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DANS L'ACTUALITÉ

Amandine Kervella

Repenser la médiatisation du terrorisme

Article

Texte intégral

1Dans les premiers jours du mois de janvier 2015, la France a été touchée par l’une des séries d’attentats les plus marquantes de son histoire. Le 7 janvier, à Paris, Chérif et Saïd Kouachi tuaient onze personnes dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, dont huit membres de la rédaction, parmi lesquels les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski. Un gardien de la paix, Ahmed Merabet, est également tué à proximité des lieux de l’attentat. Les deux auteurs du massacre seront abattus deux jours plus tard par le GIGN, dans une imprimerie où ils s’étaient retranchés, à Dammartin-en-Goële, au nord de Paris. Ils s’étaient réclamés d’Al-Quaeda dans la péninsule arabique (AQPA), organisation qui revendiquera officiellement l’attentat. Leur action avait été coordonnée avec celle d’Ahmed Coulibaly, qui, le 8 janvier 2015, pris en otage les clients d’une supérette cachère à Paris, tua quatre d’entre eux, avant d’être abattu lors de l’assaut donné par les forces de l’ordre.

2Pendant trois jours, l’ensemble des médias français ont bouleversé leurs programmes afin de rendre compte, souvent en direct, des évolutions de la situation. Or, cette couverture médiatique a conduit le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA)1 à attribuer 21 mises en demeure pour atteinte au respect de la dignité de la personne humaine et non-respect de la préservation de l’ordre public. Les choix éditoriaux effectués par certains médias, en particulier par les chaînes d’information en continu, ont été accusés d’avoir pu gêner le travail des forces de l’ordre, d’avoir offert une tribune aux terroristes2 ou encore mis en danger la vie d’otages. Si ces attentats avaient un caractère exceptionnel, ces critiques ne le sont pas et seront d’ailleurs réitérées au moment des attentats que la France puis la Belgique connaitront respectivement le 13 novembre 2015 et le 22 mars 2016. Elles rappellent en fait la complexité de la question de la médiatisation du terrorisme. Le terrorisme a en effet toujours constitué un sujet journalistique particulièrement épineux, tant il soulève d’enjeux éthiques, politiques et démocratiques. Or, la montée en puissance de l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux, à des fins de propagande, par les groupes terroristes eux-mêmes, invite aujourd’hui à examiner la problématique de la médiatisation du terrorisme à nouveaux frais. Cette dernière ne se résume en effet plus aux discours produits par les médias de masse, mais intègre également cette propagande diffusée à grande échelle sans médiation journalistique. C’est à ce travail de réexamen que souhaite inviter cet article. Il s’agira de se demander en quoi la question de la médiatisation du terrorisme est renouvelée par l’utilisation de plus en plus massive des technologies de l’information et de la communication (TIC) par certains groupes terroristes, au premier rang desquels Al-Qaeda et Daech. Par cette démarche, il sera aussi question de souligner la nécessité d’étudier à nouveaux frais la médiatisation du terrorisme en tant qu’objet de recherche.

De la volonté de capter toujours plus efficacement l’attention des médias de masse…

3L’acte terroriste est un acte expressif, un acte éminemment communicationnel. Pour les auteurs de violences terroristes, il ne s’agit jamais uniquement de blesser, de tuer, mais aussi – et parfois surtout – de signifier. Contrairement à certaines formes de violences observées dans des contextes de guerres ou d’activités de police, les violences terroristes n’ont jamais vocation à être employées dans le secret. En cela, tout acte terroriste peut être lu comme un message (Dayan 2006). Dès lors, pour exister en tant que tel l’événement terroriste ne peut se passer d’une certaine forme de « Publicité » au sens habermassien. Il doit accéder à l’Espace Public.

