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Communication et Cinéma

Barbara Laborde

Gif : une autre façon de le dire

Article

Texte intégral

Définitions et délimitation d’un corpus

1Le GIF1, acronyme de Graphics Interchange Format (littéralement «format d’échange d’images») permet un encodage des images qui les rend très faciles à transmettre, assurant leur « diffusabilité » maximale sur tous types de plateformes en ligne. Nés en 1987 dans les bureaux de CompuServe, les GIF ont connu leurs premières utilisations à l’époque du web 1.0 où ils servaient à animer des pages web parfois longues à charger sur un réseau encore balbutiant. Actuellement proliférants sur le web, ils relaient des procédés communicationnels étudiables par les sciences de l’information et de la communication même si ce genre de contenus peut aussi être abordé sous un angle plus esthétique, historique ou même économique2.

2Mon propos ici se voudra essentiellement sémiologique, afin de proposer des typologies d’analyses générales qui pourraient servir des recherches plus précisément ciblées sur tels ou tels corpus à définir. Le volume de cet article n’a donc pas pour but d’entrer dans des exemples précis liés à un terrain d’étude rigoureusement circonscrit, mais de rester dans des généralités qui pourront servir de cadre à des recherches ultérieures.

3Le GIF consiste en une mise en boucles de quelques images tirées de corpus variés : extrait de films, de séries, de plateaux télé, de gestes sportifs, etc., autant d’images possibles qui peuvent servir à la constitution d’un GIF. Un certain nombre de plateformes sur Internet proposent des GIF « prêts à l’emploi » (comme le site giffy.com) et ils envahissent aussi les réseaux sociaux puisque depuis 2014, Twitter entre autres propose une série de GIF directement accessibles à chaque message envoyé. La plupart des exemples que j’évoquerai ici s’appuieront d’ailleurs sur ces propositions et les classifications qu’en propose Twitter, qui est de toute évidence un bon exemple de réseau informationnel et communicationnel. Dans ce cas de figure, les images ont des origines plurielles, plus ou moins reconnaissables et sont parfois créées de toute pièce pour les besoins du message. Notons que certains logiciels et applications très simples et faciles d’accès permettent aussi de faire des GIF soi-même, à partir de photographies empruntées à un répertoire personnel ou à une banque d’images. Dans le cadre de cette réflexion sur les remakes d’amateurs, il convient de noter que toutes ces (re) configurations relèvent d’une réappropriation par tout un chacun de contenus divers qui sont délocalisés et relocalisés (Casetti, 2015) en fonction des besoins qu’on leur assigne et sur lesquels je vais tenter ici de faire un point.

Approche sémiologique : modalisations et émotions

4Tous les GIF semblent pouvoir s’analyser sous l’angle de la sémiologie et de la sémiotique. En effet les sens dont ils sont porteurs dépendent à la fois d’un contexte d’énonciation et des relations entre un émetteur et un récepteur eux-mêmes insérés dans un dispositif socio-technique précis et plus ou moins conscientisé. Internet a développé des possibilités techniques facilitées et un rapport à l’image inédit. Si le succès actuel des GIF est facile à constater, il s’explique entre autres par leur insertion facile dans les dynamiques communicationnelles à la mode, au même titre que l’émoticône ou le smiley3.

