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Enseignement et communication

Isabelle Fabre

La médiation documentaire : retour réflexif

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Texte intégral

1À l’heure des bibliothèques publiques Tiers-lieux [entendu comme lieu intermédiaire entre le foyer et le lieu de travail], et des bibliothèques universitaires qui s’orientent vers les Learning Centres [c’est-à-dire un lieu culturel et social, regroupant documentation, TIC (E), formation, recherche, un lieu de vie dans une vision de services élargis pour les usagers], les professeurs-documentalistes semblent s’inspirer de ces évolutions pour repenser les espaces des Centres de documentation et d’information. C’est ce que laissent entrevoir certains mémoires de Master 2 MEEF1 des futurs professionnels de l’information-documentation qui questionnent les espaces documentaires et les dispositifs de médiation.

2La médiation consiste en une mise en relation qui transforme les objets et les sujets, elle est entendue comme un intermédiaire, un entre-deux. C’est un champ de recherche qui questionne la production, la diffusion et l’appropriation de l’information au sein de l’espace public. Le terme désigne cet espace dense des constructions qui sont nécessaires pour que les sujets engagés dans la communication, déterminent, qualifient, transforment les objets qui les réunissent, et établissent ainsi leurs relations (Jeanneret, 2008).

3On désigne alors sous le vocable de médiation documentaire tout ce qui concourt à accompagner l’usager dans ses pratiques informatives. Elle joue un rôle premier dans la formation, la circulation et l’appropriation des savoirs. Pour se faire, elle s’appuie sur des médiateurs humains et des dispositifs techniques et symboliques.

4Or il s’avère que dans le domaine de l’enseignement, le rôle des médiateurs se joue sur un double plan : les professionnels de l’information que sont les professeurs-documentalistes sont investis dans la gestion d’un système d’information et dans l’enseignement en information-documentation. Elle se décline alors en une pluralité de médiations. Quels éléments théoriques permettent de les préciser ? Quelles méthodes utiliser pour les approcher ?

5C’est ce questionnement qui a orienté nos recherches sur l’espace documentaire. Notre terrain de prédilection est l’enseignement agricole. Nous avons choisi d’axer notre réflexion sur les médiations à l’œuvre dans les Centres de documentation et d’information (CDI). En effet, il y a quelques années, nous sommes partie du constat qu’ils étaient organisés selon des sous-espaces dont la dénomination était rarement interrogée, nous avions choisi de réapprendre à penser ces espaces à la fois grâce à des éléments de définition et grâce à des méthodes. Cependant, suivant l’idée que la distance prise avec notre terrain habituel permettrait, par comparaison ou contre-point, d’éclairer nos premières interrogations, nous avions également questionné les pratiques des professionnels et des usagers de bibliothèques publiques, bibliothèques universitaires et médiathèques de musées, c’est-à-dire ce que l’on nomme des lieux de savoir.

6Nous proposons de faire ici un rapide état de nos recherches, qui s’articulent autour de l’espace documentaire, notion pivot revendiquée. Nous développerons, en cernant dans un premier temps la médiation documentaire grâce à la notion de dispositif, puis préciserons notre approche méthodologique pour finalement évoquer notre point de vue sur la notion d’expérience esthétique contemporaine qui sous-tend, pour nous, les médiations observées.