4L’histoire du terrorisme montre d’ailleurs bien à quel point les groupes terroristes ont eu tendance à déployer des stratégies de plus en plus élaborées afin de rendre publiques leurs actions, ce qui passe, avant tout, jusqu’au début du XXIe siècle, par la recherche de l’attention des médias de masse. On constate ainsi que certains groupes terroristes ont parfaitement su exploiter en ce sens les logiques de fonctionnement du monde médiatique et intégrer l’impact médiatique de leurs actions dès le moment de leur élaboration.

5Dès 1885, Johann Most, anarchiste allemand, affirme ainsi : « ce qui est important n’est pas seulement l’action elle-même, mais aussi l’effet de propagande qu’elle peut entraîner »3. On ne peut cependant réellement parler de « terrorisme médiatique » (Wieviorka, Wolton, 1987) que plus d’un siècle plus tard, avec les détournements d’avions réalisés en septembre 1970, par les membres du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP). Ces attentats ont en effet été pensés pour leur potentiel médiatique (Rabaté, 2003). Pendant toute la durée de la prise d’otage, sur l’aéroport de Dawson’s Flieds, à Zarka, dans le désert de Jordanie, le commando s’est en outre attaché à faciliter la médiatisation de l’opération, au niveau international à travers la réalisation de communiqués et de conférences de presse, d’organisation de visites de l’« aéroport de la révolution » ou d’interviews d’otages. De fait, les chaînes de télévision du monde entier relatent jours après jours l’évolution de la situation (Wieviorka, Wolton, 1987). La prise en compte de la dimension médiatique du terrorisme, par les groupes terroristes eux-mêmes, franchit une nouvelle étape avec la prise d’otages des athlètes israéliens durant les jeux olympiques de Munich de 1972, par des membres de l’organisation palestinienne Septembre noir. Ce qui apparaît comme une stratégie médiatique très pensée s’applique alors à un événement hautement médiatisé : les jeux olympiques d’été. Mais c’est aussi en direct que les chaînes de télévision vont rendre compte de la prise d’otages. Presque 30 ans plus tard, les attentats du 11 Septembre 2001 témoignent d’une recherche de spectacularisation encore plus poussée visant à capter l’attention des médias internationaux. La manière dont l’organisation Al-Qaeda va communiquer suite à ces attentats indique aussi une connaissance fine des évolutions contemporaines du paysage médiatique mondial, spécialement pour ce qui concerne la montée en puissance de la chaîne Al-Jazzera, dans le monde arabe (Miles, 2006 ; Lamloum, 2004 ; Miladi, 2005).

6Cependant, les stratégies médiatiques qu’Al-Qaeda déploie témoignent également d’un mouvement naissant d’autonomisation de la communication des groupes terroristes par rapport aux mass-médias traditionnels. Cette tendance de fond découle à la fois d’un certain nombre d’évolutions techniques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, des usages qui leur sont associés, de l’appropriation de celles-ci et de la compréhension de ces usages par certains groupes terroristes. L’autonomisation de la communication des groupes terroristes par rapport aux médias de masse traditionnels constitue actuellement l’élément le plus remarquable de l’évolution de la problématique de la médiatisation du terrorisme, qu’il renouvelle profondément.

…à une autonomisation progressive des médiations journalistiques

7Dès les années 1990, certains groupes terroristes, Al-Qaeda spécialement, ont manifesté leur volonté de s’affranchir – en partie – des médiations journalistiques, via l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Il s’agissait alors de produire et de diffuser cassettes vidéo et revues (Thomas, 2006). Cependant, grâce au déploiement massif d’Internet et à une accessibilité toujours plus forte des technologies du numériques, cette communication sans filtre va charger d’échelle. Avec l’avènement d’Internet, la question de l’accès à l’espace public est bouleversée. Alors que les médias de masse possédaient un quasi-monopole de la publicisation des faits, Internet a permis la multiplication des canaux d’information à grande échelle (Dahlgren et Relieu, 2000), en dehors des médiations journalistiques. Parallèlement, les évolutions rapides des technologies numériques dans le domaine de l’audiovisuel et de l’édition permettent de plus en plus facilement à l’amateur de capter des images et de les travailler de manière presque professionnelle, pour un coût de plus en plus limité. Qu’on pense par exemple aux possibilités de captation vidéo offertes par la majorité des téléphones portables, à la simplicité d’usage de nombreux logiciels de montage ou de mise en page, au mouvement continu de miniaturisation des caméras de qualité professionnelle, etc.

