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> Thématique I | Identités, langages et pratiques médiatiques

Isabelle Hare, Stéphanie Kunert et Aurélie Olivesi

Genre et conflits de définition dans les espaces publics numériques

Article

Texte intégral

1L’objectif du projet de recherche collectif « Genre et conflits de définition dans les espaces publics numériques » est de progresser dans la compréhension de la complexité et de l’instabilité des conflits de définitions sur la notion de Genre dans l’espace public en France. La question du Genre a fait l’objet d’un violent conflit de définitions dans l’espace public français, qu’il s’agisse des thématiques que ce concept met en œuvre, de ses implications, ou des instances habilitées à le définir de façon légitime. La rapidité et la multiplicité des transformations sociales et techniques, notamment dans les médias, ont occasionné un morcellement de l’espace public (d’ordinaire décrit dans des termes liées à l’idée de crise : « crise des médias », « crise du politique », « crise de la représentation »), et le discours sur le Genre semble émerger comme un point d’achoppement de ces décalages et reconfigurations.

2Parallèlement, les espaces publics numériques, par les modes d’interaction qu’ils mettent en œuvre, se prêtent particulièrement à des usages polémiques (Hubé & Olivesi, 2016a et b) mais aussi paradoxalement à la dilution des enjeux politiques et de la charge critique des concepts issus du féminisme. L’enjeu est de comprendre dans quelle mesure les modes d’interaction spécifiques aux espaces numériques (pseudonymat, temporalité éphémère, “effet cascade”) sont propices à la mise en œuvre de conflits de définition du Genre, mais aussi à l’érosion de sa portée critique comme concept.

3Ce projet s’adosse à des programmes de travail communs entre ELICO et des laboratoires lyonnais d’informatique (LIRIS et ERIC) visant à créer des interactions théoriques et méthodologiques en adaptant réciproquement les outils intellectuels de l’analyse de l’opinion publique d’une part, et de la fouille d’opinion et de données d’autre part. Si les méthodes statistiques permettent de catégoriser les discours sur un sujet donné, et de percevoir des clivages de manière nuancée à très grande échelle, les algorithmes qui les constituent, pour appréhender efficacement un clivage dans l’opinion publique, doivent cependant dépasser les catégorisations sémantiques pour prendre en compte la question des représentations sociales (Hare & Le Béchec, 2015). Dans une optique interdisciplinaire au sein des sciences humaines, l’enjeu de ce projet est de repérer les points d’« ancrage » des différentes acceptions du Genre dans l’espace public, envisagés ici comme des discours susceptibles d’être repris et qui suscitent des définitions acceptées par plusieurs locuteurs. Dans le contexte des travaux actuels sur l’analyse de données et la prise en compte de l’espace public numérique, notre travail est donc de bâtir une catégorisation suffisamment fine pour qu’elle puisse servir de fondement à un paramétrage ultérieur des algorithmes, en tentant compte de leur capacité d’apprentissage. Ce travail a obtenu plusieurs financements, de l’Université de Lyon/CNRS/IXXI/ISH, qui ont permis d’organiser deux journées d’études (2014) et un séminaire d’études « Genre et controverses en ligne » (2016), ayant pour ambition d’explorer qualitativement la catégorisation des thématiques liées aux controverses de Genre en ligne.

Quelles méthodologies pour analyser l’espace public numérique ?

4En premier lieu, les journées d’études « Ancrer le discours sur le Genre. Commentaires en ligne et fouille d’opinion » (Université Claude Bernard Lyon 1 les 27 et 28 novembre 2014), avaient pour objet de permettre une meilleure compréhension des conflits de définitions sur la notion de Genre dans l’espace public numérique français. Ces espaces sociaux interconnectés, par leur caractère non structuré et hétérogène, permettent en effet la juxtaposition et la circulation de thématiques et de polémiques, que les locuteurs s’expriment de manière explicite ou implicite. Il s’agissait d’interroger à la fois la nature et la structuration des controverses et des conflits de définition dans l’espace public, mais également d’envisager comment les nouveaux outils permettent de les analyser, et de transformer nos questionnements – et réciproquement, de comprendre comment les questionnements propres aux sciences humaines et sociales pouvaient permettre le développement de nouveaux outils. Elles ont rassemblé quinze chercheurs français en Sciences Humaines (Sciences de l’Information et de la Communication, Sciences du Langage, Sciences Politiques et Sociologie), plusieurs équipes et institutions de recherche françaises (INALCO, ERTIM, UTC, COSTECH), autour de l’identification des caractéristiques discursives des controverses de Genre, et des questionnements liés aux adaptations de nos outils intellectuels aux nouveaux types de données induits par le numérique.

