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CARTE BLANCHE AUX JEUNES CHERCHEURS

Malika Belgacem

La pensée fondamentaliste extrémiste islamiste : dimension religieuse et idéologique dans la propagande de Daesh

Article

Texte intégral

1L’internet et les réseaux sociaux ont offert aux groupes fondamentalistes extrémistes islamistes, en général, et à l’organisation de l’État islamique (Daesh), en particulier, un pouvoir communicationnel, notamment par son coût réduit, sa vitesse de propagation, sa faiblesse de contrôle institutionnel et sa force d’influence sur l’opinion publique. L’utilisation de l’internet a été aussi pour l’organisation de l’État islamique (EI) un choix stratégique, car elle a transféré en partie sa « guerre sainte » du champ de bataille réel à un champ de bataille virtuel ou électronique.

2Au XXIe siècle, la guerre prend d’autres dimensions. Elle est aussi virtuelle, électronique. Cette notion, l’organisation de l’Etat islamique l’a saisi et elle a, de ce fait, « inauguré » le djihad cybernétique pour mener à bien sa propagande contre ses ennemis « éloignés » et « proches ». Elle a compris l’importance du support numérique dans la construction et la diffusion du sens et d’une nouvelle réalité cognitive. À partir de là, la problématique de notre recherche peut être formulée comme suit : quelle est la dimension du religieux et de l’idéologique dans la construction (fabrication) du discours de l’organisation de l’État islamique, à travers le texte, la langue et l’image (de la conception à la mise en ligne du contenu, en passant par la production) ?

3L’objectif de cette recherche est de démontrer comment Daesh utilise la propagande, à travers son discours, pour consolider sa présence sur le terrain. Car le discours dans sa relation avec les moyens d’information représente la force et le pouvoir, comme l’expose Michel Foucault dans L’ordre du discours.

4À travers la présente étude, nous chercherons à comprendre comment l’organisation de l’État islamique mobilise et traduit la pensée fondamentaliste islamiste extrémiste, avec les quatre principaux concepts qui la définissent, à savoir l’universalité de l’islam, Jahiliya El Alam (l’état d’ignorance dans le monde), le djihad et la paix, dans son discours.

5Le concept de l’universalité de l’islam est considéré comme étant la vérité absolue, qu’il faut atteindre et qu’il faut concrétiser par la paix, à l’opposé, le concept de Jahiliya El Alam (état d’ignorance dans le monde) est considéré comme étant la vérité partielle (relative), qu’il faut anéantir par le djihad. De ce fait, ces deux situations, l’universalité de l’Islam et l’état de l’ignorance, ne peuvent cohabiter et le djihad et la paix sont deux moyens et non une fin en soi.

L’opposition Musulman/apostat et djihadiste/croisé

6L’analyse filmique et l’analyse sémiologique du discours à travers les productions visuelles et linguistiques nous a permis de déconstruire la propagande de l’organisation de l’État islamique, qui mobilise le système de valeurs et les références idéologiques de l’émetteur (EI). L’analyse de la structure de ces messages illustre que le discours de propagande est fondé sur une structure d’opposition binaire (croyants-djihadistes) contre (renégats-croisés).

7L’analyse des productions communicationnelles de Daesh renseigne sur deux types de messages (discours) différents. Le premier message est destiné à l’ennemi « proche », les apostats. Ce sont les gouvernements et les États arabes et musulmans, mais qui ont prêté allégeance à l’Occident (les alliés des États-Unis et des pays de la coalition formée pour combattre l’organisation de l’État islamique). Le deuxième type de message est destiné à l’ennemi « éloigné » (les croisés).

8Pour ce faire, le corpus de notre présente étude est constitué de :

9– Vidéo d’exécutions d’otages :

  • exécution du pilote jordanien, Muradh El Kassasbah, intitulée Chifa El Sodour (Healing the Believers’Chests) (littéralement : « La guérison des cœurs »)

  • exécution de 21 coptes égyptiens, intitulée Message signed with blood to the nation of the cross, soit « Message signé avec du sang pour la nation des croisés ».

