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DOSSIER

Paul Rasse, Michel Durampart et Nicolas Pélissier

Introduction
Les dispositifs sociotechniques d’information et de communication (DISTIC), un concept transversal pour les recherches du laboratoire I3M

Éditorial

1Martin Heidegger et Jacques Ellul le pressentaient il y a plus d’un demi-siècle : la technique a changé de statut1. Depuis les grecs, elle était considérée comme un moyen et une activité humaine, elle désignait un ensemble d’instruments assignés chacun à une fin. Dans la période moderne, sa rencontre avec la science, son industrialisation, sa généralisation à tous les domaines de la vie quotidienne à partir de la diffusion planétaire du modèle fordiste, et plus récemment son déploiement dans le champ de l’information-communication, l’ont transformée en milieu environnant irriguant la société dans son ensemble. Dominique Janicaud, relisant Heidegger, voit dans ce changement « une nouvelle disposition par rapport aux choses et aux manières de les organiser ». Dans son appréciation du dispositif (Gestell) comme destinée de la technique, il estime qu’elle devient décisive pour tous les aspects de la vie, voire « totalitaire et destinale », car personne ne peut vraiment y échapper.

2Il s’agit donc bien, dans une nouvelle perspective épistémique, de penser les transformations du monde en mettant en évidence les interactions souples et puissantes des technologies avec leur environnement, en fonction de forces structurantes, coercitives, mais dont le sens n’est jamais tout à fait donné et dont la direction peut toujours être détournée par l’usage qu’en font les sujets. Tel est le projet scientifique du laboratoire I3M, dont les chercheurs mobilisent le concept de dispositif pour leurs travaux sur les technologies de l’information et de la communication.

Le dispositif, essai de définition

3Dans les années 1970, Michel Foucault utilise l’idée de dispositif pour penser l’histoire sociale de façon moins mécanique que ne le fait Louis Althusser, au cours de la même période, avec son célèbre texte sur les appareils idéologiques d’Etat2. Cependant il n’en fait pas véritablement un concept, et il faut attendre un entretien publié en 1977 pour qu’il précise l’usage qu’il en fait : Le dispositif lui même c’est « le réseau qu’on établit entre ces éléments (…) un ensemble résolument hétérogènes comportant des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales philanthropiques ; bref du dit aussi bien que du non-dit (…) ». Et d’ajouter « Le dispositif a donc une fonction stratégique dominante Le dispositif donc est toujours inscrit dans un jeu de pouvoir, mais toujours lié aussi à une ou des bornes du savoir qui en naissent, mais, tout autant, le conditionnent. »3

4Ce n’est que trente ans plus tard que Giorgio Agamben, dégage et reprécise le point de vue foucaldien en distinguant deux grandes entités : d’un côté, « les êtres vivants ou les substances » ; de l’autre, « les dispositifs à l’intérieur desquels les êtres vivant ne cessent d’êtres saisis ». Entre les deux, il ajoute « les sujets, qui résultent du corps à corps entre les vivants et les dispositifs » 4. Selon lui, jamais une société n’aura permis à ce point l’assujettissement, la dé-subjectivité des sujets, tant les individus sont aliénés, tant les dispositifs pénètrent au plus profond de nos existences pour les modeler et les contrôler. Mais si les sujets sont saisis par leur environnement technologique, ils en sont aussi les acteurs : « Au développement infini des dispositifs de notre temps, correspond le développement tout aussi infini des processus de subjectivation » 5.

Une nouvelle approche de la technique et du temps, au prisme du jeu social

5Dans une époque caractérisée par l’accélération, au sens où l’entend Hartmut Rosa6, le concept de dispositif met l’accent sur les mouvements sociohistoriques longs pour donner du sens aux univers en perpétuelle mutation. Et cela vient en complément de l’analyse systémique qui, si elle a le mérite de prendre en considération la complexité des interactions, dans son effort de modélisation, aurait tendance à figer les représentations dans une approche synchronique des phénomènes étudiés. L’analyse en terme de DISTIC, en privilégiant l’approche diachronique, y ajoute le mouvement et l’incertitude qu’il provoque.

