Aller la navigation | Aller au contenu

QUESTIONS DE RECHERCHE

Federico Tajariol, Ioan Roxin, Nicolas Pélissier et Nicolas Oliveri

SIC et humanités numériques : regards croisés franco-roumains
Synthèse du 23e Colloque Franco-Roumain en SIC, Cluj, 18-20 octobre 2018

Article

Texte intégral

Le colloque franco-roumain en SIC : 25 ans d’interrogations sur l’impact social des techniques

1Depuis sa fondation en 1993 à Bucarest par le professeur Ioan Dragan, le Colloque Franco-Roumain en SIC a cherché à interroger, dans le champ des SIC, les interactions riches et complexes entre les sociétés, les cultures et technologies, dans des domaines aussi variés que le journalisme, la communication politique, la communication organisationnelle ou la médiation culturelle. Le colloque s’est d’ailleurs longtemps appuyé, au plan institutionnel et scientifique, sur les travaux et le soutien logistique du Centre d’Etudes des Médias et Nouvelles Technologies de la Communication (CSMNTC) de l’Université de Bucarest, qui avait fait des recherches sur les médias numériques, dès les années 2000, son principal point d’ancrage1. Cet intérêt pour l’impact social des technologies se retrouve aussi dans certaines publications marquantes issues du colloque2.

2Cette 23e édition du colloque franco-roumain, seule manifestation bilatérale récurrente à ce jour dans le champ des SIC, s’est déroulée à Cluj les 18-20 octobre 2018. Les échanges des participants se sont concentrés sur la thématique des (nouvelles) frontières entre l’homme et la machine. Pour questionner ces frontières, les trois laboratoires français co-organisateurs de la manifestation (ELLIADD, en coopération avec MICA et SICLAB) ont orienté les contributions autour des rapports entre les sciences de l’information et de la communication et les humanités numériques. D’une part, parce que cette orientation correspond effectivement à des préoccupations fortes de leurs chercheur.e.s ; d’autre part, parce que l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca, établissement d’accueil, est pionnière en Roumanie sur la question des humanités numériques et des liens avec l’information-communication, avec le rôle moteur de la Faculté des Sciences Politiques, Administratives et de la Communication (FSPAC) qui a co-organisé le colloque. En outre, cette thématique suscite de plus en plus l’intérêt, tant au plan pédagogique que scientifique, de la part des enseignants-chercheurs en SIC, comme en témoigne le Symposium original organisé conjointement par la SFSIC et la CPDirSIC à Paris en mars et octobre 2018.

HUMA-NUM 2018 : un temps fort de réflexion collective autour de l’écosystème numérique

3Comme le précisait l’appel à communication du colloque : « Grâce à leur réflexion critique sur la genèse du numérique, les SIC montrent que, malgré l’impact du numérique sur le processus de production des données et d’interprétation, les questions récurrentes posées par les sciences humaines et sociales demeurent centrales pour saisir la complexité info-communicationnelle et dépasser une approche strictement computationnelle. Articuler humanités et numérique comme objet d’étude (approches, terrains, acteurs, champ de la recherche) renvoie à des logiques permettant un travail critique positionnant les SIC comme sciences de l’interprétation. Cependant, disposent-elles d’un recul suffisant pour analyser les formes de socialisation de l’information bouleversées par le numérique, qui affectent non seulement le savoir-être de l’Homme, mais aussi ses compétences professionnelles et son rapport à la société, aux institutions et au patrimoine ? ».

4Pour répondre à ces questions, la soixantaine de collègues présents à Cluj, à l’initiative des professeurs Ioan Roxin (directeur du laboratoire ELLIADD, Université Bourgogne Franche Comté) et Ioan Hosu (directeur du département Communication et relations publiques de la FSPAC) ont échangé leurs points de vue sous différentes formes : trois conférences-invitées, huit ateliers et trois panels. A la lumière de ces échanges, il semble opportun de faire ressortir quelques idées essentielles développées par les intervenants et participants.

