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DANS L'ACTUALITÉ

Olivier Arifon

Pourquoi la Chine ? Vingt années de coopération universitaire avec et en Chine

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Texte intégral

Pourquoi la Chine ?

1Pourquoi la Chine, telle est la question que je reçois régulièrement lorsque j’évoque autour de moi vingt années de coopération avec des collègues chinois et une durée identique de recherche sur la Chine contemporaine.

2Pourquoi la Chine? Destin, étrangeté familière, champ inépuisable et passionnant, altérité radicale que je recherchais et que j’ai trouvés? Voici des éléments de réponse que je propose et développe ci-dessous en trois aspects. Les formes et modalités des expériences avec les chercheurs et avec le pays sont décrites dans une première partie. Puis, suit une réflexion sur le décentrement, la communication interculturelle et l’intérêt des approches comparées, car ces contacts avec la Chine sont à la fois la source et le moteur de cette approche. Enfin, un retour réflexif contribue à un bilan et une synthèse, le propre d’un chercheur adepte de l’observation participante.

S’immerger en Chine

3Mon intérêt pour la Chine débute avec la pratique du Qi gong, gymnastique de santé, activité qui s’étend de 1993 à 2011 au rythme d’un cours hebdomadaire et un voyage d’étude de quinze jours en 2005. Comme le Qi gong est associé à la philosophie du Tao de Lao Tseu, sur les conseils de mon maitre sino-mexicain Oscar Salazar, il m’a semblé naturel d’aller sur place pour comprendre l’ensemble formé par le taoïsme, les arts martiaux et la médecine traditionnelle chinoise. Lors du premier séjour en 1997, un élève français du même cours, qui s’est installé pour étudier la médecine traditionnelle chinoise à Wuhan et à Pékin, sera un passeur : introduction au Taoïsme, visite de Pékin dont une clinique, rencontres avec des médecins. C’est une immersion, immédiatement et intuitivement perçue comme naturelle. C’est aussi un plaisir permanent de découvertes.

4Ensuite, il a suffi de tirer le fil : en 2002 lors d’un autre voyage touristique, lors d’un rendez-vous à mon initiative, l’ambassade de France me communique les noms de deux chercheurs chinois francophones à Pékin désireux de s’ouvrir à une coopération avec la France. Il s’agit de Xu Tiebing, docteur en relations internationales de l’Institut universitaire des hautes études internationales de Genève, professeur et chercheur à l’Institute of International Relations de la Communication University of China et Liu Chang, professeur en Communication de la même université. En 2002, une rencontre à Munich avec une Chinoise installée en Bavière depuis vingt-cinq ans sera le troisième élément de cette conjonction. Elle me met en relation avec Gao Fei, professeur associé à la China Foreign Affairs university, l’université chargée de former les futurs diplomates, également à Pékin.

5De 2003 à aujourd’hui, à raison d’un à deux voyages par an d’une durée moyenne de 12 jours, ces contacts, coopérations et visites s’inscrivent dans ce processus d’altérité et de communication.

6En 2006 et 2007, à mon initiative et grâce au financement du service des Relations internationales de l’Université Robert Schuman, deux autres voyages sont au programme. Les contacts se révèlent positifs. 2006 est en quelque sorte une préparation, avec deux conférences à Pékin. 2007 est très fructueux avec la participation à un colloque, à un séminaire et la réalisation de deux articles.

7En 2008, grâce au partenariat entre l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS et la CUC, j’interviens durant quinze jours en Licence et de Master de communication, expérience partagée avec plaisir avec Jean Mouchon. Durant ce séjour, je donne les cours suivants : « Stakes of information society », « Information and influence, » « Cultures of strategies and interculturality » et « Regard croisé euroasiatique sur les modèles culturels ».

8J’en profite pour intervenir à la CFAU dans le master Diplomatic sciences sur deux nouveaux sujets : « French Diplomatic Method in the 18th century » et « Diplomacy as communication system ».

