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DANS L’ACTUALITÉ

Nicolas Malais

Des réseaux sociaux littéraires à la mutation des pratiques professionnelles en bibliothèque

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Texte intégral

1Les bibliothèques, que l’on pouvait considérer autrefois comme « emmurées », bénéficient aujourd’hui de toutes les possibilités ouvertes par le numérique et notamment par les réseaux sociaux. Le succès de ces réseaux depuis l’avènement du web 2.0 ne se dément pas : ils participent des modalités du faire vivre et du vivre ensemble la culture littéraire sur Internet, avec les désormais traditionnels sites, blogs et forums thématiques. Ce qui nous frappe c’est qu’aux réseaux sociaux classiques comme Twitter et Facebook, s’ajoutent désormais des communautés de lecteurs en ligne fondées sur l’intérêt et la passion pour la création, la découverte des œuvres et des auteurs. Ce type de réseau social numérique – spécifiquement littéraire – s’est développé ces dernières années, avec les succès notamment de Babelio, Goodreads ou encore Libfly. Ces réseaux intéressent particulièrement les bibliothèques et participent de leurs mutations. En effet ils apportent aux bibliothèques des outils nouveaux pour la recommandation des ouvrages, pour la classification en ligne ainsi que pour l’établissement et l’entretien de communautés de lecteurs. Comment ces réseaux influencent-ils aujourd’hui l’organisation et le fonctionnement des bibliothèques ? Comment participent-ils d’une nouvelle forme de médiation – numérique – et de la redéfinition du métier de bibliothécaire ?

Des réseaux sociaux littéraires avant les réseaux sociaux littéraires

2Y avait-il des réseaux sociaux littéraires avant nos jours ? La réponse est oui, bien sûr. Il suffirait d’évoquer les salons littéraires comme celui de Madame de Rambouillet au xviie siècle : la sociabilité littéraire n’est pas une nouveauté. Plus proche de nous, les clubs de lecture du xixe siècle paraissent être les véritables ancêtres des communautés de lecteurs - qui en sont une sorte de remise au goût du jour. Sauf qu’il n’est plus nécessaire de se réunir en un endroit donné : les lecteurs peuvent se retrouver depuis n’importe quel endroit - à partir du moment où ils sont connectés à Internet.

3Au xixe siècle les lectures publiques et les veillées littéraires étaient des pratiques populaires : il s’agissait déjà pour les liseurs d’animer une communauté et de réunir un public autour de la lecture. Ces pratiques de lecture collective étaient alors souvent le fait de bibliothèques populaires. Il serait utile de revenir par exemple sur les travaux de Noë Richter sur la lecture publique et les bibliothèques populaires dans une perspective comparatiste avec les réseaux sociaux littéraires d’aujourd’hui1. Les clubs de lecture étaient déjà, bien sûr, des réseaux de sociabilité et Jean Macé, cité par Richter, les définissait comme « moitié lecture, moitié conversation » (Richter, 1978) : on n’est pas très loin des communautés de lecteurs d’aujourd’hui. Les réseaux sociaux littéraires sont ainsi les lointains descendants de ces clubs et naissent du même effort de réunir des publics autour du livre – effort qui fut par ailleurs largement soutenu par la presse littéraire populaire du 19e.

4Les rapports entre sociabilité littéraire et bibliothèques sont également de l’histoire ancienne. On pourrait prendre comme exemple le salon de l’Arsenal qui réunissait autour de Charles Nodier à la bibliothèque de l’Arsenal toute la première génération romantique : on peut citer Dumas, Hugo, Balzac, Lamartine ou Delacroix. La sociabilité littéraire du Cénacle de l’Arsenal était faite de réunion d’écrivains, d’échanges autour de lectures et de débat d’idées. Une gravure célèbre de Nadar, datant de 1854, le « Panthéon Nadar » représente bien ce réseau de sociabilité entre poètes, romanciers, historiens, publicistes et journalistes au xixe siècle.