5Parmi elles, huit pistes structurantes de réflexion : le rôle pionnier mais peu valorisé des SIC dans le projet scientifique des Humanités numériques ; l’opportunité offerte aux SHS et aux SIC de repenser leurs formations diplômantes à la lumière de ce programme encyclopédique ; la recomposition accélérée de l’espace public suscitée par la numérisation des médias, de la communication politique et des mobilisations sociales ; l’impact majeur de la transformation numérique des organisations sur les pratiques sociales et professionnelles et la condition de l’homme au travail ; la convergence croissante des industries culturelles avec l’économie numérique et son incidence sur les pratiques de création et de réception des contenus ; l’influence croissante des technologies digitales sur les processus de la recherche en santé publique et ses enjeux éthiques ; la nécessité de mettre en débat les nouvelles méthodologies de recherche liées aux médias digitaux « natifs » ; enfin, les enjeux majeurs liés à la collecte traitement des données en matière de valorisation du patrimoine et de la mémoire collective.

SIC et Humanités numériques : des relations fécondes en quête de complémentarité

6Cette question centrale dans la problématique de l’appel du colloque a été particulièrement développée par la conférence d’ouverture d’Olivier Le Deuff. Celui-ci a bien montré comment, par rapport à d’autres disciplines plus anciennes qui ont tendance à envisager le numérique comme une source de renouvellement, voire un impératif de survie, les SIC bénéficient d’une expérience très conséquente, qui n’a rien à envier à d’autres disciplines plus anciennes. Par exemple, les travaux précurseurs des années 1980-1990 sur les transformations du document, sur l’indexation ou les usages des TIC, sur les cartographies indicielles (revue Solaris par exemple) ont permis aux SIC de penser le « numérique » avant son avènement contemporain. Face à la montée des projets interdisciplinaires labellisés « humanités numériques » (dont le contenu est d’ailleurs parfois très flou…), Olivier Le Deuff propose aux chercheurs en SIC de ne pas se replier sur une posture identitaire, mais plutôt de participer plus activement au dialogue interdisciplinaire et de retravailler leurs fondements épistémologiques en relisant certains auteurs fondateurs (Paul Otlet ou Robert Estivals par exemple) et en resituant leurs travaux dans une histoire plus longue des idées et des techniques (références à Conrad Gessner ou Roberto Busa). Il les invite aussi à se saisir davantage des opportunités offertes par le phénomène digital, riche en significations métaphoriques (renvoi au doigt, à l’index ou au design), et permettant le développement d’humanités « délivrées » (Claire Clivaz) des limites propres à l’univers du livre, tout en restant lucide sur le caractère de « pharmakon » (à la fois poison et remède) des technologies digitales. Car le propre des SIC n’est-il pas de produire, au long cours, une approche critique du numérique enracinée dans une épistémologie de la complexité qui passe par un « esprit d’aventure » faisant la part belle aux découvreurs et « agitateurs » ?

La formation aux Humanités numériques : le rôle pivot des SIC

7Les enjeux liés à la formation aux humanités numériques et au rôle spécifique des SIC dans les programmes pédagogiques ont été abordés par diverses contributions (notamment celles de Franck Cormerais ou Christian Gérini et David Galli, retransmises à distance) et tout particulièrement par la conférence plénière de Corina Moldovan. Responsable du projet DIGIHUBB à l’Université Babes-Bolyai de Cluj, la conférencière a dressé un état des lieux des masters européens dans le champ des humanités numériques, avant de s’attarder sur la situation de la Roumanie, au sujet de laquelle elle a mis en évidence des facteurs limitatifs tels que le déficit d’interdisciplinarité, l’insuffisance des pratiques collaboratives dans le monde de la recherche en SHS, ou encore les problèmes d‘équipement technologique des universités. Elle a toutefois considéré que la Roumanie était aussi un terrain fertile, notamment à Cluj, où une pratique de « certification HN », basée sur la science ouverte et la modularisation, se développe depuis quelques années. Dans le cas français, les collègues présents ont insisté sur l’importance d’un socle commun de connaissances (histoire et enjeux du numérique, édition hypermédia, communication collaborative, gestion des datas…) qui pourrait être complété par des modules dédiés aux cultures et à la citoyenneté numériques. Par rapport à d’autres disciplines issues des SHS, les enseignants-chercheurs en SIC privilégient des approches centrées sur la transformation numérique de l’information et de la communication des individus, des cultures et des organisations. Par rapport aux disciplines liées aux sciences de l’ingénierie, les SIC sont mobilisées comme « sciences de l’interprétation » visant à donner du sens aux données digitales. Il ne s’agit pas seulement de former à des outils, mais de resituer ces outils dans leurs contextes, aujourd’hui comme hier.