5Dans une perspective peircienne, l’image est un signe qui peut être icône (le signe ressemble à l’objet), indice (le signe est relié comme un symptôme à son objet) et symbole (le signe a une signification abstraite). Le GIF s’adapte très bien à cette classification des signes perciens. On peut évoquer ici l’exemple de l’onglet « Au revoir » des propositions de GIF faites par Twitter. En effet, les GIF proposés par le réseau sur cette catégorie sont soit iconiques (l’image du GIF montre un personnage faisant un signe de la main pour dire « au revoir »), soit indiciels (le GIF met en boucle un personnage qui disparaît derrière une porte). La fonction symbolique du signe peut également être présente dans des GIF, mais elle dépend beaucoup plus, semble-t-il, des contextes d’énonciation. Elle n’apparaît pas ou peu dans les propositions de Twitter, qui restent principalement axées sur l’indiciel, sans doute parce que la fonction symbolique demande un degré de convention que la variabilité des usages et usagés du GIF sur la célèbre plateforme entrave fortement. Par exemple, les propositions de GIF correspondant sur Twitter à l’expression « on ne vit qu’une fois » (traduction française de l’acronyme très répandu : « yolo » « you only live once » en anglais) sont majoritairement doublés d’un texte (le fameux acronyme « Yolo ») qui vient assurer la référence du discours et ainsi peu ou prou traduire son sens indiciel. Si certains GIF s’en passent, c’est qu’ils parient sur un degré de symbolique (au sens peircien) que le locuteur doit connaître conventionnellement : un acteur avec des lunettes de soleil dans une pose nonchalante par exemple sert plusieurs fois de proposition pour dire « yolo », alors que la dimension indicielle de cette posture n’est pas forcément évidente puisqu’elle pourrait servir d’autres types de propositions sémiotiques (« il y a du soleil », « je vais bien »…). La dimension symbolique est d’autant plus précaire que la polysémie est forte : les GIF correspondant à « oh mince (oh snap) » ont une dimension indicielle qui peut se confondre avec l’onomatopée « oups », laquelle catégorie croise par exemple une proposition de GIF (Homer Simpson disparaissant dans un fourré) qui est aussi donnée pour la catégorie « Au revoir ». Cette double appartenance sémantique de certains GIF est bien le signe des variations de sens de toutes ces propositions qui tirent finalement leur pouvoir sémantique de leur association avec la situation globale de l’énonciation et le texte - qui, très majoritairement précède le GIF - que d’un sens conventionnel (symbolique) définitivement stabilisé.

6À cette typologie percienne peuvent s’ajouter des éléments de réflexions théoriques liées au fait que le GIF véhicule des émotions. En cela, il me semble que le GIF pourrait être rangé dans la catégorie des signes para verbaux qui servent à rendre visibles les émotions du locuteur. Il vient en effet renforcer le message d’un affect non verbal. Comme le remarque Pierre Halté, les GIF appartiennent résolument au « modus » : ils servent à indiquer une tonalité du discours, un registre (ironique, décalé) dans lequel s’inscrit le locuteur et dans lequel il inscrit le contenu informatif de son message : le « dictum », quitte même parfois à venir interférer avec lui, voire même à la contredire (c’est la vertu contrapuntique de certains GIF qui font éventuellement faire d’une affirmation une antiphrase ironique). Le « modus » et le « dictum » – ainsi que les débats théoriques qu’ils ont occasionnés pour les sciences du langage – sont longuement rappelés et commentés dans la thèse de Pierre Halté sur les émoticônes et les interjections. Je n’entrerai pas très avant dans ces questionnements, mais force est de constater que des rapprochements avec l’usage des émoticônes sont fructueux puisque, comme eux, les GIF expriment un « modus » qui vient s’ajouter au « dictum » (Halté, 2013, 230 et sqq). Le GIF appartenant à la culture visuelle, il sert finalement à montrer une émotion en la mettant en scène par délégation. Cette mise en scène de l’émotion vient compléter le message verbal et provoque un lien entre ce qui est dit et ce qui est montré. Les GIF s’emploient rarement seuls et s’insèrent donc dans un échange conversationnel qu’ils viennent en quelque sorte « illustrer ». Ils permettent ainsi une distinction entre « dire » et « faire » : « dit plus simplement le dictum correspond à ce qui est dit, le modus à ce qui est montré » (Halté, 2013, 95). Sur cette distinction « est fondée la notion de modalisation » qui correspond à « l’attitude subjective du locuteur portant sur l’énonciation d’un dictum ». En cela « elle ne conceptualise pas, elle ne dit pas, mais elle montre la subjectivité du locuteur dans la situation d’énonciation » (ibid., 96). Ces analyses qui portent dans la thèse de Halté sur les interjections et les émoticônes sont très efficaces d’un point de vue heuristique quand elles sont appliquées au GIF. Le GIF se donne ainsi lui aussi comme signe indiciel d’une émotion et devient par lui-même le symptôme de cette émotion. Certains GIF peuvent même devenir les indices conventionnels – donc des symboles – d’une émotion quand leur partage sur les réseaux sociaux est suffisamment devenu récurrent. Mais ici s’instaure sans doute une différence de taille avec les émoticônes : les GIF sont tellement variables et pléthoriques dans leurs usages qu’il est sans doute plus difficile au sein d’une communauté large de voir l’un deux émerger comme un indice conventionnel clair et unanimement partagé. Ce sont plutôt des GIF montrant des types de gestes largement partagés (dans le cas le l’item « Au revoir », le signe de la main par exemple, d’ailleurs transformé en émoticône parmi les répertoires de SMS sur les smartphones) qui pourront éventuellement faire office de convention dans l’échange conversationnel. Car le GIF est finalement plus « dense » sémantiquement que les émoticônes et sa variabilité renforce la nécessité d’une interprétation par le récepteur avec d’ailleurs tous les risques de malentendus qui peuvent en découler. S’il procède d’un choix : Twitter propose plusieurs GIF pour une même émotion (« effrayé », « choqué ») ou une locution (« je le veux », « on ne vit qu’une fois »), il est aussi un choix contraint par la compréhension attendue et espérée. Dans ce contexte énonciatif le poids des GIF est variable : certains emportent par le modus l’importance générale du message transmis, d’autres ne sont que vaguement illustratifs d’un contenu du dictum déjà clairement formulé. Ces choix multiples permettent aussi de déployer une palette de sous-textes qui – s’il peuvent perturber la communication – l’enrichissent aussi d’un système de référence (plus ou moins communs) dans lequel peut se nicher tous les implicites du discours concernant le « modus » comme le « dictum », avec un éventail de possibles interprétatifs de l’acte communicationnel plus large que celui de l’émoticône. Par le GIF, la conversation s’enrichit d’une visualisation possible d’émotions qui ne sont pas forcément littéralement dites ou formulées. Un « roulement des yeux » peut vouloir dire que je suis sceptique sur le contenu du message, mais aussi montrer une certaine forme de connivence à l’appui d’une récrimination. Il peut aussi, a contrario et en fonction du contexte, être pris comme une marque d’insolence par exemple. Le GIF montre et suggère, mais peut aussi permettre une relecture complète du propos ainsi « modalisé », ce qui confirme bien qu’il est un indice plus qu’un symbole, en cela qu’il n’a de sens qu’en fonction du contexte qui l’accompagne.

