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QUESTIONS DE RECHERCHE

Frédéric Antoine

Le GRER, Groupe de Recherches et d’études sur la Radio

Article

Texte intégral

1Depuis une vingtaine d’années, le Groupe de Recherches et d’Études sur la Radio (GRER) soutient, dynamise et encadre les travaux académiques et scientifiques sur le média radio. Fondé à la fin du siècle dernier, le GRER visait à relancer, voire réveiller, les études sur la radio alors que celle-ci ne semblait plus susciter beaucoup d’intérêt auprès des (jeunes) chercheurs. Apparu au début du xxe siècle, tout ce qui touchait au radiophonique semblait depuis lors avoir alors été abordé, étudié, disséqué et écrit. Au tournant du xxie siècle, la recherche sur les médias audiovisuels portait surtout sur la télévision, mais aussi sur les prémisses de ce qui deviendra ensuite le plus mobilisant des objets d’études des recherches en information et communication : le numérique.

2La digitalisation n’épargnant pas le radiophonique, elle a contribué à raviver l’attention des études sur ce média. Dès sa création, le GRER a appuyé et accompagné ce regain d’intérêt scientifique pour l’étude de la radio, sans pour autant délaisser les secteurs plus classiques de la recherche sur ce média.

3Aujourd’hui, le GRER est à la fois un lieu de partage entre chercheurs sur la radio et un creuset d’études sur le média radiophonique. Il regroupe des universitaires, des étudiants-chercheurs et des professionnels de la radio. Preuve de son ouverture à la francophonie, la présidence du GRER est assurée depuis 2010 par un académique belge, de l’université de Louvain.

4En 2018, le GRER comptait une cinquantaine de membres à part entière, et environ le même nombre de sympathisants. Les activités du groupe de recherches étant accessibles à tous les publics, et pas seulement à ses membres, son rayonnement réel dépasse largement le cadre de ses adhérents. Devant le regain d’intérêt que suscitent les études radiophoniques, notamment lié aux nouvelles formes de radio et de diffusions sonores, le GRER accueille chaque année de nouveaux participants. Le groupe répond ainsi chaque jour davantage aux missions qu’il s’est fixées lors de sa fondation.

De débuts peu officiels

5Créé de manière informelle, à Bordeaux en 1998, le GRER a été mis sur pied dans le but d’aider à la connaissance, la reconnaissance et au développement des études radiophoniques en France. Le lieu de fondation du groupe n’est pas le fruit du hasard : Bordeaux est alors un centre universitaire où des études sur le média radiophonique continuent à être menées, à la suite des travaux fondateurs initiés par André-Jean Tudesq. Ceux-ci portent notamment sur la radio en Afrique, les radios “libres”, mais aussi, de manière plus large, sur la situation de ce média en France et sur son histoire, grâce aux travaux de Jean-Jacques Cheval. Ressentant l’urgence de relancer et de fédérer les études radiophoniques, ce dernier sera l’initiateur du GRER, dont la première mission sera de rassembler chercheurs et enseignants sur la radio en France, afin de leur permettre de partager leurs travaux et de les sortir de leur isolement.

6Le premier rôle concret du GRER sera d’entamer un inventaire du paysage de la recherche radiophonique en France (et dans la francophonie mondiale) et de chercher à en réunir les acteurs. Cet objectif sera testé lors d’un premier colloque international organisé à Bordeaux en novembre 2001, sur le thème volontairement large et fédérateur1. Cette réunion scientifique dont les participations dépassent les frontières de la France sera un succès. La publication de ses Actes constituera la première publication scientifique du groupe de recherches.

Fédérer la recherche en France et à l’international

7Très rapidement, il apparaît que la redynamisation des recherches sur la radio ne peut se limiter à la sphère française, voire francophone. Ailleurs en Europe, des scientifiques portent toujours de l’attention à ce média et, dans certains pays, il suscite même un nouvel intérêt. C’est Jean-Jacques Cheval qui estimera utile de le développer le projet du GRER au sein d’un réseau européen d’universitaires et de chercheurs. Une première rencontre entre partenaires européens organisée en 2003 à l’Université de Louvain (UCL, Louvain-la-Neuve, Belgique) conduira à la fondation du réseau IREN (International Radio Research Network). Ses objectifs étaient d’améliorer la connaissance du média radio au niveau européen et d’encourager les recherches, théoriques ou appliquées, sur le champ radiophonique, tout en contribuant à leur valorisation. En 2004, le consortium IREN regroupe treize institutions provenant de dix pays européens et est reconnu comme instrument de Coordination d’Action du 6e Programme Cadre de Recherche et Développement Technologique de la Commission européenne. Ce contrat se clôturera fin 2006.