10– Vidéo des attentats :

  • attentat de Paris ; vidéo intitulée « Et tuez-les où que vous les rencontriez »

  • attentat de Bruxelles ; vidéo intitulée « Œil pour œil ».

La propagande de l’organisation de l’État islamique

Le canal, un vecteur d’idéologie

11Pour sa propagande, Daesh est la première organisation terroriste à « occuper » pleinement l’espace électronique et ses supports médiatiques, notamment son Agence de presse Amaq, ses revues Dabiq et El Nabâa et sa chaîne radiophonique El Bayan sont devenues une source d’information.

12Le volume important des productions informationnelles renseigne sur la capacité de l’organisation de l’EI à exploiter l’internet, qui est devenu non seulement un support pour son idéologie, mais aussi une tribune pour « exhiber » son « pouvoir et sa force ». Cela donne à son discours de propagande un caractère de domination, qui sera à même de définir aux internautes leurs priorités et d’influencer leur façon de penser.

13De cette façon, le canal dépasse son aspect technique pour devenir aussi un des vecteurs de l’idéologie de Daesh. L’idéologie du canal consiste à octroyer aux moyens de communication « une autorité référentielle qui organise et qui contribue à la construction de sens, au même titre que le message » (Mohamed El Radji. 2015). La dimension idéologique du canal prend tout son sens dans son aspect fonctionnel, plus que dans son aspect technique. Cette définition trouve tout son sens dans l’affirmation de Marshall McLuhan : « Le moyen c’est le message ».

14Cette dominance donne à Daesh « l’occasion de raconter son histoire et de donner un sens à ses activités pour avoir une certaine légitimité » (Lipschultz. 2015).

15L’organisation de l’État islamique a « transformé » l’internet en un outil au service de son idéologie, dont l’objectif est de pénétrer le système culturel et des valeurs des sociétés. De ce fait, l’internet est devenu pour l’organisation de l’EI un « centre de contrôle et de commandement » (Mohamed El Radji. 2015).

Les composantes sémantiques du discours de propagande de Daesh

16L’étude des vidéos des exécutions des otages et de celles des attentats démontre que la structure du discours est fondée sur un dualisme, une opposition centrale, qui représente deux entités différentielles (la thèse et l’antithèse) : Croyants/djihadiste ≠ croisés/alliés apostats.

17De ce dualisme, qui constitue la structure centrale du discours de propagande de Daesh, découlent d’autres oppositions, que nous avons décrites comme suit :

18Le NOUS, l’État islamique, par opposition au VOUS, représentant « l’alliance diabolique ». Le récit du discours de l’organisation de l’EI met en relief le changement qui doit être opéré pour « délivrer » l’Humnité de l’état d’ignorance de l’islam et de la domination du matérialisme. Le VOUS, les États-Unis et leurs alliés, représente le « déséquilibre » et le NOUS, l’organisation de l’État islamique, va rétablir l’ordre pour atteindre le monde de la paix.

19Cette opposition se traduit à partir des titres des vidéos, qui sont chargés de références idéologiques et religieuses. De ce point de vue, le titre est le premier élément de la structure du message à mettre en relief l’opposition, dans le cas présent, est catégorielle : musulman/croisés. Cet axe d’opposition n’admet pas de moyen terme. Nous pouvons imaginer que sur les deux extrémités, nous avons d’un coté les musulmans et les djihadistes et de l’autre coté les croisés et les apostats. Sur la base de cette relation oppositive, la structure du discours marque le passage d’un état à un autre ; de l’état initial à l’état final.

20L’analyse de cette structure fait ressortir d’autres oppositions représentant les deux entités le « Nous » et le « Vous ». Des oppositions qualifiées de privatives (Courtés, 1991).

21Musulman par opposition à croisés. Musulmans agressés contre croisés agresseurs. Coalition internationale vs califat (État islamique). Ce discours, qui représente les États-Unis et leurs alliés comme des agresseurs et des violateurs, et l’État islamique comme les défenseurs de l’islam et des musulmans, situe le conflit entre ces deux entités dans sa dimension religieuse et idéologique. Car utiliser les termes croisés et musulmans a une connotation religieuse. Cette terminologie nous renvoie au Moyen Âge, le temps des guerres de croisades. Une guerre qui dure depuis 1300 ans. Un conflit existentiel et éternel. Un conflit entre les « croisés vindicatifs » et l’État de la califat, qui œuvre pour reconquérir Rome.