La médiation documentaire au regard des dispositifs

7Le concept de « dispositif » permet de penser la complexité d’un système, « le dispositif lui-même [étant] le réseau que l’on peut établir entre les éléments » (Foucault, 1977). Il apparaît également comme le concept de l’entre-deux, attestation d’un espace de médiation, lieu d’une dialectique entre deux pôles (liberté et contrainte, réalité et imaginaire, sujet et objet) (Jacquinot-Delaunay, Monnoyer, 1999). Il n’est pas isolé mais lié à d’autres « objets de même nature qui le précèdent et qui le suivent » (Metzger 2002) faisant ainsi partie d’un ensemble d’objets lesquels peuvent également être considérés comme des dispositifs. Il « a pour avantage théorique et méthodologique de déplacer l’observation du tout vers l’emplacement et l’articulation des parties » (Régimbeau, 2009). Un dispositif dépendant du contexte dans lequel il se dispose et se rend disponible, pour l’approcher il est nécessaire de décrire ses moyens techniques de fonctionnement et de questionner également les motivations et comportements des acteurs qui le conçoivent (Meyriat, 1985). Pour ce faire, nous pensons le dispositif entre information et communication, « objets solidaires mais distincts, de connaissance scientifique » (Meyriat, 1983), le prenant ainsi en compte comme objet matériel médiateur  (Couzinet, 2009).

8Le dispositif, défini comme un agencement d’éléments, nous a permis d’appréhender des espaces documentaires divers. Les dispositifs documentaires sont construits et structurés pour accompagner l’usager. Ils sous entendent une organisation des savoirs qui se traduit par un arrangement intellectuel et un aménagement matériel pour permettre l’accès à une information organisée, notamment selon des classifications qui font se côtoyer les divers domaines de ces savoirs. En tant que territoire privilégié de circulation des savoirs, il se trouve au centre d’un processus de communication entre le praticien de la documentation et les usagers (Fabre, 2006)2. Dans les structures documentaires, au-delà du stockage et du classement des documents, les professionnels mettent en place un ensemble de médiations pour faciliter l’autonomie des usagers. Un ensemble d’objets (documents, classifications…) sont considérés comme des dispositifs qui composent un dispositif plus global, conduisant à « démêler les liens qui exercent, par le biais des autres dispositifs qui le composent, une influence sur l’ensemble ainsi constitué » (Couzinet, 2009).

9On ne peut, selon nous, séparer la médiation documentaire de l’étude des dispositifs. En effet, la médiation documentaire consiste à la fois dans le choix des collections de documents dits primaires et dans leur traitement documentaire via des documents dits secondaires tels que des notices, des résumés, des bulletins signalétiques, des catalogues qui permettent l’accès à l’information qu’ils supportent. Ces deux processus, distingués en dispositif primaire et dispositif secondaire (Couzinet, 2009) participent de la médiation documentaire qui s’incarne également dans la conception de l’espace documentaire laquelle, et c’est notre proposition, constitue le dispositif sensible.

10Ainsi, la médiation documentaire dépend de pratiques professionnelles qui dépassent le seul traitement des documents pour s’exprimer dans un ensemble d’autres dispositifs que nous avons choisi de rassembler sous la dénomination de « dispositif sensible », dans le sens d’un espace potentiel, un lieu propice à l’expérience (Belin, 2001, Fabre, 2011). Le dispositif sensible repose essentiellement sur l’aménagement de l’espace pour répondre aux besoins des usagers et permettre d’offrir son adaptation à leurs pratiques. Il cherche ainsi à combiner des éléments dont l’énonciation fait sens et permet aux usagers de s’inscrire dans un processus d’expérimentation. Le dispositif sensible est ce qui relie et cimente les dispositifs primaires et secondaires c’est-à-dire les documents aux différents statuts, les techniques documentaires de classement et d’indexation issues des compétences professionnelles. La médiation documentaire qui lui est spécifique est alors un outil de connivence, entendue comme complicité, entente spontanée, intelligence. Ce dispositif sensible, par la médiation documentaire connivente qu’il propose, est un rapprochement. Il forme des replis qui « serrent en rapprochant » les différents dispositifs en présence, permettant une expérience esthétique à la fois pour l’usager et pour les professionnels de la documentation en charge de la construction et de la valorisation du fonds et des collections.