8Au cours de ces deux années, le consortium IREN organise sept colloques internationaux2. De nombreux membres du GRER prendront part à ces divers rendez-vous scientifiques qui confirmeront l’existence d’une véritable solidarité européenne entre chercheurs travaillant sur la radio, et poseront les jalons d’abondantes recherches orientées vers le futur de ce média. Au terme du consortium IREN, des chercheurs qui en étaient membres rallieront l’ECREA (European Communication Research and Education Association) et constitueront la « Radio Research section ».

Une association institutionnelle

9Éprouvant l’utilité de formaliser les structures du groupe de recherche, le GRER prend en octobre 2005, le statut d’association française (Loi 1901), ouverte à l’adhésion de tous ceux qui, en France et principalement dans le monde francophone, partagent ses objets et projets. Selon ses statuts, l’association a pour but « le développement et la valorisation de la recherche, des études scientifiques et diverses, les mises en œuvre de pratiques novatrices autour de la radiodiffusion. Elle a pour vocation de rassembler les personnes physiques ou morales engagées dans la recherche sur la radio, qu’il s’agisse de recherches fondamentales ou appliquées. En alliant recherches théoriques et pratiques, en s’intéressant tant aux structures, à l’environnement, aux contenus, à la pratique et à la création radiophoniques, qu’aux publics et à la réception, le GRER souhaite être un lieu de réflexions, dans des dimensions prospectives, sur la réalité actuelle et l’avenir de la radio, sur les problématiques et enjeux de ce média. »

10Les statuts énumèrent aussi les secteurs d’activités que l’association entend développer. Ils concernent l’encouragement et le soutien aux études en liaison avec la radio dans toutes les disciplines ; la valorisation de ces travaux en organisant leur connaissance et leur diffusion par tous les moyens nécessaires, notamment à travers son site internet ; la mise en relation des chercheurs, en France, au sein de la Francophonie et à travers le monde ; l’organisation, la représentation et la participation de la recherche francophone sur la radiodiffusion au sein des organismes, institutions ou associations nationaux et internationaux, et une contribution au dialogue avec les professionnels de la radio.

Concrétiser les grands courants de la recherche sur la radio

11N’étant pas un laboratoire académique, le GRER ne mène pas de programme de recherches propres, mais est attentif aux thèmes et tendances qui se dessinent dans le monde de l’étude de la radio, autour desquels il s’emploie à réunir académiques, scientifiques et jeunes chercheurs. Cette attention se manifeste dans ses activités scientifiques, et, à commencer, lors des conférences internationales et des séminaires de recherche organisés par l’association. En témoignent les thèmes de ses colloques, souvent organisés avec l’appui d’une université et/ou d’un laboratoire de recherche. Alors que ces premiers rendez-vous scientifiques présentaient un intitulé au spectre assez large, cherchant à dresser une sorte d’état des lieux de la recherche, on verra ensuite très vite poindre à l’agenda des préoccupations plus précises. Dès son troisième colloque, le GRER proposera des thématiques concernant les transformations dont la radio est l’objet, puis questionnant son futur ainsi que ses nouvelles configurations. Ces dernières questions, suscitées par l’apparition, puis le développement, des médias en ligne, marqueront à plusieurs reprises les rencontres scientifiques internationales mises sur pied par groupe de recherches. À plusieurs reprises, le GRER proposera aussi de se focaliser sur la manière dont les transformations vécues par le média en affectent et modifient les configurations traditionnelles.