9En 2009, associant une conférence à Hong Kong avec des interventions, je dispense plusieurs modules de deux heures : Contemporary Sino-French relations et Public diplomacy à la CFAU, « Communication interculturelle » au département de français de l’Université des langues et des cultures de Pékin et « Information management and competitive intelligence » dans le séminaire doctoral de la Business school de l’université Tsinghua de Pékin.

10En 2012, intervenant sur le thème Dissonance and non-credibility regarding Chinese culture and its influence on the world stage à Hong Kong pour une conférence sur le contrôle d’Internet, la CFAU de Pékin demande deux nouveaux sujets de quatre heures chacun : « Influence & lobbying in the UE » et « UE China relations after the debt crisis. » À ce moment, je comprends que les sujets demandés par Gao Fei sont en même temps des cours et de la veille sur la perception de la Chine par un chercheur français. Les limites de ces formules se révèlent peu à peu : passage fugace, échanges limités avec les étudiants, absence systématique de collègues pour débattre… Si ces formules sont agréables et instructives comme intervenant, notamment grâce à l’attention portée par les Chinois pour tout visiteur, elles deviennent peu intéressantes en raison des échanges limités. C’est particulièrement net avec le collègue de la CFAU, qui malgré de nombreuses visites, reste distant.

11En 2015, suite à une demande d’intervention faite par la International school de l’université Jinan Guangzhou (Canton), troisième ville au sud du pays. En 2016 et 2017, j’enseigne à chaque fois pendant un mois 24 heures de cours, soit un module complet inséré et validé dans le programme annuel de la formation. Ce cours de Licence 3 avec 22 étudiants la première année puis 14 étudiants la deuxième s’intitule : « Public diplomacy and soft power, from abstraction to attraction ». Je détaille dans la troisième partie les enseignements au sens cette fois de leçons, tirées de ces moments.

Se décentrer avec la Chine

12Le détour par la Chine – ce décentrement revendiqué, validé par des nombreux chercheurs, est profitable, car comme nous le savons, notre conception du monde est insérée dans des référents culturels et que hors de l’Occident, il existe des altérités différentes. Cette approche permet aussi de développer une méthodologie comparatiste avec, entre autres, les travaux d’historiens (Jack Goody, Peter Frankopan), de philosophes (François Jullien, Jean-François Billeter) ou de politologues (Mario Telo). Comme nous le savons, le décentrement consiste à essayer de sortir de nos habitudes de pensée, à suspendre un moment notre jugement pour arriver à percevoir autrement les faits. Démarche globale, elle nous entraîne hors de nos schémas habituels. Cependant, il ne s’agit ni d’un universalisme ni d’un relativisme facile où tout coexiste. Il s’agit d’identifier des processus qui peuvent conduire à une rencontre, puis chez le chercheur à élaborer une analyse capable de produire un résultat scientifique.

13Dans toute communication interculturelle, la rencontre, la comparaison et le regard décentré sont des outils pour construire les cohérences respectives des modèles et des discours.

14L’autre réflexion nourrie par mon expérience chinoise s’inscrit dans la volonté de proposer des réponses une question récurrente en sciences humaines, à savoir la difficulté d’articuler différents niveaux d’analyse des faits sociaux, tels que les phénomènes de communication. Les outils micro existent et ont prouvé leur efficacité, notamment en sociologie. Les analyses macro ont également réussi, souvent en sciences politiques. Toutefois, le passage du singulier au collectif, de l’individu à la société, interroge régulièrement. La rencontre attentive à la compréhension de la distance et des formes de la communication assure et nourrit à la fois l’espace individuel de chacun et les représentations collectives d’une société.

15Une hypothèse largement partagée est que les représentations et les perceptions des cultures non occidentales sont recouvertes par les représentations dominantes de l’Occident, ce qui rend leurs particularités culturelles difficiles à comprendre. La raison en est l’antériorité et la prédominance du modèle européen occidental pour de nombreuses raisons et que nous ne pouvons détailler ici.

