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MONDES PROFESSIONNELS

Olivier Mazade

Les pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (PÉPITE) : un dispositif en quête de maturité

Article

Texte intégral

1Les Pôles Étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PÉPITE) ont été créés en 2014 avec pour principales missions la diffusion d’une culture entrepreneuriale parmi les étudiants et un accompagnement à la création d’entreprise. Ils répondent à l’objectif d’une politique publique qui souhaite stimuler l’innovation1 dont l’un des « invariants » est la culture entrepreneuriale2. Au centre du dispositif, le Statut National de l’Étudiant-Entrepreneur permet à chaque étudiant d’organiser ses études afin de mieux poursuivre son projet de création d’entreprise.

2Cinq ans après son lancement, le plan PÉPITE fait l’objet de diverses évaluations afin d’en mesurer les impacts et de cerner son potentiel d’évolution. Un récent rapport formule un certain nombre de « recommandations pour un passage à l’échelle »3. Le terme de « passage à l’échelle » provient de la sphère numérique. Il désigne la faculté d’un système à changer de taille selon les besoins des utilisateurs ou, dit autrement, l’aptitude d’un système à assurer une qualité permanente à différentes échelles. Pour le PÉPITE, cela signifie une qualité a minima constante d’accompagnement et de sensibilisation dans un contexte de généralisation à l’ensemble des étudiants. Nous prendrons pour base cette notion de « passage à l’échelle » pour s’interroger sur la maturité du PÉPITE, au regard de ses objectifs initiaux. Après avoir précisé ses missions, nous nous pencherons sur son évaluation tout en analysant les conditions de son passage à l’échelle.

Le PÉPITE : des missions ambitieuses et une offre de services en développement

3Le plan national pour l’entrepreneuriat étudiant est lancé en octobre 2013 par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MENESR) et le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, avec le soutien de la Caisse des Dépôts. Il fait suite aux Pôles Entrepreneuriat Étudiant (PEE) créés en 2009 au sein des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES). Les PEE prévoyaient la mise en place d’un « référent entrepreneuriat » au sein de chaque établissement d’enseignement supérieur et le lancement d’une mission de coordination nationale sur l’entrepreneuriat. Après le constat d’un bilan mitigé, il a été décidé d’amplifier le dispositif. En juillet 2013, la formation à l’entrepreneuriat est intégrée dans les objectifs de formation de l’enseignement supérieur4. En septembre 2014, le plan prévoit la création de 29 Pôles Étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PÉPITE) afin d’assurer une couverture de l’ensemble des académies. Cinq ans après son lancement, à la demande du MENESR, le plan PÉPITE fait l’objet d’une évaluation qui valide le « concept de PÉPITE »5 et montre que le SNEE a « apporté la preuve de son bien-fondé ».

4Dès 2014, la Ministre Geneviève Fioraso, dans une circulaire adressée aux Présidents des Universités et des Communautés d’Universités et Établissements (ComUE), souligne les deux grandes missions des PÉPITE : « la vocation à développer la culture entrepreneuriale » d’une part et l’accompagnement « au passage à l’acte entrepreneurial » des étudiants d’autre part. La première mission repose sur une activité de masse visant à sensibiliser le maximum d’étudiants ; la seconde concerne la partie plus restreinte d’étudiants qui souhaitent passer à l’acte entrepreneurial. Pour ces derniers, afin de faciliter la poursuite de leurs études et leur projet de création, il est proposé le Statut National de l’Étudiant-Entrepreneur (SNEE).

5Le SNEE donne la possibilité aux étudiants de substituer leur projet à leur stage (obtention de crédits pour la validation de leur formation), d’accéder à l’offre de services du PÉPITE (accès à un coworking, aux dispositifs d’accompagnement et de formation) et de bénéficier d’un double tutorat (professionnel et académique). Le SNEE est ouvert à toute personne justifiant au minimum du baccalauréat (jusqu’à 28 ans). Il est accessible après un passage devant un Comité d’Engagement composé d’experts, de chargés de missions du PÉPITE et des établissements. Le SNEE est également ouvert aux jeunes diplômés. Dans ce cas, ils doivent s’inscrire à un Diplôme Universitaire – le Diplôme de l’Étudiant Entrepreneur (D2E) – porté par un établissement. Le D2E donne lieu à une validation prévue par une maquette pédagogique composée de deux Unités d’Enseignement (« Engagement et développement des compétences entrepreneuriales » et « Développement Entrepreneurial »).