5Des réseaux plus spécialisés existaient alors également en bibliothèque. À l’Arsenal se réunissaient dans les années 1830 des bibliophiles et des sociétés de bibliophiles : le lieu était soutenu par des organes de presses ou des revues, comme le Bulletin du Bibliophile, où les lecteurs et les érudits pouvaient déjà échanger via une rubrique de courrier des lecteurs. Si les réseaux sociaux littéraires d’aujourd’hui s’inscrivent dans une économie – notamment celle de la prescription – cela n’est pourtant pas forcément nouveau : on mélangeait déjà les genres au xixe siècle ; la bibliothèque l’Arsenal apportait ainsi déjà son soutien à des commerces comme l’édition et la librairie ancienne qui eux-mêmes participaient de la promotion. Qui eux-mêmes participaient de la promotion de l’Arsenal ainsi que de la valorisation de ses fonds. On retrouve ainsi, déjà, au xixe siècle quelques-unes des problématiques « très modernes » de la sociabilité littéraire et des réseaux. Simplement, la médiation utilise aujourd’hui des outils numériques.

Réseaux sociaux et médiation numérique

6Les réseaux sociaux et les communautés de lecteurs ont aujourd’hui une place centrale dans la « médiation numérique » des bibliothèques. La théorisation de ce concept – qui se veut une pratique professionnelle – a été principalement le fait ces dernières années de bibliothécaires, tels Silvère Mercier, Xavier Galaup, Thomas Chaimbault et d’autres. On citera aussi l’ancienne plateforme Bibliolab animée par le groupe de travail Bibliothèques hybrides qui animait une rubrique de la revue de l’ABF2 jusqu’en 2013.

7Silvère Mercier3 a donné une définition largement reconnue par ses pairs de ce qu’est la médiation numérique : « La médiation numérique est une démarche visant à mettre en œuvre des dispositifs de flux, des dispositifs passerelles et des dispositifs ponctuels pour favoriser l’accès organisé ou fortuit, l’appropriation et la dissémination de contenus à des fins de diffusion des savoirs et des savoir-faire. »4

8Pour simplifier il s’agit avant tout de mettre en place des dispositifs de médiation – mais en ligne – et de se servir de ressources numériques pour mettre en avant des contenus choisis par des bibliothécaires. La médiation numérique permet ainsi de promouvoir les bibliothèques en ligne ainsi que de créer et d’animer des communautés. La médiation numérique repose sur des acteurs – les bibliothécaires – et sur des outils : réseaux sociaux, sites internet, blogs, podcasts, tchats, sondages ou concours en ligne, vidéos, etc.

9Les bibliothèques utilisent les réseaux sociaux classiques, type Twitter, Facebook ou encore Pinterest, mais développent également leurs activités sur les réseaux sociaux littéraires. Ces réseaux sont plus qu’un outil parmi d’autres pour animer des communautés : ils fournissent des structures virtuelles qui permettent à ces communautés d’exister véritablement et de se développer. Les réseaux sociaux littéraires et les communautés de lecteurs apparaissent ainsi comme des outils primordiaux dans les démarches de médiation numérique, si l’on suit notamment la définition qu’en donne Xavier Galaup président de l’I.A.B.D5 qui explique que la médiation numérique est une « démarche hybride entre outil de mise en valeur des contenus, outil de communication et outil de relation à l’usager »6.