6Quelques grandes découvertes ont sans doute transformé le monde, telles que le train et la machine à vapeur au xixsiècle, ou l’ordinateur et la connectique aujourd’hui. Mais elles ne sont pas pour autant des Deus ex machina, bien au contraire, elles sont le résultat d’un lent processus engagé sur la durée, jalonné d’une succession d’innovations et de perfectionnements se déployant en cascade7. Pour exister et se développer, la plupart des technologies doivent s’insérer dans les systèmes déjà en place et coopérer avec eux. Elles dépendent des milieux environnants et de la filiation avec les techniques qui les ont précédées, des voies qu’elles ont ouvertes les unes après les autres en transformant la société. Qu’un chainon manque, et voilà une lignée d’innovation bloquée pour longtemps. Car les technologies se développent pour autant qu’elles s’inscrivent dans les logiques coercitives, socialement structurantes. Elles sont, sinon portées, du moins admises par les pouvoirs en place, qui souhaitent les organiser et les développer autant que les canaliser et contrôler leur usage au nom de la sécurité collective par exemple.

7Même lorsqu’elles sont imposées de l’extérieur, notamment au travail, les technologies doivent se faire adopter par les usagers, qui, en fonction du contexte et par divers processus de subjectivation, s’efforcent toujours de se les réapproprier pour gagner en liberté, parfois de les contourner ou d’inventer de nouveaux usages inattendus. Car le sujet n’est jamais complètement passif, mais toujours acteur du système dans lequel il s’insère. Il peut résister ou se soumettre, voire anticiper les transformations sociotechniques. Mais il n’est jamais qu’un des d’éléments constitutifs d’une humanité d’autant plus solidaire que les technologies de la communication tissent des liens de plus en plus étroits entre ses composantes.

8Ainsi, l’intérêt du concept de dispositif tient non seulement à ce qu’il permet d’accéder à la complexité des situations étudiées, mais encore de prendre en considération le fait que celles-ci sont toujours en mouvement, en train de se transformer. Cela vaut en particulier pour les technologies de la communication. Plus que nulles autres, elles bouleversent les modes de vie, les façons de travailler, d’être ensemble, en même temps qu’elles s’inscrivent dans la lignée de grandes mutations économiques et sociales globalisées qui brassent toutes les cultures versées désormais dans le même chaudron de la mondialisation.

Les Dispositifs Socio-Techniques d’Information et de Communication (DISTIC)

9Le concept de DISTIC part du principe que les technologies de l’information et de la communication construisent leurs utilisateurs autant qu’elles sont façonnées par eux. Elles constituent des dispositifs issus de processus d’interaction entre des utilisateurs (producteurs, consommateurs, usagers, citoyens) qui sont aussi des sujets socialisés et un ensemble hétérogène de techniques. Car l’environnement technologique n’est pas neutre. Il forme le sujet en instaurant des normes économiques, ergonomiques, des pratiques acceptées ou imposées. Il est lui-même formé et déformé par des individus isolés ou agissant en réseaux.

10La prise en considération des utilisateurs dans le processus de conception des technologies est un élément caractéristique de la période actuelle post-fordienne. Jusqu’alors, à quelques exceptions près, les technologies étaient conçues par des ingénieurs les expérimentant au sein de leur laboratoire, mais sans toujours tenir compte des attentes et besoins des consommateurs. Ceux-ci étaient ensuite convaincus par la publicité et le marketing de l‘intérêt et de la fiabilité des produits fabriqués en masse. La crise des chocs pétroliers sonne le glas des trente glorieuses et met en exergue les limites de ces modèles taylorien et fordien8. Dans les années 1980, il devient évident de prendre davantage en compte les consommateurs. Les premières études s’attachent surtout à monter les écarts entre les usages prescrits et usages réels observés. En France, elles sont notamment menées par des chercheurs en SIC ou issus de disciplines connexes, à l’image de Dominique Boulier, Serge Proulx, Josianne Jouët, ou encore Jacques Perriault. Ces derniers évoquent, dans la lignée des travaux fondateurs de Michel de Certeau, un « détournement » des usages prescrits, une réappropriation de la technique par les usagers9. Parallèlement, les acteurs de l’innovation (chercheurs, politiques, financeurs) qui avaient depuis longtemps remarqué la fertilité des réseaux de coopération informels mais denses, s’efforcent de développer les interactions au sein des technopoles ou des clusters. Mais il s’agit là de dispositifs institutionnels qui misent sur la proximité géographique et technique et des acteurs10.