6Ajoutons que les PÉPITE ont également pour mission de recenser les actions de sensibilisation et d’accompagnement des établissements et, à cette fin, de mettre en place un observatoire dont l’objectif est de définir des indicateurs d’impacts. Toutes les activités entrepreneuriales des établissements ne passent pas nécessairement par les PÉPITE, en tant que dispositif. Il existe des formations spécifiques dédiées à l’entrepreneuriat et à l’innovation (Master « Entrepreneuriat et Management de l’Innovation », « Entrepreneuriat et Management de projet », Licence Professionnelle « Création, Transmission, Reprise et Développement », etc.) et nombre de modules insérés dans des Unités d’Enseignement de formation dans le domaine du management des TPE et PME. Enfin, dès le lancement du plan PÉPITE, en vue de promouvoir l’entrepreneuriat et de donner une aide financière aux projets retenus, un Prix national PÉPITE est créé (PÉPITE TREMPLIN).

7Progressivement, le contenu du PÉPITE s’est étoffé avec le développement de l’offre de services proposée par PÉPITE France6 : mise en œuvre d’un certificat de compétences entrepreneuriales (PÉPITE SKILLS), d’un accélérateur de projet entrepreneurial étudiant (PÉPITE STARTER). Il s’est développé également avec d’autres actions visant à promouvoir l’entrepreneuriat étudiant par la mise en réseau avec des entreprises (PÉPITE CHALLENGE), la célébration des « plus belles réussites » (cérémonie « Pépites des PÉPITE »), la remise des prix PÉPITE TREMPLIN, le lancement d’une association d’anciens étudiants-entrepreneurs (PÉPITE FACTORY).

L’évaluation du plan pépite : une « preuve de concept » mais une diffusion de l’entrepreneuriat modérée

8La question de l’évaluation du plan PÉPITE n’est pas de résolution simple. On note « une absence de consensus quant aux critères de performance »7 qui s’explique en partie par le fait que les deux missions – « diffusion d’une culture entrepreneuriale » et accompagnement au « passage à l’acte entrepreneurial » – ne peuvent être évaluées par le critère simple du nombre de créations d’entreprise. Autrement dit, le critère de la création d’entreprise ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut. Les discussions se cristallisent sur la part à lui accorder dans l’évaluation globale des actions PÉPITE. Il paraît évident que la création d’entreprise par des étudiants soit le résultat attendu d’un dispositif qui s’intitule Pôle Étudiant pour l’Entrepreneuriat… Mais il est rappelé que PÉPITE n’est pas un incubateur et ne peut voir sa performance évaluée seulement à l’aune de la création d’entreprise ; qu’il s’agit de diffuser un « esprit d’entreprendre » et des méthodologies de création d’activité parmi l’ensemble des étudiants, et de répondre aux besoins en compétences d’organisations qui développent l’intrapreneuriat. Qu’elles soient privées, semi-publiques ou associatives, nombre d’organisations cherchent à développer la créativité et l’innovation de leurs collaborateurs. Certaines d’entre-elles mettent en place un « écosystème intrapreneurial », c’est-à-dire des « espaces/temps » réservés à l’initiative, à la créativité et au projet8. Elles expriment un besoin de recrutement dans ces domaines de compétences. Développer l’entrepreneuriat, c’est par conséquent améliorer l’employabilité des étudiants. Cette discussion autour de la place de la création d’entreprise actualise un débat récurrent dans le domaine de l’enseignement entre une approche éducative et une approche plus soucieuse de lier les actions à des indicateurs mesurables et chiffrables. Elle révèle sans doute un certain stade dans l’évolution du PÉPITE : à cinq ans d’existence, il est possible de mener cette discussion mais à terme, il sera attendu de cette éducation à l’esprit d’entreprendre qu’elle génère des créations d’entreprise et un renouvellement des organisations, voire des établissements9.

