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AXE 2
Des mutations de l’espace public à la notion de publicisation
1C’est à partir de la notion « d’espace public » que cet axe s’est constitué avec pour ambition de revisiter la notion à la lumière des mutations contemporaines. La notion a donné lieu à des travaux de recherche et à des thèses, remettant en cause la dimension normative posée par la thèse d’Habermas.
2L’expression a établi, dès son origine au xviiie siècle, des liens étroits avec les journaux, la critique artistique et littéraire, et la formation de l’opinion publique. Les médias ont contribué à l’émergence d’une sphère de discussion et d’argumentation marquée par des oppositions, des tensions et des rapports de force. La notion a été nourrie par la publication de la thèse de Jürgen Habermas, l’Espace Public, Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise1, au sein de laquelle l’auteur met en évidence le « processus au cours duquel le public constitué d’individus faisant usage de leur raison s’approprie la sphère publique contrôlée par l’autorité et la transforme en une sphère où la critique s’exerce contre le pouvoir de l’État2 ». La « sphère publique politique » correspond à une phase de développement du capitalisme, et plus particulièrement de la bourgeoisie à la recherche d’espaces de discussion et de critiques des décisions du pouvoir en place. La presse se présentant comme le support privilégié de la circulation des idées et de la formation de l’opinion publique, la notion a été retravaillée par les Sciences de l’information et de la communication et plus particulièrement par le Gresec. L’expression a été questionnée au sein d’un ouvrage paru en 1995, L’espace public et l’emprise de la communication, rassemblant les contributions de chercheurs en sciences humaines et sociales, à la suite d’un séminaire initié par l’unité de recherche. L’objectif de cette publication était « d’engager par des approches pluridisciplinaires l’analyse des nouvelles formes que revêt l’espace public du fait, en particulier, de l’emprise qui tend à se généraliser, de la communication sur l’ensemble de la société3 ». Les principales contributions de l’ouvrage confrontent la référence initiale à l’espace public à des approches contemporaines et critiques, soulignant les recompositions en cours et se dégageant de la vision idéale et normative première. Ainsi les auteurs ne limitent-ils pas l’espace public à la sphère politique telle qu’elle est habituellement définie à travers le Parlement, les médias nationaux, les hommes politiques et les partis. L’entreprise, l’école, la santé par exemple forment des sphères de l’activité sociale qui constituent des espaces « partiels4 » constitués de rapports de domination et de conflits entre des intérêts politiques et économiques contradictoires ou encore de rapports de pouvoir moins visibles mais disposant d’une forme de symbolisation plus diffuse5.
3Le secteur des sciences et des techniques a constitué un terrain de recherche particulièrement riche et a donné lieu à plusieurs recherches. L’analyse de « débats participatifs » dans le cadre des nanosciences et des nanotechnologies, organisés au niveau de l’agglomération grenobloise et développés ensuite dans d’autres agglomérations (la région Ile de France par exemple), a mis en évidence le fait que cette expérience des procédures participatives – présente dans d’autres domaines – laisse place à des stratégies des pouvoirs locaux ou nationaux qui reposent sur la valorisation de leurs actions mais également sur des modalités de fermeture et de contrôle de l’Espace public local. Nous avons ainsi observé un double mouvement : celui de la faible participation des médias généralistes et celui de la montée en puissance de différentes instances publiques (collectivités territoriales, secteur de la recherche, médiation scientifique) accompagnée d’une diversité de stratégies narratives (vulgarisation, communication politique, études économiques…). La multiplication des acteurs et des actions est ainsi trompeuse : « les objectifs poursuivis ont peu à voir avec le débat public ou indirectement seulement. Ainsi, l’espace public scientifique se trouve à la fois éclaté, tiraillé entre des forces divergentes et dépourvues d’instance incitatrice forte et légitime du point de vue de l’animation du débat et de la formation d’une opinion publique6 ». L’espace de discussion et d’opposition est donc limité pour plusieurs raisons : construction d’une autorité scientifique à partir d’une posture de légitimité et d’autonomie du secteur scientifique, acculturation et préparation des esprits plutôt que développement d’une posture critique ou questionnante, stratégies d’acteurs (élus locaux et acteurs socio-économiques) cherchant la clôture du débat… La proximité des journalistes scientifiques vis-à-vis de la « communauté scientifique » contribue à la faiblesse de ce dialogue et plus généralement