11À partir des années 1990, dans le sillage des travaux du Centre de Sociologie de l’Innovation des l’Ecoles des Mines, des chercheurs tels que Madeleine Akrich, Michel Callon et surtout Bruno Latour mettent en évidence le rôle des usagers, médiations, traductions, dans les processus de conception et même d’innovation11. Mais pour l’essentiel, le téléphone, l’ordinateur et Internet demeurent des outils onéreux, utilisés principalement dans le cadre d’activités professionnelles soumises à l’autorité et au contrôle de l’entreprise. Cependant, la digitalisation des données et leur circulation à coût zéro faible bouscule très vite les règles du jeu et ouvrent de nouvelles perspectives pour la recherche en SIC.

Pour un anti-utilitarisme des recherches sur les dispositifs socionumériques

12Le concept de DISTIC s’efforce de prendre en considération la technologie dans sa totalité. D’une part, il l’analyse pour elle-même dans la complexité des interactions scientifique et technique qu’elle met en jeu. D’autre part, il la sonde au travers des processus historiques longs dans lesquels elle s’insère, comme des transformations qu’elle entraîne dans l’organisation générale de la société : industrialisation des activités humaines, individualisation des relations, mutation des identités professionnelles et sociales, reconfiguration des cultures… Les chercheurs d’I3M, en conséquence, s’efforcent d’étudier comment se mettent place et se développent les processus de coopération, au plus près des acteurs sur le terrain. Dans le cas de certaines recherches appliquées, ils s’interrogent sur la façon de renforcer et d’orienter les interactions dans des processus de co-construction innovants. Par ailleurs, ils tentent de montrer comment, par-delà les chaînes d’innovations en apparence anecdotiques, les technologies de l’information et de la communication agissent dans la durée et convergent avec d’autres pour transformer les représentations et les pratiques sociales dans les médias, la culture, les organisations, etc.

13À l’aune de quelques grands axes de recherche présentés et développés dans le présent dossier, ils prennent la mesure et le sens des mutations à l’œuvre et les resituent dans une perspective critique inspirée par la philosophie de l’École de Francfort, la pensée française post-moderne, les théories de la réception ou plus récemment les Cultural and Gender Studies12. Au-delà des recherches plus récentes sur les dispositifs sociotechniques au sein des SIC13, il s’agit d’actualiser le concept au regard de travaux de recherches plus anciens qui ne l’ont probablement pas assez mis en lumière, mais aussi de le retravailler au regard du développement des TIC, en l’utilisant comme appareillage méthodologique permettant de saisir dans leur complexité et leur dimension historique les profondes mutations caractéristiques de la société de l’information et de la communication. Dans cette lignée, on peut citer les travaux plus récents de Daniel Peraya, Didier Courbet, ou des chercheurs I3M…

14À la cyberutopie qui draperait la technologie de vertus intrinsèquement éducatives et émancipatrices14 (ou inversement aliénantes et oppressives), le concept de DISTIC oppose un ensemble d’interactions complexes, de technologies et de sujets qui s’en emparent, et non pas tel ou tel élément (les médias, l’internet, le téléphone, les manifestations…) dont on pourrait isoler les effets mécaniques. Bien que voisin des concepts connexes d’appareil ou de système, il accorde une place centrale aux capacités des usagers à résister à ces contraintes, à s’en affranchir voire les détourner à leur avantage. Pour mieux explorer cette dimension, le laboratoire I3M, en coopération avec le laboratoire ELLIAD (Université de Franche Comté) et l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS, a organisé en 2013-2014 un séminaire itinérant (Paris, Nice, Montbéliard) sur les Usages des Dispositifs Socio Numériques (UDSN), s’ajoutant au séminaire interne du laboratoire mené sur ces questions depuis 2008.