9D’autres difficultés dans l’évaluation proviennent d’incertitudes sur la définition des objectifs. Une confusion existe autour des notions de sensibilisation et de spécialisation. Le Ministère, conformément à ce qui est prévu dans le Code de l’éducation, ne recense que les activités créditées ECTS, donc inscrites dans des formations que ce soit pour la sensibilisation (nombre d’inscriptions dans des modules de durée courte visant « à donner de l’appétence sur la création d’idées ») ou pour la spécialisation (nombre d’inscriptions dans des modules plus longs visant « à respecter les fondamentaux d’un plan d’affaires [qui] débouchent sur l’obtention des compétences nécessaires au passage à l’acte (création/reprise d’activité ou d’entreprise) »). Or, pour nombre d’établissements (universités et écoles), la sensibilisation/spécialisation se déroule hors des programmes de formation et n’est pas créditée par des ECTS, positionnée de ce fait à côté des « aides à l’insertion » menées par les BAIP10 et les services d’information et d’orientation11. Des établissements appliquent ces définitions et donc ne font pas remonter les actions non créditées tandis que d’autres les enregistrent toutes et n’opèrent aucune distinction. La fiabilité du tout prête à caution. Une autre confusion existe entre l’évaluation « d’un » PÉPITE en tant que pôle d’étudiants d’une académie ou d’une région et l’évaluation « du » Pépite en tant que dispositif à part entière. Nous l’avons dit, des activités de sensibilisation et de spécialisation sont développées dans des formations indépendamment de l’activité d’animation du dispositif PÉPITE. Dans certaines académies, des établissements ont développé des structures d’aide à l’entrepreneuriat étudiant avant 2014 et ont continué de les soutenir, contribuant ainsi à diminuer la lisibilité de l’éco-système par les étudiants.

10Ces réserves étant formulées, voyons quelques résultats. Le nombre d’étudiants ayant adopté le Statut National de l’Étudiant-Entrepreneur est passé de 637 en 2015 à 3 578 en 2018, soit une multiplication par 3,6 en quatre ans. 30 % des étudiants-entrepreneurs sont des femmes. En 2017, environ 120 000 étudiants ont bénéficié d’actions d’information, de sensibilisation (73 000) et de spécialisation à l’entrepreneuriat (35 000) auxquelles il est ajouté les inscrits dans les diplômes spécifiques préparant à l’entrepreneuriat et à l’innovation (11 000). En 2016-2017, 713 entreprises avaient été créées par des étudiants-entrepreneurs12.

11Si l’on ramène ces chiffres aux 2 609 700 étudiants inscrits en 2018 dans l’enseignement supérieur ou plus précisément au nombre d’étudiants potentiellement concernés par le dispositif (université, IUT, BTS, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce et gestion), soit 2 200 000, il vient que les marges de progression sont importantes.