22Pour la dimension idéologique, la propagande de Daesh puise dans un autre registre. Les croisés deviennent alors les États-Unis et leurs alliés, les renégats sont les pays musulmans, qui n’appliquent pas la loi islamique.

23La cohérence du discours est assurée par ces situations oppositives, comme nous l’avons déjà signalé. L’analyse des vidéos d’exécutions d’otages et celles diffusées après les attentats a démontré que l’organisation de l’État islamique justifie aussi son acte avec un discours non-verbal. Elle joue sur le plan du figuratif abstrait pour créer une nouvelle réalité, qui corresponde à son idéologie. Le discours de propagande de Daesh dépasse le système linguistique pour atteindre celui des représentations mentales. Le discours propose une autre réalité et un autre système de représentation. Ceux de l’organisation de l’État islamique.

24Sur le plan sémiologique, la structure du discours de Daesh révèle une autre relation oppositive : l’État islamique (califat) ne peut être instauré que par la force de l’épée. Le signifiant (l’épée et les ceintures explosives) et le signifié, qui est dans ce cas le djihad (la violence), forment une relation thématique, qui se caractérise par un aspect conceptuel, dans champ sémantique.

25De ce fait, dans le système de représentation de Daesh, l’épée est une référence idéologique et religieuse. Cette idée est clairement représentée dans la vidéo de l’exécution de 21 coptes égyptiens. Dans cette vidéo, il n’y a aucune équivoque sur ce sujet. Il est indiqué que « Louange à Allah… et que la paix soit sur celui qui a été envoyé (allusion faite au prophète Mohamed) pour instaurer la paix et la miséricorde par l’épée. C’est par ce type d’expression imagée, tirée du Coran ou de la Sunnah, que Daesh légitime le djihad. C’est une interprétation iconoclaste, qui rejette toute image rhétorique dans le Coran.

26Dans ce sillage, nous prendrons aussi comme exemple la vidéo de l’exécution du pilote jordanien, intitulée Chifaa E’sodour. Ce titre trouve sa signification au niveau thématique. C’est une expression imagée de la vengeance. Cette expression est tirée du Coran : « Wa ya’chfi sodoura el mou’aminine. » Ce verset coranique sous-entend qu’Allah venge les fidèles et que la justice divine triomphera. Par cette exécution, Daesh se présente comme « l’organisation qui concrétise une volonté divine ». C’est aussi une façon de donner une légitimité à son acte.

27Le niveau thématique dans ce titre se caractérise aussi par le type d’exécution (immolation par le feu). C’est une référence faite à l’enfer. C’est le châtiment qu’Allah réserve aux Croisés, aux renégats et aux mécréants, le jour du jugement dernier. « Certes, Allah a maudit les mécréants et a préparé pour eux un feu ardent dans lequel ils restent éternellement, ils ne trouveront ni allié ni secoureur » (Coran, sourate El Ahzab, verset 64/65).

28Cette même idée de vengeance nous la retrouvons dans les titres des deux vidéos diffusées après les attentats commis à Paris et à Bruxelles, respectivement les 13 et 14 novembre 2015 et le 22 mars 2016. Le concept de la vengeance est présenté, cette fois-ci, sur fond du fait de devoir « repousser une agression ». Car, l’autre, soit les Occidentaux croisés, est l’agresseur, dans la structure du discours de propagande de Daesh.

29« Œil pour œil », titre de la vidéo diffusée après les attentats de Bruxelles, reprend le principe même de la loi du Talion, qui est perçue comme la justice absolue par l’EI. Le châtiment, que les djihadistes infligent aux « mécréants, apostats et croisés », est proportionné à leur crime, semble être le message dans sa dimension linguistique et sémantique.