d’une sphère publique scientifique. Cette « proximité » trouve différentes explications : par exemple une formation, commune aux différents acteurs, ce qui a pour conséquence l’adoption de formats d’écriture, de postures de raisonnement, de visions « positivistes » du rapport de la science aux activités sociales, sans distanciation critique. Elle contribue ainsi à maintenir à l’écart la sphère scientifique de tout type de questionnement et de remise en cause. Ainsi, le champ scientifique souligne la manière dont sa mise en public par les médias (qu’ils soient traditionnels ou numériques) limite la mise en débat ; le débat public sur les questions scientifiques se heurtant à quelques spécificités : fugacité des questionnements publics, ambiguïtés des procédures de concertation, faible participation des médias généralistes, domination des savoirs experts…
4Le domaine de la santé a également donné lieu à une analyse sur les modalités de constitution d’un espace public. Ayant des rapports étroits avec le champ scientifique, il se caractérise « par un poids tout particulier de l’expertise médicale et de la technicisation des savoirs ainsi que par une marchandisation des dispositifs, une spécialisation des journalistes, et une implication des pouvoirs publics nationaux et locaux, qui rendent absentes les conditions habituelles requises pour la constitution d’espace public »7. Animé par deux types de sphères : l’une sociétale et l’autre spécialisée, il offre, de ce fait, l’opportunité d’étudier leur confrontation. La première est, en grande partie, animée par les médias et la presse d’information générale, la seconde l’est par les médias spécialisés propres à la communauté scientifique. L’étude des relations entre ces deux sphères illustre les tentatives de la seconde pour maîtriser la première. L’enjeu reste le contrôle par les scientifiques de l’espace public sociétal et cela sous différentes formes : encadrement des prises de paroles, discours d’autorité, maîtrise de l’information. Les informations médicales dans les médias sont particulièrement révélatrices de ce poids des institutions scientifiques. Le plus souvent, la caution apportée par une publication préalable dans une revue scientifique constitue une condition indispensable à une diffusion dans les médias, du moins la légitimité des modalités de sélection des articles scientifiques retenant l’attention des journalistes. Le champ des médias est un enjeu pour le contrôle de l’espace public. D’ailleurs, une partie des critiques des scientifiques vis-à-vis des médias et des journalistes peut se lire comme un refus de l’autonomie de ce champ, le dénigrement s’inscrivant dans une stratégie de conservation de pouvoirs. Ainsi la place de la santé dans la sphère publique, renforcée par les actions de prévention, par la presse de vulgarisation médicale, par la transformation des émissions télévisées de santé ou encore par l’essor des sites internet, ne conduit-elle pas à la création d’un espace public de la santé. On le voit, ces champs possèdent des points communs : structuration de la professionnalisation, spécialisation des journalistes, thématisation des supports, place des services de l’État dans l’application de politiques publiques, actions publiques territorialisées, maillage par des associations ou par des collectifs, figures de l’autorité savante, arrimage à la quotidienneté, production d’informations publiques. Certes chaque secteur possède des spécificités, cependant des éléments transversaux apparaissent : la forte capacité des instances de pouvoirs institués (et de leurs figures) à maîtriser leurs paroles publiques et à cadrer l’émergence de problèmes d’une part, l’importance des collectifs, l’autonomisation de leur expertise d’autre part.
5Cependant les nouvelles modalités d’intervention dans la sphère publique des « contre-publics », et leurs modes innovants de production et de diffusion d’informations, le contournement et le détournement des médias locaux et des productions institutionnelles, la constitution d’une expertise spécifique individuelle ou collective permettent de s’interroger sur la réalité d’un espace public partiel. Ainsi, pour Bernard Miège, « sous l’influence des médias de masse et en raison de l’usage croissant des techniques nouvelles de la communication dans presque toutes les organisations sociales, des changements en profondeur sont en cours : l’espace public est ainsi élargi, diversifié et fragmenté, tandis qu’il est de plus en plus régulé par des normes marchandes8 ». Les analyses portant sur les sciences et les techniques, la santé, les dispositifs de participation mis en œuvre dans le domaine de l’environnement ou de l’urbanisme ont conduit le Gresec à s’interroger sur la formation d’espaces publics partiels et à considérer les dimensions sociétales de l’espace public, c’est-à-dire « l’extension des questions sociétales prises en compte ou « traitées » par l’espace public9 ».