Se recentrer grâce à la Chine

16L’expérience de Jinan est de loin la plus riche de toutes et celle-ci sert de base à une réflexion pour décrire de l’intérieur un enseignement en Chine, avec ses résultats et particularités. Jinan est une université de 40 000 étudiants répartie sur deux campus dont le plus ancien et le principal est proche du centre-ville, si cette notion est pertinente pour une ville de vingt millions d’habitants ou tout trajet demande entre 50 et 90 minutes.

17Comme son nom l’indique, les cursus de l’International school sont en anglais avec environ 10 à 30 % de non chinois. Ainsi, le cursus de médecine de cette même école comprend une classe entière d’Indiens, ayant choisi Jinan pour sa qualité et son coût, comparativement à l’Inde, comme deux d’entre eux me l’expliqueront. Il s’agit d’intervenir dans un cursus International journalism qui comprend les quatre années de Bachelor, selon le modèle anglo-saxon. Un accord est en discussion avec une université anglaise pour offrir la possibilité de poursuivre les cours en master au Royaume-Uni. À ce jour, j’ai donc enseigné deux années consécutives devant des étudiants dont le niveau d’anglais est soit bon, soit moyen. Par exemple, je mettrais un mois à comprendre pourquoi deux étudiants resteront absorbés à 90 % dans leurs smartphones de la première à la dernière journée. Ils ne comprenaient pas mes paroles et l’étiquette chinoise vis-à-vis du professeur leur interdit de le signaler ou de poser des questions. Le niveau de langue se reflète également dans l’évaluation. Je demande de rédiger par équipe de deux un dossier de 10 à 15 pages dont la structure est souvent améliorable. Environ la moitié des rapports débute par une citation de Xi Jinping, le président chinois, citation relative à la communication et tirée d’un de ses discours.

18Il est frappant de voir les (auto) limites de l’investigation scientifique que posent les vingt-deux étudiants d’université de Jinan en novembre 2016. Pour réaliser le mémoire évaluant le module, chacun devait choisir un sujet traitant d’un aspect du soft power, chinois ou non. À l’exception d’une étudiante et malgré mes conseils, voire des injonctions, tous les étudiants ont choisi un sujet centré sur le soft power chinois. Un mois après, le résultat de la recherche et de la réflexion montre que le corpus se limite essentiellement aux sources chinoises, le plus souvent l’agence de presse nationale Xinhua et la presse quotidienne comme le quotidien du Peuple. Le cadre de pensée et surtout les résultats des analyses des étudiants reflétaient, à deux exceptions près, le discours officiel et institutionnel du gouvernement chinois. Ainsi l’introduction contient souvent une citation du président XI Jinping sur les médias ou la communication. Ceci, associé à un usage excessif voir unique de sources chinoises, donne parfois des rapports plus problématiques que dotés d’une réelle problématique. Ma collègue chinoise, responsable de la filière et en charge de ma présence, procède de même dans une recherche conjointe sur la Belt and Road initiative (BRI), la Nouvelle route de la soie…

19Ici, je dois dire deux mots du contexte : le contrôle chinois d’Internet est connu et les étudiants et chercheurs le contourne grâce à leurs VPN, la solution technique qui permet une connexion anonyme au réseau Internet. En outre, il semble vraisemblable que les universités chinoises souscrivent aux ressources qui sont politiquement en accord avec le régime. En outre, il me semble que les étudiants ne sont pas formés à l’existence et à l’usage des bases de données telles Scopus et EBSCO.

20Dans le même ordre d’idées, l’accès ou non aux sources d’information scientifique hors cadre chinois, une des salles de réunion de l’école de communication affiche des citations relatives à la communication, issues des discours des fondateurs du communisme (Marx, Engel, Lénine) et des dirigeants chinois depuis Mao (Deng Xiaoping, Hua Gofeng, Hu Jintao, Xi Jingping).

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Photo de l’auteur, octobre 2016.