12En moins de vingt ans, le GRER mettra sur pied neuf colloques internationaux. Le premier, déjà évoqué ci-dessus, entendait réunir un grand nombre de chercheurs autour d’une thématique large. Ce sera aussi le cas du deuxième, organisé dans le cadre d’IREN. Le troisième colloque reposera sur la nécessité de faire le point sur les études radiophoniques, alors que la radio entame sa mutation. Ensuite, le GRER recentrera ses travaux du GRER sur des sujets plus thématiques : le futur de la radio3, la place du récit dans l’univers radiophonique4, un bilan circonstancié de l’époque des radios libres5, la (nouvelle) appropriation par la radio du domaine de l’information6, la radio et le service [au] public7 et, tout récemment, la manière dont la mobilité impacte la radio8.

13Ces conférences internationales, dont les communications sont validées par des comités scientifiques pratiquant une sélection en double aveugle, donnent l’occasion de confronter les recherches françaises avec des études menées dans d’autres pays francophones. Mais elles ont aussi toujours veillé à s’ouvrir aux scientifiques anglophones et hispanophones, qui s’y expriment dans leur propre langue. Des publications (ouvrages ou numéros de revues académiques) font chaque fois suite à ces conférences.

14Si les thématiques des colloques du GRER mettent au jour de grands questionnements qui touchent la radio, elles ne permettent pas toujours d’en suivre l’actualité, ni de réagir au surgissement de phénomène neuf, ou de confronter la parole de praticiens et le regard analytique de spécialistes. À cette fin, le groupe de recherche organise des séminaires thématiques ou des journées d’étude. Depuis 2010, ces événements sont normalement organisés deux fois par an, en général le samedi. Au fil des ans, ils ont associé chercheurs et praticiens autour de thèmes touchant aux fondamentaux du média (la radio comme objet d’étude, la radio et le genre), à son histoire centenaire, à ses différents types (radio publique, confessionnelle, en milieu scolaire, en Afrique, de lutte ; webradios, podcasts, nouvelles formes de radio…), aux genres de programmes qui y sont diffusés (musique, documentaire, information), à ses publics (réception v/s audience), à sa programmation, à sa temporalité… Enfin, le GRER peut être aussi co-organisateur, ou apporter son appui, à divers événements scientifiques concernant la radio9.

15La diversité des recherches présentées lors de ces colloques et réunions scientifiques, la pluralité des champs disciplinaires auxquelles elles se rattachent ainsi que la variété des outils méthodologiques convoqués pour les mener à bien rencontrent parfaitement l’intention du GRER de se positionner comme une interface multidisciplinaire, lieu de dialogues et d’échanges sur les théories auxquelles les chercheurs ont recours, sur les méthodologies qu’ils exploitent ou contribuent à mettre en œuvre et sur les objets précis autour desquels se focalisent leurs analyses.

Diffuser la connaissance radiophonique

16L’intention du GRER est aussi de permettre aux chercheurs francophones d’accéder à la connaissance des travaux menés sur la radio en France et à l’étranger. Une des missions que s’est fixée le groupe de recherche est donc d’encourager et de promotionner, au sein de la communauté scientifique et de la sphère sociale, la (re)connaissance et la notoriété des recherches radiophoniques. Dans ce but, les responsables et animateurs du GRER s’emploient à rendre les études sur la radio publiques, visibles et accessibles. Une part appréciable des activités du groupe sont dès lors orientées vers la communication. Son premier outil dans ce domaine est le carnet de recherches RadioGraphy, hébergé depuis janvier 2013, aux côtés d’autres blogs en Sciences humaines et sociales, par la plateforme Hypotheses.org. Grâce aux contributions de membres du GRER, on y trouve des actualités sur la recherche radiophonique, des appels à communication pour des colloques, des demandes de contribution pour des publications, des avis de publications, des billets, des travaux de recherche, etc. Les sujets nécessitant une communication plus rapide, les annonces de type « agenda », sont, pour leur part, traités sur une page Facebook dédiée, actualisée en permanence. Ces supports attestent aujourd’hui de la renaissance et de la vitalité retrouvée des recherches radiophoniques dans le monde francophone et au-delà [il y a une consultation importante en Amérique latine par exemple].