11La notion de dispositif nous paraît alors ne pas pouvoir s’étudier sans son environnement particulier ; il s’agit donc de voir les caractéristiques des structures qui le mettent en place dans leur contexte. Pour mettre au jour ce dispositif sensible, part peu explorée de la médiation documentaire, nous avons progressivement construit une approche méthodologique qui nous a permis d’interroger à la fois les pratiques de professionnels et d’usagers d’espaces documentaires.

La médiation documentaire : une approche ordinaire des pratiques et des usages

12Pour approcher les dispositifs et ainsi tenter de circonscrire la notion de médiation, nous avons progressivement construit une approche inspirée de l’infra-ordinaire (Perec, 1989) méthode proposée par Georges Perec comme tentative d’épuisement d’un lieu. Elle consiste à se donner un objet et à essayer de le parcourir dans sa totalité, comme méthode pour investiguer les terrains et questionner les médiations que proposent les dispositifs documentaires observés.

13La médiation documentaire, mêlant médiation symbolique et médiation technique, offre un lieu propice à l’expérience (Belin, 2001). Cette expérience fait référence au ressenti individuel. Elle renvoie à la manière dont chacun perçoit et appréhende les dispositifs. Nous caractérisons la médiation dans nos recherches par son appui sur les représentations interrogées dans ces « laps d’espaces »3 entre espace conçu, espace perçu et espace vécu par les professionnels et les usagers.

14Parmi les recherches que nous avons menées, nous avons fait émerger l’usage du CDI en utilisant la représentation graphique des espaces et des dispositifs et en laissant s’exprimer des professeurs-documentalistes et des élèves à partir des plans de l’espace documentaire qu’ils avaient l’habitude de pratiquer et que nous leur avions demandé de dessiner (Fabre, Veyrac, 2008)4. Ce fut l’occasion de confronter les représentations d’un professionnel et celles des usagers, ces écarts offrant un moyen de requestionner la médiation documentaire mise en œuvre.

15Nous avons par ailleurs mis au jour les liens entre la médiation documentaire et la place de la curiosité et du désir dans l’apprentissage (Fabre, Couzinet, 2008)5. Notre objet de recherche était de comprendre en quoi l’espace documentaire participait à la construction individuelle des connaissances. Il s’agissait de comprendre également en quoi il pouvait accompagner les élèves dans l’acquisition d’une culture de l’information, suivant une organisation des savoirs mise en espace, garante de cette mémoire liée à l’héritage culturel des bibliothèques. À partir d’images littéraires, la mise au jour des cheminements et des passages, du sacré et de la contrainte, des contournements et des imaginaires, l’espace documentaire peut être le support d’une culture de l’information. Prendre en compte les différentes couches historiques qui le constituent, intégrer par exemple l’histoire des bibliothèques et les représentations qui y sont rattachées dans la mémoire collective, nous semble permettre la réhabilitation d’une histoire des idées fondamentalement transdisciplinaire et autorise l’accès à l’organisation des savoirs.

16Nous avons aussi montré en quoi l’espace documentaire était un tiers espace de médiations (Fabre, 2011)6. Entre un espace rêvé qui fait la part belle à l’unification, aux liens, au mélange plutôt qu’aux délimitations, et un espace proposé qui affiche des scissions pour y apposer les différents usages possibles, il semble mettre en tension une volonté énonciative subjective et la réalité objective qui la contraint. C’est en jouant avec les temporalités, qu’a émergé, comme recours face à cet espace réducteur, une organisation momentanée, un espace temporaire, une mise en scène périodique, autant de propositions temporelles qui viennent comme proposition transversale pour faire « bouger » l’espace documentaire des CDI et ses règles. Nous avons ainsi pu montrer que l’espace documentaire contribue à la définition du double métier de professeur-documentaliste dans la mesure où il est un espace potentiel mettant en jeu des objets transitionnels permettant de gérer l’entre-deux. D’autres recherches nous ont amenée à interroger les médiations documentaires liées à la classification, dispositif symbolique et technique, support d’organisation de l’espace documentaire (Fabre, Veyrac, 2013)7 et support pédagogique (Fabre, Gardiès, 2013)8.