8Or, on constate que des groupes comme Al-Qaeda et surtout Daech, exploitent actuellement parfaitement l’ensemble de ces évolutions. S’appuyant aussi sur la culture de la liberté d’expression, principe fondateur du web, et la difficulté technique de contrôle des données échangées, ils s’adressent aujourd’hui directement au public et à large échelle. Il s’agit pour ces groupes d’utiliser les possibilités réticulaires d’Internet à la fois pour communiquer au sein de leur propre réseau et à l’extérieur de celui-ci.

9Il est par exemple intéressant de remarquer que le fait de filmer l’acte commis, à l’aide de caméras portatives subjectives de type Gopro, constitue aujourd’hui un point commun à de nombreuses opérations terroristes4. Mais ce sont sans doute les vidéos produites et diffusées par Daech, qui illustrent de la manière la plus saisissante la façon dont certains groupes terroristes ont su avantageusement se saisir des évolutions dans le domaine des TIC. Daech produit en effet lui-même des vidéos, dont certaines témoignent d’un travail de conceptualisation et de réalisation important, comme les vidéos regroupées sous le label « 19HH », réalisées par Omar Diaby5 (également connu sous le pseudonyme d’Omar Omsen) et initialement diffusées via sa chaîne Youtube. L’une de ces vidéos « destination la terre sainte » repose ainsi sur un montage travaillé mêlant vidéos d’archives issues de reportages télévisés, discours de prédicateurs, prises de parole d’Omar Diaby lui-même dont le visage est flouté, images fixes et incrustation de textes. La bande-son qui accompagne ces images est elle-même travaillée alternant sons et musiques évoquant la spiritualité, l’orient ou une forme d’aventure. D’une manière générale, les codes mobilisés sont ceux de la culture populaire contemporaine, faisant référence à l’univers esthétique du cinéma hollywoodien, à celui de certains clips de rap ou des jeux-vidéos (Thomson, 2014). En dépit de la volonté affichée par les gouvernements de nombreux pays, ces vidéos sont facilement accessibles via des sites de partage vidéo et circulent aisément sur la toile, via les réseaux sociaux dont Daech semble faire un usage stratégique important. En cela ces supports de communication font parfaitement écho aux pratiques médiatiques actuelles des jeunes occidentaux (Octobre, 2014, Kervella, Loicq, 2015) qui apparaissent comme l’une des cibles de l’organisation pour ce qui est de sa communication.

10Or, la possibilité pour ces groupes terroristes de déployer sans intermédiaire, à grande échelle, ce qui peut apparaitre comme une forme propagande au sens que donne à ce terme Emmanuel Taïeb6 (Taïeb, 2010), a également un impact sur la manière dont les médias d’information traditionnels rendent compte du terrorisme.