6Il s’agit, dans cette démarche, de renouveler les approches concernant l’Espace public notamment à travers la mise en exergue des modalités de publicisation de questions de plus en plus sociétales. Les situations observées indiquent une interpénétration croissante des sphères d’activités et une complexification de la médiatisation (le recours à des outils, à des réseaux de communication et à des dispositifs). Médiatiser ainsi recouvre la « mise en médias par laquelle les contenants et les contenus se conjuguent10 ». Le processus de publicisation renvoie plus directement à l’Espace public, il indique l’intérêt de traiter des formes de communication sous l’angle des rapports de force entre les acteurs, il souligne les modalités de construction de la Publicité de tel ou tel sujet. La question théorique ainsi abordée porte sur les caractéristiques d’un espace public contemporain sociétal. Nous reprenons ainsi sur les travaux de Paul Beaud lorsqu’il propose une lecture attentive des « faits de société » ou lorsqu’il suggère une « ethnologie générale du quotidien » pour observer la politisation du social ou l’objectivisation du social.
7De cette manière, se précise l’orientation scientifique actuelle de l’axe : il s’agit de s’appuyer sur l’hypothèse formulée par Paul Beaud (lui-même reprenant les travaux d’Yves de la Haye dans Dissonances, p. 87-89) soulignant le « passage d’un espace public dominé par le politique, avec pour lieux d’objectivation le système parlementaire et la presse, à un espace public dominé par la question sociale, le contournement de ces rapports par de nouvelles catégories d’organisation de la représentation de la société ». (p. 126 de la thèse de doctorat). L’objectif est de prolonger l’idée pas seulement en étudiant la place des questions sociétales dans l’espace public politique mais en considérant que ce sont les questions sociétales qui reconfigurent la sphère publique contemporaine. Pour ce faire, il s’agit à la fois de distinguer et d’articuler les notions de publicisation de celle de médiatisation. Le choix de ces notions évite une dimension trop normative de l’espace public et trop marquée par la conception proposée par Habermas, intègre plus nettement la place des médias et des nouveaux médias dans la mise en visibilité de thématiques, enfin envisage les dimensions sociétales – et pas uniquement politique – de l’espace public et plus généralement sa pluralité.
8Les principaux résultats se présentent ainsi.
9Le déploiement des débats publics ou de procédures de concertation dans des secteurs fort divers (santé, sciences, environnement…) a bien été constaté et s’explique en grande partie par leur institutionnalisation. Celle-ci revêt deux dimensions : ce sont le plus souvent les pouvoirs institués (services de l’État, collectivités territoriales) qui les développent et qui en sont à l’origine. Du même coup, les démarches suivent une normalisation des procédures et conduisent à instituer les acteurs impliqués dans les dispositifs participatifs.
10La généralisation de la participation nécessite une analyse fine des supports d’information et de communication pour montrer en quoi elle s’accompagne de cadrages des expressions et de valorisation des pouvoirs institués. Les travaux ont ainsi mis l’accent sur les faiblesses de ces procédures, souvent obéissant à des logiques contradictoires (contradiction entre la volonté de promouvoir la participation des individus ou des collectifs à des projets et la dimension restreinte et cachée des choix décisionnels, par exemple) ou à de fortes limites : par exemple la faiblesse d’une information alternative aux documents officiels, l’imposition d’un dispositif par les pouvoirs en place et l’absence de discussion avec les associations ou autres collectifs sur ce même dispositif, la construction d’une figure de l’habitant ou du citoyen sans prise en compte des différentes structures de médiation (médias et nouveaux médias, associations et collectifs, organisations). Les activités participatives donnent lieu à une valorisation de leurs dispositifs plus qu’à une valorisation de leur objet même.
11L’espace public demeure bien partiel et limité mais la mise en visibilité de questions sociétales se renforce sous des formes complexes et ambivalentes, le plus souvent fortement maîtrisées. La communication des institutions publiques (la communication publique) et les médias (dont les nouveaux médias) prennent une part importante dans ce processus de production institutionnelle, ou de ré-institutionnalisation de l’État, des services publics, des organisations publiques et des pouvoirs locaux, c’est du moins ce que met en valeur le mouvement de diffusion des données publiques, les différents plans dans le secteur de la santé ou de la sécurité routière ou les campagnes publiques de communication en matière de prévention.
12Ces deux activités info - communicationnelles ont un rôle tout particulier dans les actions de publicisation et de médiatisation. Les résultats ont mis en évidence : la localisation de l’action de l’État et l’utilisation de campagnes de « proximité » pour déployer son autorité dans les territoires, l’encadrement par celui-ci des actions locales (gestion de la temporalité des activités, cloisonnement des structures et des services), et l’individualisation recherchée des pratiques de prévention. La communication publique s’inscrit dans une stratégie d’affirmation de l’État : qui se démultiplie (chantier présidentiel, personnalisation du thème, intervention des ministres) dans les territoires, qui favorise les empilements des structures et les partenariats pour imposer une coordination unique et qui assoit toute intervention sur les références régaliennes. Dans ce cadre-là, la communication publique de l’État porte autant sur la normalisation des comportements individuels au sein de la sphère privée comme cela est observé dans le domaine de la prévention médicale que sur les formes de réassurance de l’État.