Une recomposition accélérée de l’espace public par les médias numériques

8Bien que souvent confinés à la production et à la circulation de « récits de la maisonnée » à usage de l’entre-soi (conseils de prévention, défis sportifs, concours, impressions de voyage, etc.), les réseaux socionumériques sont aussi de puissants outils de mobilisation sociale qui ont de fortes incidences sur les dynamiques politiques et géopolitiques à l’œuvre aujourd’hui. Cette thématique a suscité de nombreuses interventions, notamment dans le cadre des ateliers 3 et 7 du colloque, qui ont interrogé les pouvoirs amplificateurs des médias numériques en matière de contestation et protestation sociale (mouvements d’aide aux migrants en France, revendications féministes et plateforme anti-corruption « Rezist » en Roumanie…), mais aussi en termes de reconfiguration de l’action politique, voire de « l’ordre public » (voir le cas emblématique de la Police Nationale en France). Les contributeurs ont insisté sur des phénomènes tels que le rôle croissant des diasporas transfrontières dans les mobilisations, la perte d’influence des intermédiaires traditionnels qui sont les journalistes (qui ne sont plus une instance critique interprétative incontournable et qui délèguent bien volontiers leur parole aux foules anonymes), la mise en place de nouveaux formes de « solidarités à distance » et de réflexivité collective, la délégitimation quasi-systématique des institutions en place, la transformation des réseaux sociaux en arènes de conflits et leur concurrence avec les médias d’actualité en termes de diffusion en temps réel des événements, etc. Bref, autant de signes caractéristiques que l’on peut retrouver dans un phénomène tels que les « gilets jaunes » aujourd’hui en France, qui poussent à leur paroxysme certains de ces caractéristiques et qui interrogent en profondeur les fondements de notre vie démocratique à l’ère digitale.

Transformation numérique des organisations : le travail en question

9Cette question centrale a été abordée plus particulièrement dans l’atelier 5 du colloque, dédié aux métamorphoses du travail dans les organisations digitales contemporaines. Ces transformations majeures interrogent la nature même de la relation qui unit la technologie et son usager. Si les TIC reconfigurent en profondeur les logiques de formation au sein des organisations, elles amènent également à repenser la notion d’apprentissage au sens large, dès lors que la technologie intervient dans la transmission des connaissances. Aussi, il convient de circonscrire la dimension performative des TIC, en montrant également quelles limites peuvent en affecter l’efficacité, voire remettre en cause leur utilisation. La technologie cultive son caractère ambivalent, en formulant la promesse implicite d’un accroissement des compétences, de la performance, de la rentabilité. Toutefois, les SIC doivent questionner cette tentation de recourir systématiquement à la technologie, corollaire a priori indiscutable, de l’innovation et du progrès. Le cas des chatbots est, à ce titre, particulièrement significatif. Ces outils de communication à distance contiennent dans leur conception, tous les attributs d’un paradoxe communicationnel évident. D’une part, il se posent comme les alternatives à une communication interpersonnelle avec un être humain, pour autant les concepteurs de ces nouveaux dispositifs, ne peuvent s’empêcher de les réhumaniser en leur octroyant tous les attributs d’un humain. Remplacer l’humain par de la technique qui a l’apparence de l’humain… Tel est le credo des chatbots, qui mérite à coup sûr d’être plus amplement étudié par les chercheurs en SIC.