10Cependant, une bibliothèque reste un lieu physique « classique » avec une communauté d’usagers traditionnels. La volonté de se positionner en ligne, de développer des médiations numériques, s’inscrit toujours dans une politique plus globale de management des bibliothèques. Un des enjeux pour ces dernières, c’est de savoir ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas, ce qui relève d’une démarche de long terme ou de l’effet de mode ; mais aussi de savoir ce qui relève du dire ou du faire ; des bonnes intentions et des réalisations concrètes. Le manque de moyens financiers et humains, le manque de formation des bibliothécaires peuvent freiner la métamorphose des bibliothèques en des lieux hybrides dans un contexte de « dématérialisation progressive des collections, et [de] désintermédiation physique des services proposés aux usagers7. »

11Les ressources des bibliothèques sont aujourd’hui à la fois sur papier, numérisées ou numériques et dans, ou hors la bibliothèque. La bibliothèque numérique et la bibliothèque réelle, l’espace physique et l’espace virtuel, sont désormais articulés. Dans le rapport aux communautés de lecteurs, c’est aussi l’avenir des bibliothèques qui est en jeu. On se demande par exemple déjà, à la bibliothèque de l’université de Cornell – 7,5 millions de volumes et 41 prix Nobel pour l’université elle-même – si la prestigieuse salle de lecture, face aux ressources numériques, pourrait être autre chose dans le futur qu’une sorte de Starbucks amélioré…

12À quoi ressemblera la bibliothèque de Cornell dans dix ans – à un Starbucks de luxe, à un espace web amélioré, ou sera-t-elle essentiellement la même ? Aurons-nous encore besoin de kilomètres de rayonnages, ou devrons-nous plutôt sortir les livres de la bibliothèque et réorganiser son espace ? Devrons-nous augmenter ou réduire les budgets d’acquisition - et nous concentrer sur l’accès en ligne ? Est-ce que les chercheurs de diverses disciplines partagent une même vision sur le sujet ? Et comment peuvent-ils commencer à préparer le futur de la bibliothèque de Cornell ?8

Bibliothèques et Communautés de lecteurs

13Les réseaux sociaux et tous les sites de nature plus ou moins communautaire peuvent être utilisés dans une optique littéraire, qu’on parle de blogs, forums, Twitter, ou Facebook. Cependant, de nouveaux acteurs spécifiquement littéraires ont vu le jour depuis quelques années et se développent rapidement : il s’agit des communautés de lecteurs. On peut distinguer une évolution claire des premières communautés de lecteurs – les proto-réseaux sociaux littéraires à l’image de Zazieweb – à l’apparition des véritables réseaux sociaux du livre, sous leurs premières formes dans les années 2006-2007 pour Goodreads ou Babelio, 2009 pour Libfly – trois entreprises qui se sont grandement développées depuis le début des années 2010.

14Les communautés de lecteurs sont à la fois des réseaux sociaux pour les lecteurs et des services de recommandation et de prescription. Ils agrègent également des contenus très importants autour du livre et sont de véritables bases de données communautaires et participatives, clairement orientées cross-media. Le public est large et les chiffres impressionnent : près de 31 000 membres annoncés sur la page d’accueil de Libfly, près de 150 000 chez Babelio – pour évoquer les réseaux français ; 25 millions de membres sont revendiqués par Goodreads, mais à l’international et en plusieurs langues.

15Il y a bien sûr des différences énormes entre les publics de ces sites. Sans caricaturer à outrance, on constate rapidement que les 15-25 ans amateurs de fantasy ou de Twilight peuvent être vus comme un des publics modèles de Goodreads, tandis que la grande lectrice de 30 à 50 ans est souvent mise en avant par Babelio comme son public type. Il est par ailleurs nécessaire de préciser que sur ces sites tous les utilisateurs ne sont pas actifs et que tous ne sont pas prescripteurs. D’autre part ces plateformes ont des modèles économiques différents. Libfly et Babelio nous intéressent particulièrement, parce que ces sites tirent une partie de leurs ressources de contrats signés avec les bibliothèques, auxquelles ils permettent d’utiliser leurs contenus communautaires.