7L’interaction entre le dictum et le GIF se fait ainsi sur plusieurs niveaux : celui de l’énoncé et celui de l’énonciation. Si l’on reprend l’exemple du GIF « roulement des yeux », dans le premier cas il est indispensable à la compréhension globale du message (je signifie que je ne crois pas à l’information transmise, le GIF agit donc en contrepoint du message pour l’infirmer) ; dans l’autre il ne l’est pas, il permet simplement d’ajouter une attitude au dictum. Parfois, ces deux lectures du GIF et leur poids sur l’énoncé et/ou l’énonciation sont plus imbriquées, l’éventail des possibles autour des modélisations de l’énoncé ou de l’énonciation est très large et mériterait une exploration plus précise sur un corpus ciblé. La thèse de Halté s’arrête ainsi très précisément sur les différences entre la portée (le segment du texte sur lequel l’émoticône s’applique) et sa visée (l’élément de l’énonciation visée par elle) (Halté, 2013, 285). Cette réflexion permet une remarque générale sur les GIF : étant difficiles à insérer à l’intérieur du message (à la différence des émoticônes) ils sont finalement généralement lisibles parallèlement à lui, ce qui leur donne une visée et une portée générale sur la globalité du message auquel ils sont associés, et non pas ciblée sur un des éléments du discours ou sur une partie seulement de la chaîne syntaxique qui constitue le message. Ce qui explique que les GIF apparaissent généralement à la fin du message plutôt qu’au début et qu’ils sont propices à accompagner des messages rassemblés sur une information unique. Sauf à être envoyés seuls (ce qui arrive souvent !), leur portée et leur visée sont donc plus ou moins indéterminées dans un contexte globalement monologique : ils s’insèrent plus difficilement dans un dialogue à bâton rompu, si ce n’est pour lui donner un point final. Leur portée sur la globalité du message implique donc une connivence culturelle accrue, mais aussi un raccourcissement du message qui les accompagne, ce qui justifie sans doute que Twitter les propose dans son application : ils sont les plus efficaces lorsqu’ils accompagnent un énoncé bref et circonscrit à une formulation rassemblée sur un « dictum » précis et/ou lorsqu’ils opèrent comme un point d’orgue (si ce n’est un point final) d’un discours bref.