15Enfin, le DISTIC permet de questionner et de revisiter à nouveaux frais la notion de dispositif qui, à l’aune de ces dernières années, avait tendance à devenir un concept fonctionnel, utilitaire, ancré dans une perspective opératoire et pragmatique. Comme l’écrit Françoise Bernard15 : « Il est troublant par ailleurs de mesurer combien le concept de dispositif forgé pour une pensée critique (Foucault) est devenu en se généralisant, un concept pour fonctionner. » Les recherches menées par I3M tendent à lui redonner une dimension ancrée dans la pluralité disciplinaire, la pensée critique, bien au-delà des seules questions d’agencement, de processus et procédures, en reposant la question des différentes formes de médiations à l’œuvre dans les dispositifs.

16L’étude des DISTIC suppose une méthodologie plurielle et adaptée à leurs objets, combinant des travaux sur les différentes instances formant un dispositif, de la production à la réception, en passant par les produits et leur design. Éprouvée par le passé sur des objets tels que la formation à distance, les moteurs de recherche, les technopoles, les musées ou les parcs naturels, cette méthode pragmatique met en avant les acquis des recherches de terrain pour en tirer des réflexions plus théoriques en matière d’épistémologie des sciences de l’information et de la communication, et plus largement des sciences sociales.

17De ce point de vue, les recherches récentes menées au sein d’I3M ont exploré divers contextes situés dans les organisations de la connaissance et de la culture (médiation culturelle, relations entre arts et technologies, éducation, enseignement, apport des dispositifs numériques dans la formation en milieu industriel…). Les chercheurs mobilisés ont, à chaque fois, tenté de fonder une démarche méthodologique revendiquée et fondée dans une traduction de cette manière d’envisager les dispositifs sociotechniques. À partir d’une mixité d’approches quantitatives et qualitatives, impliquées et distanciées, de méthodes projectives (scénario d’usages), d’observations en situation, les chercheurs d’I3M proposent un cadre d’action : « Ces méthodologies doivent désormais porter sur la capacité des chercheurs à aller au delà d’un processus compréhensif et interprétatif (basé uniquement sur des données déclaratives) pour tenter d’expliquer les phénomènes observés à partir de mesures objectives et dans l’action des usagers. »16.

L’Euroméditerranée, un terrain de prédilection pour la recherche sur les DISTIC

18Cette dynamique féconde est un atout en vue d’approches plus internationales et comparatives dans le bassin géopolitique privilégié par les chercheurs d’I3M : l’Euro-méditerranée. Le croisement des médias traditionnels et des nouveaux outils de communication à distance avec des mobilisations sociales sans précédent est en train de transformer en profondeur les sociétés des deux rives de la Méditerranée17.

19Les changements en cours interrogent notamment le rôle des dispositifs sociotechniques d’information-communication pour expliquer l’émergence de nouveaux espaces publics. Le positionnement du laboratoire I3M permet une attention sensible et une analyse prospective de ces problématiques, en rapport avec les milieux académiques des pays concernés. Plusieurs initiatives ont eu lieu dans ce sens, elles se fédèrent actuellement au sein d’un consortium visant à créer un Observatoire de la circulation des savoirs et des mutations sociales et médiatiques en Euroméditerranée. Il inclue des chercheurs d’I3M dans un Groupe de Recherche International soutenu par le CNRS à partir d’une proposition située sur les pays du Maghreb (GDRI COMED, IRMC).

20Dans une logique d’articulation des problématiques de développement des pays du bassin méditerranéen avec celles des pays d’Amérique Latine (voir les travaux du RCMFM à ce sujet18 et ceux du réseau TICEMED), il semble opportun de constituer un réseau transcontinental de recherches qui puisse mobiliser le DISTIC comme un outil d’analyse opératoire et pertinent pour renouveler notre vision des rapports entre médias, communication et société.