Entre standardisation et créativité : les « médiacultures » à l’ère numérique

10L’une des particularités de l’écosystème numérique est d’accélérer, de mondialiser et de complexifier le processus de convergence croissante entre industries des médias, de la culture, de la création et du divertissement. Nombre de participants au colloque, notamment au sein des ateliers 4 et 6, se sont appuyés sur ce constat pour tenter d’en évaluer les conséquences. Par exemple, les recherches menées sur le « journalisme de création » (BD-reportage, webdocumentaires, newsgames…) insistent sur les possibilités de renouvellement d’une écriture de l’actualité de plus en plus standardisée, grâce notamment à de nouvelles formes de scénarisation et de mise en scène du réel. Les possibilités offertes par les dispositifs numériques de « gamification » de l’information d’actualité permettent, par ailleurs, aux journalistes de rompre avec leurs routines et d’expérimenter des situations inédites, ainsi que mieux appréhender les transformations contemporaines de leur métier. Comme l’ont montré d’autres contributions, des dispositifs tels que le webdocumentaire interactif ou la bande dessinée numérique renouvellent aussi en profondeur la médiation du patrimoine et la transmission des savoirs relatifs à un territoire. Quant aux séries télévisées, désormais placées au cœur des humanités digitales, elles jouent désormais un rôle majeur dans la vulgarisation des connaissances sur les communautés et sociétés représentées dans ces séries, comme le montre l’analyse des programmes de HBO comme reflets de l’imaginaire sociétal des pays d’Europe Centrale post-communistes. Cependant, ces évolutions ouvrent de nombreux problèmes, notamment éthiques et déontologiques : la montée en puissance des réseaux sociaux et de la dimension émotionnelle de la communication (voir notamment les travaux sur le « Web affectif ») engendre aussi de nombreuses collisions entre fiction et réalité (exemple de l’art de flux, qui permet « d’entrer et sortir du réel » sans discontinuer), favorisant une prolifération des fake news et de leur « grammaire » bien spécifique, tandis que l’industrialisation croissante des imaginaires sociaux peut parfois entraver une participation politique et citoyenne plus consistante et de longue durée. Une autre question essentielle est celle de la construction du sens (envisagée pour le « data art » par exemple), à l’heure où de nouveaux algorithmes, liés notamment aux nouvelles « économies de l’attention », tendent à fragmenter l’espace public et rendre cette construction de plus en plus fragile et complexe.

Recherches sur le numérique et sciences de la santé : convergences et enjeux éthiques

11Ce domaine spécifique de recherche, à la confluence des sciences de santé, des sciences de l’information et de la communication et des sciences de l’ingénierie (informatique notamment), a fait l’objet d’un panel spécifique en langue anglaise, animé par Federico Tajariol, associant la FSPAC de l’UBB à l’Université de Médecine et de Pharmacie (UMF) et l’Université de Médecine Agricole et de Sciences Vétérinaire de Cluj (UMASV). Un tel partenariat, inédit dans l’historique des colloques franco-roumains en SIC, a mis en valeur la fécondité des croisements interdisciplinaires sur les humanités numériques. Les participants au panel ont échangé sur les enjeux sociétaux des projets sur les NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives). Des communications présentées ont évoqué des ambitieux projets : par exemple, grâce à des méthodes et à des outils numériques dédiés, des algorithmes permettent l’analyse des séquences génomiques des maladies tumorales et neurodégénératives, et proposent des nouvelles solutions thérapeutiques personnalisées. Croisant des nombreuses données recueillies auprès des individus concernés par ces maladies, il devient possible de construire des protocoles thérapeutiques spécifiques pour chaque individu ou pour les groupes des patients affectés par des maladies aux caractéristiques cellulaires similaires, en tenant compte du génome spécifique de chaque patient. Grace aux potentialités de la modélisation numérique, la qualité de vie des patients affectés par des cancers serait alors améliorée et leur taux de survie prolongée. Il n’en demeure pas moins que ces avancées posent toute une série de questions éthiques longuement débattues par les participants.