Le GIF comme mise en scène de soi

8D’ailleurs les GIF ne font pas à proprement parler partie de la langue. Les propositions de Twitter, ici encore, sont porteuses de sens : les propositions sont les mêmes pour tous les pays du monde. Les interjections changent en fonction des langues, mais pas les images en boucles. Par exemple, dans l’onglet que j’ai déjà évoqué, « on ne vit qu’une fois », les GIF renvoient au très anglophone ‘yolo’ en intertitre (comme « oh snap » pour « oh mince ») sans que pour autant être modifiés par la plateforme pour les utilisateurs français. Cette internationalisation des images qui, comme le souligne Pierre Halté, contrairement aux interjections, n’ont pas de « langue », contribue aussi sans doute au succès des GIF. Raisonnant sur le geste, la mimique, la seconde indéfiniment répétée, le GIF tend vers une forme d’universalité du modus tout en le subjectivant à l’extrême. Cette tension entre le personnel et l’universel est sans doute aussi une caractéristique de l’ère informationnelle et communicationnelle qui s’est ouverte avec les réseaux sociaux : parler de soi au monde.

9S’inscrivant très communément dans le registre du geste, le GIF complète le discours écrit d’une forme d’oralité : « my face when » (MFW) (qui croise parfois les GIF avec les Mème4) renvoie aux mimiques que je peux adopter en situation d’expression orale. Le GIF renvoie surtout à une forme de théâtralité de la communication qui, si l’on voulait se référer à Erving Goffman, pourrait aisément s’interpréter comme une façon supplémentaire d’adopter une mise en scène de soi, un masque sur le théâtre du monde communicationnel. Dans cette « mise en scène de la vie quotidienne » qui implique une « présentation de soi » (Goffman, 1973), le GIF a quelque chose de performatif : il est le geste, il performe l’émotion en l’empruntant à d’autres (un acteur célèbre, un personnage animé, etc.). Il est donc bien aussi un masque porté lors d’« interactions quotidiennes », au sens Goffmanien du terme. Le GIF comporte bien sûr comme conséquence de cette variabilité du moi dans ses représentations celui du malentendu ou de l’incompréhension informationnelle, ce qui est finalement sans doute un moindre mal. Un malentendu via un GIF semble d’emblée dédramatisé par l’usage même du format, là où l’échange verbal peut dégénérer sur des terrains beaucoup moins amicaux. Le GIF, alors même qu’il s’insère sur le théâtre du monde, semble toujours plus ou moins dédramatisant.

10Nous avons vu que, comme l’émoticône, le GIF « n’est pas une simple trace d’émotion, mais plutôt un pointage qui indique activement une subjectivité » (Halté 2013, 236). Parmi les éléments de cette subjectivité, la référence culturelle est de taille. En même temps que se choisit un modum le locuteur choisit d’associer ce modum à une référence culturelle, qu’il la pense identifiable ou pas par le destinataire, qu’il la pense partagée ou non par lui. Ce « degré » supplémentaire d’interprétation est très particulier à l’usage des GIF et les différencient justement profondément des émoticônes ou autres types de modum (les interjection, onomatopées, etc. dont parle la thèse de Halté). Il se détache aussi de l’expression strictement formulable d’une émoticône complétant le dictum, et s’apparenterait plutôt à un clin d’œil que j’ai pu, dans un autre article, qualifié de « post-moderne » (Laborde 2018) tant il renvoie à cette culture du « cognitive tricks » que certains théoriciens du cinéma ont attribuée à la postmodernité cinématographique (Jullier, 1997). Le clin d’œil est un des aspects sémantiques du modus qui explique sans doute le succès des GIF et qui est bien une façon de personnaliser à l’extrême son émotion dans un registre non sérieux, voire potache. J’ai évoqué ainsi une posture « Camp » (Sontag, 1964) qui met le message « entre guillemets » et permet indirectement de se mettre en scène avec le recul ironique du dandy.

