encore avec le soutien à de nouvelles recherches sociologiques qui conduisent des architectures scripturales à la maintenance et réparation (Denis et Pontille). En restant toujours dans le domaine de la santé, s’intéresser organisationnellement au soin des patients et à leurs accompagnants, cela oblige aussi à penser le « soin des choses » et les dispositifs qui équipent l’activité de soin : l’intérêt se porte alors sur la fabrique des « obtenues » et le Big Data en santé, comme dans les travaux menés sur les Registres des cancers en France.
21C’est donc un développement précieux pour les SIC : une approche de l’information – et des communications organisationnelles appuyées sur des « informations » – multipliant les observations des pratiques de travail confrontées aux supports d’information, documents et environnement d’écritures. Tout un « déjà-là », et une « pré-organisation » du travail dont il s’agit de rendre lisible les mouvements.
22Pour conclure, on soulignera l’originalité du travail patient d’observation et de rencontres avec les personnes et les organisations « de santé ». Cela donne une approche théorique SHS de l’Information et de la Communication qui s’appuie sur le travail d’interprétation à l’œuvre lors de l’activité collective par les collectifs, les instruments et les acteurs eux-mêmes. La mise en lumière de tout un pan de l’analyse du travail dans les organisations : les mondes où des gens au travail contribuent à l’activité sont équipés (d’outils, de documents, de méthodes, mais aussi d’équipes-collectifs ainsi que de valeurs), inscrits dans des espaces normatifs parfois pré-construits, parfois identifiables et interprétables. Dès lors cela laisse penser que les collectifs au travail dans les organisations (sous contrainte de pilotages divers ou de protocoles changeants selon les moments…) ont bien des marges individuelles et collectives de « décision » liées certes à leur place dans les systèmes de pouvoir, mais aussi à leurs capacités interprétatives. Nous sommes donc loin et d’une théorisation d’un simple « déterminisme socio-technique » ainsi que d’une théorisation d’un strict « assujettissement » des gens au travail.
23Ce à quoi s’attachent Anne Mayère et les collectifs avec lesquels elle travaille, c’est bien à rendre compte de la complexité, en acceptant de se faire bousculer par le terrain et en s’interrogeant sur sa propre posture de chercheur : cette discipline ou cette ascèse comme l’ingrédient nécessaire au travail de recherche.
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