5Les premiers questionnements sont liés à la définition du corpus, étroitement associée à celle de son recueil, sous différentes formes - ces questions renvoyant à la temporalité de la collecte, mais également à la pertinence du corpus. En effet, un corpus numérique est susceptible de rapidement évoluer, ou même de disparaître ; se pose alors la question du moment où il est nécessaire de déterminer ses concepts par rapport au recueil (F. Pailler parle de recherche « Just in time ») : doit-on les définir a priori – au risque d’induire un recueil finalement non pertinent – ou a posteriori – quitte à se retrouver avec une masse de données ingérable, parce que pleine de « bruit » (S. Gadras, I. Hare, A. Olivesi, A. Touboul) ? Et comment se laisser éventuellement la possibilité de reconceptualiser un corpus a posteriori ? Définir un corpus en croisant des données déterminées selon une conceptualisation a priori implique dès lors plusieurs arbitrages, le premier étant celui du renoncement à l’exhaustivité (N. Quemener) – exhaustivité sur laquelle se fonde traditionnellement la pertinence des corpus de SHS. La masse de données oblige à raisonner par parti-pris. La pertinence du corpus provient donc d’un nouveau rapport entre quantitatif et qualitatif, qui se réfère moins à l’exhaustivité qu’à la redondance (G. Carbou, T. Christophe, A. Ducos), et oblige à organiser le corpus selon des regroupements issus du traitement de données automatisé (notions d’ontologies, de bibliothèques ou de clusters). Dès lors, comment éventuellement reconceptualiser a posteriori un corpus fondé sur des partis-pris à la fois épistémologiques et méthodologiques ?

6Le recours à de nouveaux outils entraîne une seconde série de nécessaires adaptations : celles liées au traitement des données, qu’il s’agisse du choix des outils – donc de leur connaissance a priori, de leur emploi ou de l’organisation du travail. Face à l’ampleur du corpus, de la difficulté du recueil et de la complexité des outils, le travail devient forcément collaboratif. La question porte dès lors sur l’identification et la répartition des compétences dans l’organisation du travail (V. Julliard). Concernant l’analyse des représentations, notamment dans le discours, ces outils se heurtent à la confrontation entre la circulation des discours et la labilité des énonciations, et parfois au fait que les propos des partisans d’une interprétation de la controverse soient repris par des opposants (S. Kunert) ou interprétés dans une perspective « folk » (A.-C. Husson).

7La troisième source de questionnement provient du traitement des résultats. Dans quelle mesure doit-on recourir aux outils ou à un traitement « manuel » ? Quel est le lien entre les outils intellectuels et informatiques ? Se fondent-ils sur les mêmes présupposés théoriques ? S’agit-il d’un changement d’échelle ou s’agit-il de repenser les outils intellectuels ? Dès lors, comment traiter des résultats obtenus avec des outils dont on ne maîtrise pas le fonctionnement (l’effet « boîte noire ») ? M. Valette suggère de fréquents allers-retours entre le corpus et l’outil ; N. Smyrnaios propose une démarche intuitive, où le résultat obtenu techniquement permet à la fois de confirmer les intuitions préalables, et de proposer une interprétation a posteriori (comme pour les Analyses Factorielles des Correspondances).

8Ces journées d’études ont facilité la mise en commun d’interrogations ordinairement éparses sur l’adaptation des outils techniques et intellectuels, mais aussi la réflexion autour d’une réorganisation du travail de recherche, dans sa temporalité et dans la répartition des compétences. Dans la mise en œuvre de ces nouveaux processus de recherche, elles ont également permis d’identifier plus précisément les spécificités des approches SHS face à ces corpus, afin de les déployer de manière consciente vers de nouveaux types d’objets, et de mener des collaborations fructueuses avec des chercheurs issus des sciences mathématiques ou informatiques. Ainsi, s’appuyer sur des controverses de Genre spécifiques semble constituer un point d’ancrage particulièrement pertinent pour catégoriser finement les représentations sociales qui les sous-tendent.

Thématiques structurant les questions liées au Genre dans l’espace public

9Ce travail s’est poursuivi au sein du séminaire d’études « Genre et Controverses en ligne » (2016). L’objectif était de resserrer les dialogues et les collaborations entre chercheurs en SHS de divers horizons disciplinaires (sciences de l’information et de la communication, sciences politiques, sociologie, sciences du langage, droit…) afin de relier les méthodes et les connaissances des polémiques liées au Genre dans les espaces numériques. L’enjeu était d’obtenir une approche plus strictement catégorisée de ces controverses, qui puisse servir de fondement à une étude informatisée ultérieure. Ce séminaire d’études s’est organisé en trois séances entre janvier et juin 2016.

10La première (le 29 janvier 2016), intitulée « Polyphonie des discours sur le Genre : Progressisme, backlash, redéfinition, dilution », s’interrogeait sur l’impact de la polyphonie des discours en ligne sur les questions liées au Genre. Les trois intervenantes ont analysé des dispositifs d’expression comme le forum jeuxvideo.com pour N. Marignier, les pure players masculins britanniques pour I. Young et Twitter pour V. Julliard, afin de comprendre en quoi ces espaces numériques pouvaient être le lieu d’émergence d’un renouvellement des définitions du Genre. N. Marignier s’est interrogée sur les discours autour de certaines pratiques sexuelles entre hommes, un objet de débats pour la communauté jeuxvideo.com. En effet, les discours contribuent à laisser entendre que les frontières entre hétérosexualité et homosexualité existent et sont imperméables, tout en laissant floue la nature de ces frontières : cela constitue un dispositif puissant de production d’une masculinité hégémonique. I. Young s’est intéressée au phénomène contemporain de « lad culture » (que l’on pourrait traduire par « culture de gars ») pétrie de valeurs hyper-masculines, qui s’inscrivent dans un retour de bâton (« backlash ») contre le féminisme. V. Julliard est revenue sur la controverse autour de la dite « théorie du Genre » telle qu’elle se déploie sur Twitter. Son hypothèse est que le dispositif de ce site influe sur la manière dont l’opposition au genre se constitue à travers l’usage de stratégies discursives (ironie, implicite) et de formes sémiotiques diverses (formules, caricatures) pour « idéologiser » le genre et soustraire la « différence des sexes » des objets dont on peut débattre.