16Ces sites sont-ils économiquement indépendants ? La question est complexe, car il faudrait définir exactement ce qu’est l’indépendance pour un acteur du web. Reste que Libfly est lié à Archimed éditeur de logiciels pour les bibliothèques ; Goodreads appartient à Amazon, MyBoox appartient au groupe Hachette. Babelio appartient à ses fondateurs, mais sa base de données est dépendante d’Amazon9. D’autres plateformes se sont développées dans le sillage de ces principaux acteurs : Lecteurs. com qui appartient à Orange, Entrée Livre qui appartient à Decitre, Anobii qui appartient au groupe italien Mondadori. On citera également LibraryThing, Livreaddict, SensCritique… Tous ces sites font une large place à des systèmes de prescription, d’évaluation, de validation, de reconnaissance de et par les utilisateurs.

17Les bibliothèques ont aujourd’hui un intérêt fort pour ces communautés et les bibliothécaires eux-mêmes peuvent en être membres – pour eux-mêmes ou à titre professionnel. Les outils nouveaux qu’ils apportent – recommandation, classification, établissement de communautés - sont très utiles pour les entreprises de médiation numérique des bibliothèques. Un des regrets les plus fréquents des bibliothécaires chargés de ce nouveau type de médiation est cependant que Babelio aurait dû être inventé par des bibliothécaires10. La fonction première de Babelio était de permettre à des particuliers de classer et de partager leurs livres et non d’être un service aux bibliothèques. Cet aspect s’est développé peu à peu et aujourd’hui les bibliothèques enrichissent notamment leurs catalogues de critiques de lecteurs grâce à ce type d’outils.

Vers une redéfinition de l’identité professionnelle des bibliothécaires et de leurs métiers

18Les communautés de lecteurs participent à la redéfinition de l’identité des bibliothèques et du métier de bibliothécaire. Le web 2.0 transforme l’indexation, qui devient parfois indexation personnelle ou folksonomie, entre partage de signets et nuages de tags qui concurrencent quelque peu les classiques classifications bibliothécaires ou les complètent. Il y a une liberté totale dans les mots-clefs choisis et aucun thésaurus. La recommandation, la prescription numérique se retrouvent également au cœur de cette redéfinition du métier de bibliothécaire. Les réseaux sociaux déplacent la prescription d’une certaine verticalité, assez traditionnelle, à une horizontalité, très claire, où les bibliothécaires et leurs lecteurs se placent au même niveau. Cela est vrai aussi bien pour les médiathèques que pour les bibliothèques patrimoniales. Cela est valable plus largement pour l’ensemble des réseaux sociaux. On peut prendre l’exemple de Gallica dont le compte Twitter pointe essentiellement vers les documents qu’il prescrit. Gallica se présente en ces termes : « Gallica est la bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires. Suivez les nouveautés de Gallica et découvrez les trouvailles des #Gallicanautes. »11 Gallica met ainsi en avant l’importance de ses usagers dans sa politique prescriptive12, et considère comme un état de fait un processus prescriptif horizontal sollicitant la collaboration de ses usagers. Les usagers des bibliothèques s’affranchissent ainsi des systèmes de validation traditionnels.

19On peut au passage se demander qui sont les participants à ces réseaux et qu’est ce que sous-tend pour eux l’idée de critiquer en ligne ? Critiquer pour partager ses lectures, pro bono ? Recommander pour exister ? Recherche de pouvoir symbolique ? Et qu’en est-il des rencontres réelles ? Libfly soutient des événements autour de l’édition avec la Voie des indés, tandis que Babelio organise par exemple des pique-niques.

20On assiste aujourd’hui de par ce lien de plus en plus ténu entre les bibliothèques et les réseaux sociaux littéraires, à une redéfinition de l’identité professionnelle des bibliothécaires. La veille numérique tout comme la médiation numérique occupe désormais une partie importante de leur travail et de nouveaux métiers naissent en bibliothèques, notamment la fonction de community manager, qui au-delà du partage des tâches, peut devenir une fonction à plein temps. Plus largement il s’agit d’un infléchissement des pratiques professionnelles de l’ensemble des bibliothécaires. On peut présumer ainsi raisonnablement, aujourd’hui, que cette large redéfinition des métiers et des missions des bibliothèques n’en est qu’à son commencement.