Le PÉPITE : un « passage à l’échelle » sous conditions

12Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce résultat global. « La notoriété des PÉPITE reste faible » indique la mission IGAENR, prenant pour base l’enquête CSA Research de 2016 pour le compte du ministère de l’enseignement supérieur13 qui montre que, parmi l’ensemble des étudiants, près de quatre sur dix déclarent ne pas avoir entendu parler du dispositif PÉPITE. Elle relève « une méfiance du sujet de l’entrepreneuriat au sein de certains établissements ou de certaines composantes » (p. 28). La mission souligne également que « le SNEE n’est pas toujours connu des services universitaires » mais aussi des enseignants-chercheurs, des entreprises, etc. Cette « méfiance » peut répondre à des motifs idéologiques de quelques attardés, peu nombreux mais bien présents dans les Commissions Académiques des universités, qui rapprochent encore l’entrepreneuriat à une activité au service du développement du capital. Mais elle provient surtout de l’enjeu de l’ECTS. En effet, qu’il y ait des formations spécifiques sur l’entrepreneuriat et une sensibilisation hors des maquettes de formation, au même titre que les « aides à l’insertion », cela ne dérange pas beaucoup de monde… En revanche, dès que l’enjeu des modules sur l’entrepreneuriat est celui d’une accréditation, il en va autrement. À volume constant, donner de l’ECTS à un module, c’est réduire le volume de crédits accordé à d’autres modules : des résistances proviennent des disciplines académiques, d’autres enseignements présents dans les Unités d’Enseignement transversales (langue vivante, informatique, numérique, etc.). C’est la vision de l’entrepreneuriat comme « solution d’insertion » – parmi d’autres et forcément minoritaire parmi les sortants de diplôme – qui ramène la part qui lui est accordée à sa « vérité » statistique et qui constitue un verrou à son inscription dans les formations. Gageons que toutes les actions visant à faire de l’entrepreneuriat une compétence transversale certifiée (diplôme de l’Étudiant-Entrepreneur, certification PÉPITE SKILLS) puissent faciliter sa reconnaissance.

13Les chiffres cités plus haut sur les SNEE, la sensibilisation et la spécialisation montrent la grande marge de progression de l’entrepreneuriat. D’autant que le Statut, pour les étudiants qui l’ont obtenu, donne satisfaction : 90 % des étudiants sous statut déclarent qu’il s’agit « d’une bonne chose »14. Le « SNEE est plébiscité » et il est « une vraie réussite qui répond à la fois aux besoins des Étudiants-Entrepreneurs en cours d’étude et à ceux des Étudiants-Entrepreneurs ayant obtenu leur diplôme »15. Toutes choses égales par ailleurs, indépendamment des efforts pour le faire connaître, ce « plébiscite », combiné à une incidence faible pour l’instant (1,37 SNEE pour 1 000 étudiants), devrait se traduire par une diffusion croissante du SNEE parmi les étudiants. Ajoutons toutes les actions destinées à le faire connaître et sans doute une politique ministérielle à venir visant à inciter ardemment les établissements à créditer l’entrepreneuriat d’ECTS, il vient que le rythme de diffusion continuera son développement exponentiel. Étant donné le stade où trouve le PÉPITE actuellement, le rapport entre les deux missions – développement de la culture entrepreneuriale et accompagnement à l’acte – est susceptible de se modifier. Comme le souligne Jean-Pierre Boissin, coordonnateur PÉPITE France, « en cas de ressources limitées, les PÉPITE peuvent être amenés à se recentrer sur le seul accompagnement des Étudiants-Entrepreneurs, sans favoriser le développement d’une culture entrepreneuriale des étudiants »16. Toutefois, même si l’on partage volontiers cet optimisme sur une augmentation des ressources et ses effets, le rythme élevé de diffusion du SNEE, compte tenu que les gains de productivité en matière de suivi et de conseil sont faibles17, entraînera à privilégier l’accompagnement.

14On peut émettre quelques doutes sur le « passage à l’échelle », c’est-à-dire sur une montée progressive et concomitante des deux missions fondamentales, à savoir une qualité a minima constante de l’accompagnement dans un contexte de généralisation du dispositif à tous les étudiants. D’autant qu’il est attendu, non pas une qualité constante mais une « progression de la qualité des services »18. Si on y ajoute que, s’agissant d’une politique publique, l’objectif est aussi de lutter contre les inégalités et de faire en sorte que « l’entrepreneuriat ne soit pas réservé à une « élite » du système éducatif »19, qui suppose des méthodologies d’approche différenciées20, alors il vient que ce passage à l’échelle réclamera des moyens considérables. Certains seuils semblent difficiles à franchir tels que la population d’encadrants, le vivier de chargés de mission, la formation des enseignants, l’accès à des coworkings, des Fablabs, etc.