11La deuxième séance (le 11 mars 2016) s’intéressait à un phénomène de plus en plus largement étudié (la cyberviolence), mais sans que sa dimension de Genre soit toujours prise en compte – alors que ces violences en ligne touchent particulièrement les femmes et les jeunes filles, mais aussi les minorités sexuelles et de genre : harcèlement, atteinte à la réputation (médisance, diffamation), appel au viol, revenge porn, insultes homophobes, divulgation non-consentie de représentations sexuellement explicites, géo-localisation et surveillance. En quoi la cyberviolence reprend-elle à plus grande échelle les formes traditionnelles des violences de Genre, en quoi est-elle différente ? I. Karzabi a considéré le cybersexisme comme le continuum des violences de Genre, du réel au virtuel. Les espaces numériques questionnent les frontières entre le privé et le public et présentent de nouveaux défis pour les actions de lutte contre les violences de Genre. M. Hernandez a ainsi analysé l’utilisation des témoignages des femmes victimes pour prévenir les violences au sein du couple par le site gouvernemental www.stop-violences-femmes.gouv.fr. L’importance des problématiques du cyberharcèlement en milieu scolaire a amené C. Blaya et A. Dumond, à partir du constat que les filles sont plus susceptibles d’être victimes de cyberviolences et plus négativement affectées que les garçons, à mettre au jour les normes de Genre dominantes et les rapports de pouvoir sous-tendant leurs pratiques numériques. Enfin, N. Mallet-Poujolle a évoqué le cadre juridique de ces attaques en ligne contre le Genre.

12Nous avons souhaité dans la troisième et dernière séance (3 juin 2016), « Féminismes et anti-féminismes en ligne », nous attacher aux usages plus structurés, spécifiquement militants et/ou institutionnels, du concept de Genre et des discours sur le Genre. Les espaces numériques permettent de structurer et de concentrer les discours militants, d’élargir la visibilité des plans d’actions gouvernementaux et du féminisme d’Etat, comme les discours des associations de la « cause des hommes » et de groupes religieux conservateurs. Dans une perspective d’ouverture vers les humanités numériques, C. Blandin a cherché à cartographier le paysage de la recherche sur le féminisme par les sources actuellement disponibles en ligne. B. Pavard s’est placée dans une approche socio-historique afin d’inscrire l’époque actuelle dans le temps plus long de l’histoire des luttes des femmes. Elle énonce ici quelques pistes de réflexion sur les mobilisations féministes au temps du web en replaçant l’émergence d’internet dans une histoire plus longue des relations entre féminismes et médias. Enfin, A. Fillod-Chabaud est revenue sur son travail d’enquête sur les « groupes de pères », montrant dans quelle mesure les listes de diffusion des associations et leur communication numérique ont été autant un outil qu’un obstacle dans la constitution d’un terrain de recherche.

Conclusion

13Le Genre est un sujet suffisamment clivant dans l’espace public pour que l’analyse des controverses qu’il suscite en ligne permette l’identification de thématiques et d’énoncés propres à structurer un travail interdisciplinaire. Cette réflexion sur nos méthodes de recherche d’une part, et nos thématiques de travail d’autre part, nous a permis d’établir un cadre théorique et méthodologique propre à engendrer certes des travaux spécifiques aux SHS, mais également à structurer et armer méthodologiquement nos réflexions afin de pouvoir participer à l’élaboration d’outils d’analyse automatisée. Nous espérons que ce travail permettra ultérieurement d’analyser les représentations sociales qui structurent l’espace public à partir de grands corpus numériques, qu’il s’agisse de questions liées au Genre, ou d’autres points d’achoppement au sein de l’opinion publique.

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Pour citer ce document

Isabelle Hare, Stéphanie Kunert et Aurélie Olivesi, «Genre et conflits de définition dans les espaces publics numériques», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 14-Varia, DOSSIER : ELICO, > Thématique I | Identités, langages et pratiques médiatiques,mis à jour le : 05/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=278.

Quelques mots à propos de : Isabelle Hare

Université Lyon 2, ELICO, isabelle.hare@univ-lyon2.fr

Quelques mots à propos de : Stéphanie Kunert

Université Lyon 2, ELICO, stephanie.kunert@univ-lyon2.fr

Quelques mots à propos de : Aurélie Olivesi

Université Claude Bernard Lyon 1, ELICO, aurelie.olivesi@univ-lyon1.fr