21Enseigner à Jinan et vivre sur un campus de taille humaine (1 km sur 1 km), c’est aussi observer (et pratiquer) comment servir environ 5 000 repas en moins d’une heure dans la cantine du campus. Ici pas de file unique avec un plateau et une caisse à la fin. Sur deux niveaux, il y a près de 40 comptoirs sur 100 mètres de long qui permettent de faire des queues simultanées et d’être servis après environ 3 à 4 minutes d’attente. Le paiement se fait avec le crédit chargé sur la carte d’étudiant. Chacun est discipliné et surtout efficace, car manger en Chine, c’est très important. En cela, la culture chinoise partage avec la française, un rapport social et gourmand à la nourriture et au repas. Par ailleurs, le campus est une ville dans la ville ; il comprend tous les équipements nécessaires classiques, les dortoirs étudiants, les logements des enseignants, les parkings, la centrale électrique. Enfin fidèle à la géomancie chinoise, il y a une porte nord, une autre au Sud et une plus annexe à l’ouest.

22Donner des cours en République populaire, c’est aussi faire face aux caméras installées dans toutes les salles de cours et dont les étudiants ne sauront jamais me dire si elles fonctionnent ou non. Il est également nécessaire d’identifier l’étudiant qui diffuse l’information à ses camarades, le délégué qui est, en même temps, chargé de s’assurer que les propos de l’enseignant sont conformes aux lignes directrices du parti ou au moins, sont exempts de critiques sur le pays. Des échanges entre d’autres professeurs occidentaux sur place m’ont aussi appris qu’une personne est chargée de surveiller cet étudiant, sans doute un administratif ou un enseignant, mais à ce jour, nous n’avons pu l’identifier. Enseigner en Chine, c’est apprendre au hasard d’une question posée à propos d’une affiche devant les ascenseurs, que certains enseignants sont en examen. Ce jour-là, ils doivent présenter leurs cours devant un représentant du Parti…

23Vivre au quotidien, c’est faire usage de WeChat pour payer, commander, discuter, au point de rendre Whapapp, Telegram et Facebook désuets.

24Marcher et se déplacer dans la ville en dehors des moments de cours, c’est observer la présence de l’information officielle. En effet, le Parti décline sa vision de la société en douze valeurs que je reproduis ici en anglais, car deux termes sont délicats à traduire en français : prosperity, democracy, civility, harmony, freedom, equality, justice, rule of law, patriotism, dedication, integrity, friendship.

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Photo de l’auteur, octobre 2017.

25J’ai pu observer cet affichage en version papier ou numérique dans les banques, le métro, sur les panneaux qui ceinturent les chantiers de construction et même… au Zoo.

Conclusion

26Ces vingt années de relation et de pratique de la Chine amènent certaines réflexions liées à la communication interculturelle, puis d’autres scientifiques, relatives aux échanges avec le milieu universitaire chinois.

27Sur un plan strictement personnel, la pratique du Qi gong et une ouverture à des formes de soins différentes changeront mon mode de vie, points qui ne sont pas détaillés ici. Ensuite, les séjours permettront la découverte, la reconnaissance puis l’intégration de notions comme les normes de politesse, l’incapacité à dire non, l’absence de réponse ou encore l’approche indirecte, identifiés par F. Jullien, J.-F. Billeter ou présents dans les manuels de communication pour hommes d’affaires. Sur un plan individuel, ceci aura également comme conséquence de me permettre de prendre conscience de ma structure mentale occidentale. Enfin, je m’entrainerais à comparer et surtout à expérimenter, deux rapports au temps différents, notre temps chrétien linéaire et le temps chinois, agraire et cyclique.