30D’emblée, les concepteurs de cette vidéo donnent le ton. « Alors que la campagne de croisade contre l’État islamique se poursuit… les lions du califat se préparent cette fois-ci pour frapper… Et le 22 mars 2016, l’État islamique déclare l’expédition de Bruxelles. »

31Par ces signes linguistiques, l’image mentale que l’organisation de l’EI veut créer est celle d’un justicier. L’organisation de l’État islamique veut associer son image à celle de qui rétablit l’ordre et qui défend les droits des musulmans, opprimés par les Occidentaux agresseurs.

32Cette idée se trouve également traduite dans le discours dans sa dimension sémantique. Usant d’un discours non verbal, les réalisateurs de cette vidéo mettent en avant la grandeur des éléments de Daesh, porteurs d’un message au « peuple croisé : Américains, Européens et Russes », en les filmant avec un angle de prise de vue contre-plongeant au milieu d’un décor constitué de maisons et de bâtisses bombardées. Ce décor de désolation et de ruine est le résultat des agressions des croisés. Ce message, qui reste au niveau non-verbal, est exprimé par un mouvement de caméra, qui a accompagné la phrase : « Voici ce que vos gouvernements font subir aux musulmans. »

33Suit alors un mouvement de caméra en plan rapproché sur la ceinture explosive portée par le djihadiste, qui s’adresse aux peuples croisés. La dénotation de ce message est le fait de susciter le sentiment de peur et d’insécurité chez les peuples croisés, car le changement de cette situation de désordre doit passer par la violence, le djihad, pour atteindre celle de la paix. Et l’agression des croisés justifie le djihad.

34Les dernières images de cette vidéo sont révélatrices, car elles mettent en garde les Occidentaux sur les actes terroristes et promettent qu’ils seront « pires et amères ».

35À l’opposé, le message central de la vidéo diffusée après les attentats de Paris est essentiellement chargée de connotations de peur, de terreur et de crainte. Le titre de cette vidéos est le premier indicateur : « Tuez-les où que vous les rencontriez ! ». Visuellement, le mot Tuez-les est au centre et écrit en gros caractères. L’effet de la peur et du malaise est immédiat. Le message des huit terroristes, auteurs des attentats de Paris, est centré sur une seul idée : la terreur. La terreur par la parole et par l’acte. Les deux se joignent. L’acte de la terreur est représenté par les scènes des exécutions commises par ces djihadistes. La connotation de leur message est le sacrifice et la détermination. Leur objectif est la victoire sur terre ou le martyr.

La langue, un rite et une pratique

36La langue dans le discours de l’organisation de l’État islamique est l’une des principales composantes, qui délimite la vision référentielle de la pensée fondamentaliste extrémiste.

37Ces unités forment un champ lexical, qui garantit une signification constante au discours, porteur de la propagande de Daesh. Une propagande, dont les fondements contextuels sont la dualité (opposition) entre le Vous et la Nous. Le Vous est source de « mal et d’agression » et le Nous est « source de bien et de protection ». Cette opposition catégorielle est mise en relief dans le discours par « Vous avez commencé à nous combattre, alors goûtez à notre vengeance ». La langue devient un « rite » et une « pratique » (Ba Bakeur, 2014). Rite par ce qu’elle définit l’identité. L’épée est le symbole d’identité djihadiste (instaurer l’État islamique par l’épée, soit le djihad). Pratique car le rite se verse dans la vie des membres de cette organisation, qui seront chargés d’instaurer l’Etat de la califat.

38Dans les productions de Daesh, les images sont choisies de manière à constituer un récit visuel, à même de produire un sens et de construire des valeurs, qui définissent la vision et les référents idéologiques de Daesh dans son conflit avec ses adversaires. Ce récit visuel s’article aussi autour de l’opposition entre le Nous (soi) et le Vous (l’autre). À l’image de ce djihadiste, poignard à la main (l’épée symbole de l’identité et du djihad), qui s’adresse aux croisés et aux renégats en annonçant que Daesh va « reconquérir Rome » par le djihad. La symbolique de ce récit visuel est l’anéantissement de l’autre (le Vous) et la présence et la pérennité du Nous. Ces opérations d’exécution revêtent une importance primordiale pour l’organisation de l’EI car elles symbolisent la confrontation et le conflit existentiel entre le Soi et l’Autre.