21Le dossier qui suit, met en évidence la diversité des sujets et des terrains sur lesquels les chercheurs du laboratoire I3M, ont engagé des travaux à la lumière du concept de DISTIC.

Notes

1  HEIDEGGER M., La question de la technique, 1953, in Essais et conférences, Éd. Gallimard, trad. André Préau, 1958, p. 9-48, ELLUL J., La technique ou l’enjeu du siècle, Economica, Paris, 2008, 1re éd : 1954. Et aussi LEMEILLET A., 2012, Http ://appli6.hec.fr/amo/Public/Files/Docs/301_fr.pdf#page=8&zoom=auto,0,336

2  ALTHUSSER L., Positions (1964-1975), Paris : Les Éditions sociales, 1976, pp. 67-125, 1re édition parue dans La Pensée en 1970.

3  FOUCAULT M., Entretien de 1977, Dit et écrit, volume III, page 299 et suivantes.

4  AGAMBEN G., Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Rivages poche, petite bibliothèque, 2011, 1re édition en italien 2007, pp. 30 et 31.

5  Idem p. 33.

6  ROSA H., Accélération : une critique sociale du temps, La Découverte, 2013, 1re édition en langue française 2010.

7  Voir par exemple : BAUDET J., De la machine au système : Histoire des techniques depuis 1800, éd. Vuibert, 2004. RASSE P., sous la dir. de, La mondialisation de la communication, in Les essentiels d’Hermès, Ed. CNRS, 2010, pp. 20 et suivantes.

8  RASSE P., La rencontre des mondes, Diversité culturelle et communication, éd. Armand Colin, 2006, chapitre VII, pp. 149 et suivantes.

9  JAUREGUIBERRY F. et PROULX S., Usages et enjeux des technologies de communication, Eres, 2011, pp. 50 et suivantes.

10  ARASZKIEWIEZ J.,  (dir.), L’héritage d’une Utopie, essai sur la communication et l’organisation de Sophia Antipolis, Edisud 2003. ARASZKIEWIEZ J., MASONI-LACROIX C., RASSE P. (dir.), Réseaux d’innovation, de  l’Harmattan, 2008. Voir aussi CARRE D., LEFEBVRE G. et MADEUF B., Les pôles de compétitivité, territoires d’innovation, Hermès, n° 50, 2008.

11  AKRICH M., CALLON M., LATOUR B., (Dir.), Sociologie de la traduction, textes fondateurs, Presses de l’Ecole des Mines, 2006.

12  ALBERTINI F. et PELISSIER N., (Dir.), Les sciences de la communication à la rencontre des Cultural Studies, Paris, L’Harmattan, 2009.

13  APPEL V., MASSOU L., BOULANGER H. (Dir.), Les dispositifs d’information et de communication : concepts, usages, objets, Bruxelles, De Boeck, 2010.

14  MOROZOV E., The Net Delusion : The Dark Side of Internet Freedom, New York, Public Affairs, 2011.

15  BERNARD F., Le lien communicationnel en organisation, Sciences de la société, n° 50/51, mai/octobre 2000, pp. 25-45.

16  BONFILS P., DURAMPART M., Environnements immersifs et dispositifs numériques : Études expérimentales et approches distanciées, In BERNARD F., MEYER V., Méthodes expérimentales en communication, ESSACHESS - Journal for Communication Studies vol. 6, no 1 (11), 2013.

17  BERNARD F. et DURAMPART M., (Dir.), Savoirs en action, Culture et réseaux méditerranéens, Ed. CNRS, 2013.

18  RASSE P., CAILLER B., DISTIC et développement social : une vision française, La Crujía ediciones, Buenos Aires, 2013 - CORNU L., HASSANALY P. et PELISSIER N., Information et nouvelles technologies en Méditerranée : 20 ans de coopération en réseaux, Paris, L’Harmattan, 2010.

Pour citer ce document

Paul Rasse, Michel Durampart et Nicolas Pélissier, «Introduction», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 10-Varia, DOSSIER,mis à jour le : 20/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=610.

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