13La place tenue par les instances publiques dans la sphère publique prend d’autant plus d’ampleur que les professionnels de l’information accompagnent leur visibilité. Par exemple, l’analyse de la presse généraliste à l’occasion de la création du ministère de l’immigration, de l’intégration et de l’identité nationale accompagnée de réactions et de polémiques publiques a souligné combien les pratiques journalistiques sont fortement contraintes par le poids des normes professionnelles et notamment par la référence à la notion d’objectivité mais aussi par les politiques éditoriales qui visent à neutraliser les conflits (même dans la presse dite engagée comme Libération). Ainsi il a bien été montré non seulement la faible politisation des journalistes (il faut prendre le terme au sens de capacité à proposer une lecture politique des événements), observée sur d’autres sujets mais également l’absence d’une culture liée au positionnement historique dans la sphère publique de la profession ou de valeurs républicaines partagées, aboutissant ainsi à une neutralisation des enjeux. Finalement c’est à une réinterrogation de la notion de professionnalisation que les chercheurs du Gresec ont abouti, notion rendant compte des mouvements en cours : place des médiateurs dans les formes institutionnelles de la publicisation, structuration des dispositifs participatifs avec des professionnels spécialisés, rapports entre journalistes et professionnels de l’information et de la communication, rapports entre « amateurs » et professionnels.
14L’objectif actuel de cet axe est donc d’analyser l’évolution de la sphère publique contemporaine (au sens de sphère de confrontation et d’affrontement) à travers la construction publique des questions sociales, au sein desquelles interviennent différentes logiques sociales et stratégies d’acteurs (presse généraliste, acteurs politiques ou associatifs, nouveaux collectifs…). Elle se caractérise par une tension entre des exigences de participation et de débats, d’une part, et des modalités de contrôle et de cadrage, d’autre part. C’est la conflictualité et sa dynamique qui constituent l’orientation principale de cet axe, l’accent est ainsi mis sur le rapport entre les productions d’information et les pratiques d’engagement des individus et des collectifs. Cette conflictualité est à mettre en rapport avec les stratégies d’ajustement aux mutations contemporaines et de ré-institutionnalisation menées par le secteur de la communication publique (la communication du pouvoir d’État) dans « une société où se grippent les mécanismes traditionnels de l’assujettissement11 ». La notion de publicisation renvoie à la manière dont se configurent les espaces publics dans des champs sociaux différents (l’environnement, la santé, la science, la culture, l’urbain…) mais également sur des thématiques spécifiques (bioéthique, égalité hommes/femmes…). Dans ce cadre, le rapport entre publicisation ET médiatisation (dans ses multiples acceptions) semble essentiel pour la compréhension des mouvements actuels : relations complexes entre professionnels dans le secteur de l’information et de la communication, diffusion soutenue des informations publiques, production alternative de données, mise en cause des grands médias, développement d’expertises, place des supports numériques… Pour caractériser les espaces publics dans des champs sociaux divers, deux actions de recherche sont proposées : la première porte sur la construction des questions sociétales (entre espace public et communication publique) et la seconde sur les transformations éditoriales et les pratiques des journalistes.
Bibliographie
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Notes
1 Habermas J., L’Espace public, Payot, 1978.
2 Op. cit. p. 61.
3 Pailliart I., (dir.) L’espace public et l’emprise de la communication, ELLUG, 1995, p. 8.
4 Miège, B., op.cit., p. 175.
5 Cf. Les pages consacrées aux femmes dans l’espace public en conclusion de ce même ouvrage.
6 Miège B., « L’espace public scientifique sociétal », in Pailliart I., (coord.) La publicisation de la science, PUG, 2005.
7 Ces éléments sont extraits du dossier coordonné et présenté par Lafon B., Pailliart I., « Malades et maladies dans l’espace public », revue Questions de Communication, n°11, 2007, p.8-9.
8 Miège B., L’espace public contemporain, PUG, 2010, p.55.
9 Ibidem, p.171.
10 Moeglin P., Outils et médias éducatifs. Une approche communicationnelle, PUG, 2005, p. 71.
11 De La Haye Y., Dissonances, critiques de la communication, 1984, p. 94.