11D’une part, on peut penser que cette autonomisation progressive de leur communication par rapport aux médias de masse entraîne une redéfinition des rapports de ces derniers aux journalistes ce qui, parallèlement, oblige à penser le caractère polysémique du mot « média ». De fait, un groupe terroriste comme Daech ne peut actuellement certainement pas se passer des médias, envisagés comme canaux de diffusion, mais beaucoup plus qu’avant des journalistes. Il est d’ailleurs intéressant de noter la coïncidence entre le déploiement d’une communication directe, massive, par certains groupes terroristes et la multiplication des violences commises à l’encontre de journalistes par ces mêmes groupes – dont plusieurs exécutions ayant fait l’objet de captations vidéo - depuis le début des années 20007. En reprenant une classification établie par Dominique Wolton et Michel Wieviorka à la fin des années 1980, on constate ainsi que le mode de relation entre terroristes et journalistes relève certes toujours des « stratégies médiatiques » – lorsque des terroristes recherchent l’attention des médias de masse, mais aussi, de plus en plus, de la « rupture » – lorsqu’ils considèrent les journalistes comme des ennemis. Or, ce que ce qui se donne ici à voir est bien, en creux, l’importance symbolique des médiations journalistiques. Lorsque les journalistes produisent eux-mêmes des images, des discours à propos du terrorisme, ils peuvent instaurer une distance par rapport aux stratégies pensées par les groupes terroristes. En « in-formant », ils ont la possibilité de donner du sens, de filtrer, de sélectionner, de remettre en perspective, etc. La question est alors de savoir dans quelle mesure le fonctionnement actuel des médias d’information traditionnels, c’est-à-dire l’état des conditions de production de l’information, permet aux journalistes de jouer pleinement ce rôle de médiateur, au regard des attentes des citoyens et de leur place dans le fonctionnement normal des démocraties8.

12D’autre part, les médias d’information qui abordent le terrorisme, sont désormais confrontés à l’épineuse question du traitement à réserver à ces vidéos auto-produites. Si la question de la place à accorder aux actions de groupes terroristes - au risque de leur procurer la publicité qu’elles visent - a toujours irrigué les débats sur la médiatisation du terrorisme, ceux-ci sont renouvelés par l’accessibilité de ces vidéos, sur Internet. Que montrer, comment le faire, lorsque ces vidéos sont diffusées sur Internet ? Or, il est frappant de constater la variabilité des positions éditoriales adoptées à ce sujet d’un média à l’autre ou d’une vidéo à l’autre, qui plus est lorsque l’on dépasse le cas des médias français. En France, les médias traditionnels se sont par exemple toujours refusés à montrer des exécutions d’otages, mais il est courant d’évoquer leur existence et de les décrire plus ou moins brièvement. Certains médias américains ont fait d’autres choix. Dès 2002, la chaîne américaine CBS avait ainsi diffusé des images de la vidéo de l’exécution du journaliste Daniel Pearl. En 2014, les tabloïds new-yorkais, New York post et Daily News, ont placé sur leur « Une » une photo de celle de James Folley. Dans les deux cas il s’agissait, d’après ces médias, de montrer l’horreur, au nom d’un discours de dévoilement du réel9. La largeur du spectre des positions éditoriales constatées invite à penser la multiplicité des facteurs permettant de saisir les choix effectués. Savoir comment, et si, il faut évoquer ou montrer ces images interroge en effet à la fois la représentation que les journalistes se font de leur métier, de leur rôle au sein des sociétés démocratiques, et une fois encore, les conditions matérielles de l’exercice de l’écriture de l’actualité. Les choix éditoriaux réalisés ne peuvent en outre être correctement appréhendés que replacés dans un contexte socio-historique précis, celui d’une crise des modèles économiques des médias traditionnels et des mutations des pratiques informationnelles d’une partie du public, pour qui Internet et les réseaux sociaux deviennent des sources d’information premières.

13Au terme de cette réflexion, il semble indéniable que la problématique de la médiatisation du terrorisme connait aujourd’hui des évolutions majeures, ce qui invite à développer des projets de recherche qui l’examinerait à nouveaux frais. Dans cette perspective, il serait d’ailleurs intéressant d’étendre le champ de l’analyse jusqu’au public, figure centrale de cette problématique, mais qui ne se donne à voir qu’en creux dans beaucoup des travaux menés sur la question. Il pourrait alors s’agir de confronter les pratiques informationnelles effectivement déployées pour s’informer sur le terrorisme, aux perceptions et jugements formulés sur le traitement journalistique de ce sujet. Ce qui semble, a priori, relever du paradoxe, pourrait alors conduire à questionner de manière plus large, et donc plus féconde, le continuum terrorisme, médias et démocratie10.