Conclusion

39À la lumière de cette analyse, on comprend que l’organisation de l’État islamique a transformé l’internet en un moyen porteur de son idéologie et de sa pensée. Daesh, troisième génération de djihadiste ou le djihadiste 2.0 a compris qu’au XXIe siècle, le message c’est aussi le canal. Cette relation donne force et pouvoir à sa propagande et lui garantit une domination.

40Le canal, tout autant que le message, contribue à la construction d’un nouveau système de représentation de la réalité, qui conduira à la concrétisation de la « révolution universelle », qui permettra à son tour de passer de l’état de permanence, représenté par la dominance du matérialisme, à l’état de changement, représenté par la gouvernance d’Allah et l’application de la loi islamique (Charia), soit l’instauration du califat.

41Dans ce contexte, ce mouvement djihadiste prône l’application de « l’administration de la sauvagerie ». « L’administration de la sauvagerie est la prochaine étape par laquelle va passer la nation. C’est la plus dangereuse des étapes. Si nous réussissons à administrer cette sauvagerie, cette étape sera cela qui conduira à l’État islamique, attendu depuis la chute du califat » (Abu Bakr Naji, 2007).

42La sauvagerie est l’état dans lequel se sont retrouvés les pays musulmans et arabes après les accords de Sykes-Picot, en 1916, prévoyant le partage du Proche-Orient à la fin de la Grande Guerre.

43Abu Bakr Naji, un des théoriciens du mouvement djihadiste et d’Al Qaida, a défini la zone de la sauvagerie de la façon suivante : « C’est une zone soumise à la loi de la jungle dans sa dimension primitive. C’est une occasion pour les organisations djihadistes » (Abu Bakr Naji, 2007). C’est cette stratégie que Daesh suit pour instaurer l’Etat du califat, par l’épée et par la sauvagerie. L’analyse de quatre vidéos nous a montré que l’organisation de l’État islamique, dans sa vision iconoclaste, rejette l’Autre. Cet Autre perçu comme source de mal, de désordre et de déséquilibre. Que se soit à travers la langue, le texte ou l’image, le discours de propagande de Daesh est construit sur l’anéantissement de l’Autre contre l’éternité du Soi. C’est un conflit existentiel.

Bibliographie

El Nadou Abu El Hassen Ali El Husseini, Qu’a perdu le monde après le déclin des musulmans, Alger, Librairie Rihab, 10e édition, 1987.

El Mousselili Ahmed, Encyclopédie des mouvements islamistes au Monde arabe, en Iran et en Turquie, Bayreuth, Liban, Centre des études de l’unité arabe, 2005.

Mourtassem Abu Bakeur, L’idéologie des réseaux sociaux et la formation de l’opinion publique, Khartoum, Centre des lumières de la connaissance, 2014.

Lipschultz J.H., Social Media Communication : Concepts, Practices, Data, Law and Ethics, Routledge, London, 2015.

Courtés Joseph, Analyse sémiotique du discours : de l’énoncé à l’énonciation, Paris, Hachette supérieur, 1991.

Abu Bakr Naji, La gestion de la barbarie, Éditions de Paris, 2007.

El Radji Mohamed, « Les dimensions idéologiques du discours », Al Jazeera Centre for studies, mars 2015.

Pour citer ce document

Malika Belgacem, «La pensée fondamentaliste extrémiste islamiste : dimension religieuse et idéologique dans la propagande de Daesh», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 14-Varia, CARTE BLANCHE AUX JEUNES CHERCHEURS,mis à jour le : 05/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=255.

Quelques mots à propos de : Malika Belgacem

Université Alger 3, École nationale supérieure de Journalisme et des Sciences de l’information. Laboratoire PRIM (Pratiques et ressources de l’information et des médiations), Université François-Rabelais, Tours. Courriel : Malika70belgacem@yahoo.fr