Bibliographie

CHAIMBAULT Thomas, La bibliothèque hybride et les services aux publics, http://www.slideshare.net/Faerim/outils-de-publications-et-de-partages-en-bibliothques-applications. Consulté le 15/2/2015.

GALAUD Xavier, « Développer la médiation documentaire numérique », http://mediationdoc.enssib.fr/lire-en-ligne/sommaire/mode-demploi. Consulté le 15/2/2015.

HATCHUEL Armand, « Les marchés à prescripteurs : crise de l’échange et genèse sociale » in L’inscription sociale du marché, Paris, L’Harmattan, 1995.

L’équipe@GallicaBnF, « Une bibliothèque numérique sur les réseaux sociaux », BBF, n° 5, 2012, pp. 31-38, http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2012-05-0031-007. Consulté le 15/2/2015.

RICHTER Noë. « Aux origines de la lecture publique », BBF, n° 4, 1978, http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1978-04-0221-001. Consulté le 15/2/2015.

WIART Louis, 2014, « Lecteurs, quels sont vos réseaux ? », http://www.inaglobal.fr/edition/article/lecteurs-quels-sont-vos-reseaux. Consulté le 15/2/2015.

Notes

1 RICHTER Noë. Aux origines de la lecture publique. BBF, 1978, n° 4, 1978, http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1978-04-0221-001. Consulté le 15/2/2015.

2 http://www.abf.asso.fr/2/68/192/ABF/bibliotheques-hybrides-presentation. (Consulté le 15/2/2015).

3 Chargé de la médiation et des innovations numériques à la Bibliothèque Publique d’Information du Centre Pompidou à Paris.

4 http://www.bibliobsession.net/2010/03/03/mediation-numerique-en-bibliotheque-une-definition. (Consulté le 15/2/2015).

5 Interrrassociation archives bibliothèque et documentation.

6 http://mediationdoc.enssib.fr/lire-en-ligne/sommaire/mode-demploi

7 Source : Thomas Chaimbault (Enssib), http://www.slideshare.net/Faerim/outils-de-publications-et-de-partages-en-bibliothques-applications. Consulté le 15 février 2015.

8 The Future of Research Libraries and What it Means for Cornell », [« Le futur des bibliothèques de recherche, et ce que cela implique pour Cornell »], texte de présentation par l’université de Cornell d’une conférence vidéo du 31 mars 2013 : http://www.cornell.edu/video/the-future-of-research-libraries-and-what-it-means-for-cornell, consulté le 15 février 2015.

9 Babelio ne peut donc proposer l’achat de livres que via Amazon. D’après les fondateurs du site, Électre, base bibliographique française éditée par le Cercle de la librairie refuse de leur fournir sa base de données à des conditions financières acceptables…

10 Source : Franck Queyraud : http://www.lettresnumeriques.be/2013/03/01/franck-queyraud-babelio-aurait-du-etre-invente-par-des-bibliothecaires/

11 Source : https://twitter.com/GallicaBnF, consulté le 15 février 2015.

12 Voir notamment sur le sujet l’article suivant de L’équipe@GallicaBnF, « Une bibliothèque numérique sur les réseaux sociaux », BBF, 2012, n° 5, p. 31-38. Disponible en ligne : http://bbf.enssib.fr, consulté le 15 février 2015.

Pour citer ce document

Nicolas Malais, «Des réseaux sociaux littéraires à la mutation des pratiques professionnelles en bibliothèque», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 11-Varia, DANS L’ACTUALITÉ,mis à jour le : 15/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=484.

Quelques mots à propos de : Nicolas Malais

Pôle des métiers du livre de St Cloud. Université Paris Ouest Nanterre La Défense. C.S.L.F (Centre des sciences de la littérature en langue française)