28Sur le plan académique, il convient de distinguer les relations établies avec les collègues et celles avec les étudiants. Pour des raisons que j’ignore encore à ce jour, après deux années d’enseignements à Jinan, la collègue chargée de ma présence s’est rendue disponible seulement deux fois durant moins d’une heure, ce qui est peu pour échanger sur les étudiants, la pédagogie ou la recherche. De même, je connais à peine, après dix années, les activités, thèmes de recherche et raisons de sa présence régulière en France de mon collègue de la CUC de Pékin. Cependant, j’ai expérimenté plusieurs fois ses absences de réponses à mes questions. Pudeur ? Discrétion ? A minima, il semble possible d’expliquer ces attitudes par la prudence généralisée dont font preuve les chinois face à la surveillance permanente du régime.

29Pour finir, les relations avec les étudiants ont toujours été polies et respectueuses. Sachant que le mode d’apprentissage dominant repose sur la mémorisation ou sur la recherche de solutions techniques en accord avec les principes du parti État, nous obtenons des attitudes et des propos conformes à ceux du professeur. Enfin, comme déjà évoqué, la morale confucéenne rend difficile le débat et ou la contestation des propos du professeur, sauf en cas de critique de la Chine et de son régime. Si l’ensemble de ces réflexions apportent quelques réponses à la question de l’intérêt pour la Chine, des interrogations plus complexes apparaissent. Nous voici en présence d’un des fondamentaux de la communication, la rencontre, – ou non – avec l’autre.

Bibliographie

Dernières publications des travaux consacrés à la Chine

Articles dans revues avec comité de lecture

Arifon, O. (2009). Les diverses facettes du contrôle d’Internet en Chine. Hermès (55), 155-158.

Co-direction de numéro de revue

Arifon, O., Sautedé, E., & Liu, C. (2009). Société civile et Internet en Chine et Asie orientale. CNRS Editions, coll. Hermès n° 57, 230 pages.

Articles dans des revues sans comité de lecture

Arifon, O. (2013). Le soft power de la Chine, une influence et une crédibilité qui posent question. Lettre confidentielle Asie21 (65), 11-12.

Arifon, O. (2010). Beijing, global city, image and perceptions. Beijing Gongshang Daxue xuebao. Shehui kexue ban (195), 43-45.

Communications dans des actes, congrès ou colloques internationaux

Arifon, O. (2010). Questions de communication dans les études chinoises. Étudier et enseigner le Chinois (pp. 361-375). Paris : Association française des études chinoises (AFEC). (Hors série).

Arifon, O. (2010). Le conflit en Chine : l’aspect technique, social et politique d’Internet. Les mondes de l’Asie et du Pacifique (pp. 151-154). Paris : Les Indes savantes.

Rapports de recherche

Arifon, O. (2012). Evaluation du risque d’une possible sécession de la Chine dans le domaine de l’internet : Une politique discrétionnaire organisée. ASIA CENTRE – Centre études Asie, collection de notes de synthèse Chine 2.0 (26 719 signes, espaces compris).

Communications sans actes, dans colloque ou congrès international

Arifon, O. (2016). China and Japan’s soft power : a double-sided issue in terms of identity. Conférence « What is Asia ? » Changing Boundaries and Identities in Contemporary Asia. In International Workshop, GIS Asie (French Network for Asian Studies), EHESS/CNRS, Paris.

Arifon, O. (2013). Non-credibility regarding Chinese soft power : an inverse mirror of the European Union soft power. Conférence EU & the Emerging Powers, European Parliament, Brussels.

Arifon, O. (2012). Dissonance and non-credibility regarding Chinese culture and its influence on the world stage. Conférence Chinese Culture on the World Stage, Hong Kong Baptist university, Hong Kong.

Arifon, O. (2010). Beijing, a global city in the making. Conférence Communication and Information for Development and Social Change, Thammasat university, Bangkok.

Pour citer ce document

Olivier Arifon, «Pourquoi la Chine ? Vingt années de coopération universitaire avec et en Chine», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 15-Varia, DANS L'ACTUALITÉ,mis à jour le : 01/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=124.

Quelques mots à propos de : Olivier Arifon

Consultant et chercheur, Protocol International, olivier.arifon@ulb.ac.be