Ecosystème numérique : de nouvelles méthodes d’analyse des données

12Avec la disponibilité (infinie ?) des données des médias numériques publics via l’extraction Web et les développements des API, une série de nouveaux défis méthodologiques et éthiques se posent dans le traitement, l’analyse et la publication de ces données. Ces interrogations ont été soulevées par de nombreux participants (notamment des ateliers 2 et 9), dans des domaines très divers tels que les organisations, le patrimoine, la santé, etc. Mais c’est surtout le panel de discussions intitulé « Digital Media » (en langue anglaise), co-animé par Elena Abrudan et Nicolas Pélissier, qui a focalisé son attention sur ce domaine essentiel. Ce panel a développé des thématiques telles que les enjeux méthodologiques généraux ou spécifiques à une plate-forme de collecte et d’analyse de données, l’application de méthodes de traitement du langage naturel, la mesure d’audiences en ligne, la détection du positionnement des utilisateurs de médias sociaux impliqués dans des communautés de fans, les méthodes d’analyse de réseau pour l’extraction de texte et la découverte de connaissances, les nouveaux outils d’analyse de la vidéo et des présentations Web, ainsi que des défis soulevés par l’usage de telles méthodes dites « natives ». Une contribution centrée sur l’étude des discours de haine propagés sur les médias socionumériques en langues hongroise et roumaine a bien montré la pertinence de ce type de réflexion, tant les chercheurs sont confrontés à une pénurie de méthodologies et d’outils d’analyse automatisée de grands ensembles de données de commentaires, en particulier pour les langues autres que l’anglais et aux structures grammaticales très complexes…

Mémoire collective et patrimoine numérique

13Cette thématique, essentielle dans la recherche en humanités numériques, a été abordée par les participants à l’atelier 10, animé par Alain Lamboux-Durand, et surtout par ceux du dernier panel qui s’est déroulé le samedi 20 octobre à l’Université Alba Iulia, en collaboration avec le département d’histoire de l’UBB de Cluj, à l’occasion de la célébration des Cent ans de la « Grande Union » des principautés roumaines (1er décembre 1918). La question des liens entre traces, mémoires et communication avait déjà fait l’objet d’une édition du colloque et de plusieurs publications de référence3. Elle a été rediscutée et approfondie par plusieurs interventions portant sur la contribution des data à la valorisation du patrimoine immatériel, culturel ou industriel, de plusieurs régions françaises (Hauts de France, Provence, Bourgogne France Comté…). De son côté, le panel organisé par les collègues historiens à Alba Iulia a bien montré l’importance des images d’archives dans la construction d’une mémoire collective. Mais si les technologies digitales issues des Humanités Numériques peuvent incontestablement faciliter le travail des chercheurs et la diffusion de leurs résultats, la question de l’interprétation de ces images, en fonction du contexte politique, économique, social ou culturel, reste centrale. Et les chercheurs en SIC ont bien un rôle majeur à jouer dans cette réflexion collective et interdisciplinaire sur l’interprétation des données.

Notes

1 Voir par exemple I. Dragan (Dir.), Redéfinition des territoires de la communication, Bucarest, Tritonic, 2002. Voir aussi, G. Gallezot et B. Simonnot (Dir.), L’entonnoir : Google sous la loupe des sciences de l’information et de la communication, Caen, C & F, 2009.

2 Voir P. Morelli et M. Lazar (Dir.), Plasticité des dispositifs numériques, Questions de communication, n° 28, 2015 ; et plus récemment M. Tudor, G. Clitan, M. Grilo (Dir.), Politique et religion au défi de la communication numérique, Paris, L’Harmattan, 2018.

3 Voir I. Dragan et J-F. Tétu (Dir.), Traces, mémoire et communication, Editions de l’Université de Bucarest, Bucarest, 2013. Ou encore L. Idjeraoui-Ravez et N. Pélissier (Dir.), Quand les traces communiquent : cultures, patrimoines et médiatisation de la mémoire, Paris, L’Harmattan, 2014.

Pour citer ce document

Federico Tajariol, Ioan Roxin, Nicolas Pélissier et Nicolas Oliveri, «SIC et humanités numériques : regards croisés franco-roumains», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 16-varia, QUESTIONS DE RECHERCHE,mis à jour le : 26/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=831.

Quelques mots à propos de : Federico Tajariol

Université de Franche Comté ELLIAD

Quelques mots à propos de : Ioan Roxin

Université de Nice Sophia Antipolis SIC LAB

Quelques mots à propos de : Nicolas Pélissier

Université de Nice Sophia Antipolis SIC LAB

Quelques mots à propos de : Nicolas Oliveri

Université de Franche Comté ELLIAD