17Mais rendre la recherche radiophonique accessible ne peut se confiner à une communication de visibilité, qui permet d’informer sur les événements qui la concernent. Promouvoir l’étude de la radio imposait aussi d’accorder une réelle visibilité aux recherches elles-mêmes qui, surtout en langue française, éprouvent quelques difficultés à franchir le pas de la publication. Afin de relever ce challenge, une partie des responsables du GRER ont longuement travaillé à la conception et à la réalisation d’une revue scientifique en langue française sur les études radiophoniques et sonores. Ces efforts ont abouti à la mise en ligne de RadioMorphoses, dont le premier numéro a été publié en 2016. Cette revue se présente comme un lieu de réflexions, dans des dimensions prospectives, sur la réalité actuelle et l’avenir de la radio, ainsi que sur les problématiques et enjeux de ce média.

18Dans le monde francophone, pareil outil de transmission du savoir n’existait pas encore.

19Alors que des revues anglophones manifestent la vitalité de la recherche sur la radio dans cet espace culturel10, RadioMorphoses se présente comme une revue scientifique dont l’essentiel des publications est en français, concerne principalement des thématiques touchant le radiophonique et le sonore dans le monde francophone et s’adresse d’abord aux chercheurs et professionnels de la Francophonie (mais sans exclusivité, en effet la revue peut accueillir ponctuellement des contributions en anglais et en espagnol). Fidèle aux objectifs du GRER, RadioMorphoses combine apports scientifiques et contributions de professionnels, comprend un dossier thématique, des positions de thèses, des notes de lectures et des varia. En tant que revue scientifique, cette publication est encadrée par un comité scientifique international, les contributions qui lui sont soumises faisant l’objet d’une stricte évaluation en double aveugle.

20À l’heure actuelle, quatre numéros en ont été publiés11. Selon ses souhaits, Radiomorphoses devrait prochainement être hébergée par Open Éditions. Elle bénéficie depuis 2019 du soutien éditorial de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA).

Travail scientifique en collectif

21Dans sa volonté de favoriser l’accès aux recherches radiophoniques, le GRER entend aussi aider les jeunes chercheurs à entrer dans le monde des études sur ce média, et leur fournir des moyens d’entreprendre leurs propres recherches dans le domaine. Pendant de nombreuses années, un « groupe ‘jeunes chercheurs’ » fut ainsi constitué en son sein. Il rassemblait, lors de séminaires de recherche et de méthodologie, de nombreux thésards dont la radio était d’une manière ou l’autre l’objet, même si ceux-ci l’abordaient depuis des positionnements disciplinaires différents. Cette volonté de faciliter l’approche scientifique de l’objet radiophonique et d’en renforcer l’arsenal méthodologique a par la suite inspiré au GRER l’idée dresser un inventaire utile des méthodes d’appropriation de la radio, que celles-ci soient propres à l’approche de ce média, ou qu’elles consistent en l’adaptation, pour la radio, d’outils méthodologiques utilisés dans le secteur des SIC et des Sciences humaines et sociales, ou dans d’autres champs disciplinaires.

22Du constat que pareil état des lieux n’existait pas dans le monde francophone est né le projet d’élaboration, par le GRER, d’un manuel méthodologique d’appropriation scientifique de l’étude du média radio. Conçu comme un « ouvrage outil », ce manuel, initié et dirigé par Frédéric Antoine, fut pensé et réalisé au sein de l’association, avec des contributeurs dont la diversité d’origine garantissait la couverture d’une large palette de domaines d’étude.

23À l’occasion de ce travail, les membres du GRER qui ont pris part au projet ont mené une œuvre de réflexion scientifique collective qui leur aura donné l’occasion de discuter, voire de remettre en cause, les méthodologies à l’œuvre dans leur secteur de recherche. Il n’est pas exagéré de considérer que, même s’il a dû in fine faire l’objet d’un pilotage précis, l’ouvrage issu de ce travail commun est le fruit d’une véritable co-construction intellectuelle, et non l’adjonction de contributions individuelles, naturellement disparates.