Conclusion

15Loin de nous l’intention de proposer une analyse exhaustive des facteurs qui limitent la diffusion de l’entrepreneuriat dans les établissements d’enseignement supérieur et donc d’édicter des conclusions définitives. Sur la base des rares évaluations du dispositif et de notre expérience, nous nous sommes interrogés sur l’objectif d’un « passage à l’échelle » du PÉPITE et exprimer quelques contraintes qui nous semblent réelles pour ce passage.

16La condition d’un développement de l’entrepreneuriat étudiant est son inscription dans les maquettes de formation avec des crédits ECTS. Dans de telles conditions, les établissements et les composantes de formation prennent le relai du développement de l’entrepreneuriat, avec tout ce que cela implique en termes de sensibilisation et de formation des enseignants, de recrutement de chargés de missions spécialisés, de construction d’espaces de coworking, etc. Mais ce « passage » quantitatif ne sera pas sans effets qualitatifs en modifiant sans doute le profil des étudiants choisissant l’entrepreneuriat parmi d’autres unités d’enseignement.

Notes

1L’innovation : un enjeu majeur pour la France. Dynamiser la croissance des entreprises innovantes, Rapport pour le ministère du redressement productif et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, 2013.

2  « Une politique publique de l’innovation doit fortement favoriser l’esprit d’entreprise » (ibid., p. 2).

3La formation de l’esprit entrepreneur. Évaluation du plan PEPITE en faveur de l’entrepreneuriat étudiant. Recommandations pour un passage à l’échelle, janvier 2019, IGAENR.

4  Article L612-1 du Code de l’éducation, chapitre « Déroulement des études supérieures », juillet 2013.

5La formation de l’esprit…, janvier 2019, IGAENR, p. 2 et 3.

6  Il n’y a pas de gouvernance nationale des PEPITE. PEPITE France assure une animation du réseau : développement de la « marque » (Starter, Skills, Challenge, Tremplin, etc.), synthèse des bonnes pratiques, séminaires d’échange, etc. Chaque PEPITE conventionne avec PEPITE France en précisant lesquels des services proposés il souhaite mettre en œuvre.

7Développement de l’entrepreneuriat dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, Etudes CGE, décembre 2018, p. 5.

8  Véronique Bouchard, Alain Fayolle, « Comment mettre en œuvre l’intrapreneuriat ? », Revue Française de Gestion, 2011/4 (Vol. 36), p. 11-21. Ferrary Michel, « Écosystème intrapreneurial et innovation. Le cas Google », Revue française de gestion, 2013/4 N° 233, p. 107-122.

9  « Les PEPITE sont le ferment de la transformation des établissements pour mieux répondre aux attentes des étudiants et à l’évolution des besoins de la société » (Rapport IGAENR, p. 53).

10  Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle.

11  Il y a bien entendu des exceptions. Dans les Hauts-de-France par exemple, l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) a intégré les modules de sensibilisation et de spécialisation dans les maquettes de formation, de la Licence 1 au Master 2, selon une démarche progressive d’apprentissage.

12  Source : Ministère

13Regards croisés sur le statut d’étudiant-entrepreneur (SNEE), CSA Research/MENESR, 2015.

14Ibid.

15  Mission IGAENR, p. 26.

16  Boissin Jean-Pierre, « Guide des bonnes pratiques des PEPITE », 2018, FNEGE.

17  Il existe des outils numériques de suivi à distance mais ils restent peu utilisés.

18  Mission IGAENR, p. 58.

19  Mission IGAENR, p. 49.

20  Partant d’un objectif d’une aide à l’insertion qui s’adresse à tous, ce sont souvent les mieux pourvus en information, en compétences transversales et en réseaux qui en profitent. Cf. À qui profitent les aides à l’insertion de l’université ?, CEREQ BREF, n° 349, 2016.

Pour citer ce document

Olivier Mazade, «Les pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (PÉPITE) : un dispositif en quête de maturité», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 16-varia, MONDES PROFESSIONNELS,mis à jour le : 26/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=856.

Quelques mots à propos de : Olivier Mazade

Directeur du PÉPITE Lille Nord de France, Université de Lille. Courriel : olivier.mazade@univ-lille.fr