11Se faisant, le GIF fait effectuer à certaines images le trajet d’une énonciation impersonnelle à une énonciation personnelle. La preuve en est, le succès des GIF « moi quand je » que nous avons déjà évoqués5. Ce « moi quand je » me semble pouvoir se comprendre comme une des expressions directes et visibles des modalités actuelles de remix et de reprise des images par les utilisateurs d’Internet. Si on s’arrête sur l’exemple précis des emprunts fait aux films de cinéma pour faire des GIF (les exemples sont nombreux sur Twitter même s’ils ne sont pas majoritaires), la délocalisation et relocalisation des images fait du cinéma un outil communicationnel parmi d’autres, ce qui n’a pas été toujours inscrit dans son histoire théorique. Dans les exemples de GIF issus d’images cinématographiques, le cinéma s’annule comme médium, pour devenir un outil de communication à part entière. Christian Metz a soutenu en son temps l’idée théorique que le cinéma ne peut pas communiquer puisqu’il est une forme d’énonciation impersonnelle (Metz, 1991). Pourtant, la forme du GIF remploie les images de cinéma à des fins communicationnelles et conversationnelles personnelles qui permettent à un locuteur de dire « je », ce qui peut apparaître comme une entorse faite au cinéma dans son dispositif historique.

12Cet exemple du cinéma me semble pouvoir être élargi et servir de conclusion à ce (trop bref) développement sur les GIF. Les remix ou les reprises effectuées par les usagers amateurs du Web 2.0 se caractérisent par leur vocation essentiellement communicationnelle, dans des espaces de communication démultipliés par les « nouveaux médias ». Ces usages en amateurs permettent la généralisation d’actes de communication liés à une énonciation personnalisée, même quand les images empruntées, qui relevaient à l’origine d’une « énonciation impersonnelle », ne pouvaient pas communiquer. Les GIF permettent ainsi de mesurer combien tous types de contenus, dans la dynamique socio-technique actuelle de l’univers du web 2.0, a vocation à devenir un vecteur de communications intersubjectives.

Bibliographie

Francesco Casetti, The Lumière Galaxy. Seven Key Words for the Cinema to Come, New York : Columbia University Press, 2015, 293 pages

Ervin Goffman, La Présentation de soi. La Mise en scène de la vie quotidienne I

Traduit de l’anglais par Alain Accardo, Collection Le Sens Commun, 1973, Paris, 256 p.

Pierre Halté, Les marques modales dans les t’chats : étude sémiotique et pragmatique des interjections et des émoticônes dans un corpus de conversations synchrones en ligne [en ligne]. Thèse de doctorat, Sciences du langage, Metz/Luxembourg, 2013, 574 p. Disponible à l’adresse : http://gifs.theses.fr/2013LORR0308

Laurent Jullier, L’écran post-moderne : Un cinéma de l’allusion et du feu d’artifice, Paris, l’Harmattan, 1997, 203 p.

Barbara Laborde, « GIF, retour vers le futur de la cinéphilie », Peter Lang, Paris, 2018, dans le cadre du programme de recherche Cinéphilie 2.0, Sériphilie 2.0 du labex ICCA, encadré par Laurent Jullier et Mélanie Boissonneau, à paraître.

Christian Metz, L’Énonciation impersonnelle ou le site du film. Paris : Méridiens Klincksieck, 1991, 228 p.

Suzanne Sontag, Notes on Camp, 1964, disponible en ligne : http://faculty.georgetown.edu/irvinem/theory/Sontag-NotesOnCamp-1964.html

Notes

1 Steve Wilhite créé le format en 1987 alors qu’il travaillait chez CompuServe.

2 Voir mon article à paraître : « Gif, retour vers le futur de la cinéphilie » (Laborde, 2018).

3 À ce titre je m’appuierai sur les analyses de la thèse de HALTÉ, Pierre, 2013 : Les marques modales dans les t’chats : étude sémiotique et pragmatique des interjections et des émoticônes dans un corpus de conversations synchrones en ligne [en ligne].

4 « Un mème (de l’anglais meme ; calqué sur gène et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable, répliqué et transmis par l’imitation du comportement d’un individu par d’autres individus » source Wikipédia.

5 La page myfacewhen.com propose plutôt des images fixes.

Pour citer ce document

Barbara Laborde, «Gif : une autre façon de le dire», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 15-Varia, DANS L'ACTUALITÉ, Communication et Cinéma,mis à jour le : 01/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=112.