Un corps vivant

24Le parcours de conception et de rédaction de l’ouvrage Analyser la radio, tout comme l’opiniâtreté mise par le GRER à créer et publier la revue scientifique RadioMorphoses, démontrent que, bien plus qu’un rassemblement ponctuel d’individualités, le Groupe de Recherches et d’Études de la Radio s’avère être un véritable collectif transdisciplinaire, fédérant tout ceux qui, dans le monde de la recherche, manifestent de l’intérêt pour le média radiophonique. Le dévouement dont font part ceux qui prennent part aux instances de l’association prouve la volonté d’engagement commun de ces volontaires, qui ajoutent ces responsabilités à leurs prenantes occupations professionnelles à leurs engagements dans leur propre laboratoire de recherche et à leur vie de famille.

25Malgré son dynamisme et sa grande diversité d’activités, le GRER ne semble pas encore connu de l’ensemble du monde académique et scientifique actif dans les études radiophoniques, que ce soit en France ou, plus largement, dans le monde francophone. Plusieurs projets visant à améliorer encore la communication sur les activités du groupe et à rendre plus accessibles les contenus de ses séminaires et journées d’étude sont actuellement à l’étude. Le GRER envisage aussi de développer des formations spécifiques sur les questions méthodologiques à destination des chercheurs débutants. Il entend enfin renforcer son rôle d’interlocuteur vis-à-vis du monde des professionnels de la radio et de celui de la recherche. La convention qu’il a récemment conclue avec la MSHA de Bordeaux à propos de la réalisation de la revue RadioMorphoses devrait prochainement y contribuer.

Bibliographie

Carnet de recherches RadioGraphy : https://radiography.hypotheses.org

Page Facebook du GRER : https://fr-fr.facebook.com/greradio/

Revue Radiomorphoses : www.radiomorphoses.fr/

Manuel de recherches : Frédéric Antoine, dir., Analyser la radio. Méthodes et mises en pratique, Louvain-la-Neuve, De Boeck, coll. « Info com », 2016, 256 pages.

Notes

1 « Audience, Publics et Pratiques radiophoniques. »

2 Le premier colloque se déroulera à l’initiative du GRER à Bordeaux en avril 2004 sur le thème « Radios, Services, Publics... La radio à quoi ça sert ? ». Il sera principalement centré sur l’étude des programmes radiodiffusés. Les suivants auront lieu à Sienne, Séville, Limerick, Bilbao, Lublin. La rencontre internationale de clôture, « Radios et recherches : les voies/voix futures de la radio », co-organisée par l’UCL et le GRER, se tiendra à Louvain-la-Neuve et Bruxelles en novembre 2006.

3 « Vers la Postradio, Enjeux des mutations des objets et formes radiophoniques » – Paris, 2009.

4 « Radio et narration, le ré-enchantement ? – Bruxelles, 2010.

5 « Radio libres, 30 ans de FM : la parole libérée ? » – Paris, 2011.

6 « Information et journalisme radiophonique à l’ère du numérique » – Strasbourg, 2014.

7 « Enjeux, statuts, missions et programmes de la radio au service du public » – Bordeaux, 2017.

8 « Radio en mobilité » – Tours, 2019.

9 Ce fut par exemple le cas lors de rencontres internationales sur les frontières de la radio (Université de Perpignan) ou lors du colloque « Actualité d’André-Jean Tudesq » (Université Bordeaux-Montaigne).

10 Aux USA, le Journal of Radio & Audio Media a pris en 2007 le relais du Journal of Radio Studies, créé en 1992. En Grande-Bretagne, le Radio Studies Network, fondé en 1998, a lancé en 2003 The Radio Journal : International Studies in Broadcast and Audio Media. En 2016, l’ECREA a initié une revue en ligne destinée à accueillir les publications de jeunes chercheurs : Radio, Sound and Society.

11 Dossiers abordés : « Numérisation de la radio : pratiques et perspectives » (n° 1), « Évolution des formats et modes d’expression radiophoniques » (n° 2), « La radio en Afrique au xxie siècle : mutations et enjeux » (n° 3) et « Les renouvellements de l’écriture radiophonique : programmes, formes, contenus » (n° 4).

Pour citer ce document

Frédéric Antoine, «Le GRER, Groupe de Recherches et d’études sur la Radio», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 16-varia, QUESTIONS DE RECHERCHE,mis à jour le : 26/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=820.

Quelques mots à propos de : Frédéric Antoine

Président du GRER, Professeur à l’UCLouvain (Louvain-la-Neuve, Belgique)