Bibliographie

Dayan Daniel, La terreur spectacle : terrorisme et télévision, Bruxelles : de Boeck, 2006, 317 p.

Garcin-Marrou Isabelle, Terrorisme, médias et démocratie, Lyon : PUL, 2001, 148 p.

Thomas Dominique, « La communication des jihadistes: du londonistan à Internet », Maghreb-Machrek, n° 188, été 2006, pp. 33-44

Thomson David, Les Français jihadistes, Paris : Les arènes, 2014, 256 p.

Wieviorka Michel, Wolton Dominique, terrorisme à la Une : média, terrorisme et démocratie, Paris : Gallimard, 1987, 259 p.

Notes

1 Les décisions complètes du CSA en la matière sont consultables sur le site internet du CSA (csa.fr)

2 Précisons que dans cet article nous qualifions de « terroriste » un groupe ou un individu pouvant être dénommé comme tel, c’est à dire « pouvant être qualifié de terroriste ». Nous sommes parfaitement conscients de la dimension argumentative, péjorative et discutée de cette étiquette (voir Duez, 2002 ; Kören, 1996 ; Sommier 2000). Nous l’utilisons ainsi afin de faciliter la lecture de l’article.

3 John MOST, « Advice for Terrorist », in Terrorism Reader, W. Laqueur Ed., New York, Méridian, 1978, p. 10. Cité par Dominique Wolton et Michel Wieviorka, Terrorisme à la Une, p. 41.

4 Citons par exemple les auteurs d’attentats suivants : Chérif et Saïd Kouachi, Amedy Coulibaly (7 et 9 janvier 2015, Paris), Mohamed Mehra (mars 2012, Toulouse et Montauban), Anders Breivik (juillet 2011, Utøya, Norvège). Ce dernier jugeait dans ses nombreux écrits préparatoires que la caméra Gopro devait faire partie de l’ « arsenal » de ceux qu’ils nommaient les «chevaliers justiciers» (Le Figaro, 12 janvier 2015).

5 La mort d’Omar Diaby a été annoncée depuis la Syrie en août 2015.

6 Emmanuel Taïeb propose de définir la propagande comme « un message, de forme discursive ou factuel, mensonger ou vrai du point de vue de son émetteur, dont l’identification de la source, conjuguée à l’analyse propre du contenu, laisse supposer qu’il est partial, orienté, et qu’il n’inclut pas de contrepoint à ce qu’il contient. ». Avec cette définition, il s’agit pour l’auteur de dépasser l’ « alternative définitionnelle entre une propagande déduite de ses effets supposés, et une propagande permanente entretenue par un système médiatique qui s’en ferait le relais ».

7 Augmentation du nombre de journalistes retenus en otage ou assassinés : rapports annuels de l’ONG Reporters Sans Frontière (RSF).

8 Les critiques que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a adressées aux médias audiovisuels français, à propos de leur traitement des attentats ayant frappé Paris au début du mois de janvier 2015, pointaient ainsi par exemple le poids de la production d’informations en continu sur la qualité du travail journalistique. Elles soulevaient parallèlement la question de l’impact des logiques concurrentielles intramédiatiques sur les choix éditoriaux effectués.

9 http://www.huffingtonpost.co.uk/2014/08/20/new-york-post-james-foley-beheading_n_5694225.html

10 En référence à l’ouvrage d’Isabelle Garcin-Marrou GARCIN-MARROU Isabelle, Terrorisme, médias et démocratie, Lyon : PUL, 2001, 148 p.

Pour citer ce document

Amandine Kervella, «Repenser la médiatisation du terrorisme», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 12-Varia, DANS L'ACTUALITÉ,mis à jour le : 11/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=394.

Quelques mots à propos de : Amandine Kervella

Université Lille 1, laboratoire GERIICO