Pour cette synthèse plutôt liée à l’enseignement, nous ne reviendrons pas ici sur les recherches menées sur les médiations documentaires des musées et des bibliothèques (Fabre, 2017)9. Cependant, ce sont aussi ces dernières qui ont confirmé que cette approche à la fois ordinaire et sensible de l’espace et de ses dispositifs, donnaient accès aux constructions hybrides de la médiation documentaire. Elles nous ont amenée progressivement vers la notion de contemporain et d’expérience esthétique inhérentes aux pratiques liées au dispositif sensible de la médiation documentaire.

La médiation documentaire : entre expérience esthétique et médiation du contemporain

17La notion de contemporain (Ruffel 2016) appliquée à l’espace documentaire de ces espaces peut se résumer par une volonté de faire co-exister des espaces dans une multifonctionnalité et d’offrir le plus possible une co-présence du dedans et du dehors. La superposition des niveaux d’expérience ainsi offerte, met au jour des dispositifs qui visent une indistinction et une déhiérarchisation de la médiation proposée.

18La notion d’expérience esthétique s’appuie sur la singularité et l’intelligence du sensible dans une expérience vécue. Elle requiert une qualité spécifique d’attention, laquelle permet de rapprocher les éléments selon une combinaison singulière qui fait sens. L’expérience esthétique est un processus dynamique, où expérience méliorative et transformative offrent un moyen d’émancipation (Dewey, 1934 ; Massin, 2013). Plutôt qu’une contemplation passive et désengagée, l’expérience esthétique offre une manière d’inscrire l’espace environnant à l’intérieur de soi et en ce sens elle est un mode d’apprentissage et un mode de connaissance. L’esthétique est proposée comme catégorie de la connaissance, où l’expérience individuelle devient aussi importante que l’objet de l’attention. Elle est un processus d’apprentissage essentiel, d’adaptation créative à son environnement. Elle contribue à concevoir des ambiances, des dispositifs collectifs, et valorise l’approche sensible des aménagements qui ne sont plus perçus seulement comme de simples supports d’opérations techniques. Ainsi, les dispositifs documentaires symboliques et techniques peuvent se définir comme des entre-deux, dispositifs hybrides qui mêlent ou effacent les frontières entre pratiques documentaires et médiations culturelles.

19Nous avons choisi d’articuler les notions de dispositif, d’expérience esthétique et de contemporain et de proposer ainsi un cadre conceptuel pour analyser la manière dont les objets, les espaces et les pratiques documentaires s’énoncent, se reçoivent et participent de la médiation documentaire. Nous avons ainsi pu percevoir le processus dynamique de l’expérience qui en améliorant et en transformant participe à l’émancipation des acteurs. L’expérience proposée dans ces espaces potentiels, est un processus d’apprentissage essentiel, d’adaptation créative à son environnement.

Dispositif documentaire primaire, dispositif secondaire et dispositif sensible sont in fine pensés dans l’esprit d’un macro-dispositif, en tant qu’enchâssement de dispositifs (Fabre, à paraître). Il propose une atmosphère et une expérience esthétique qui placent, au centre, la documentation et les gestes professionnels qui y sont attachés au service de la construction de connaissances.

Conclusion

20Pour tenter de préciser la notion de médiation documentaire, nous avons choisi de penser la documentation de manière à la fois ascendante et descendante. En d’autres termes, notre choix s’est porté sur l’observation d’une part de la documentation ordinaire, la vie quotidienne avec la documentation, la banalité des pratiques professionnelles et, d’autre part sur son esthétique structurelle et sur l’expérience esthétique qu’elle contient. Nous tentons de regarder la documentation autrement, selon une inclinaison du regard qui nous permet de l’analyser comme source d’attention au monde, outil d’expérience esthétique. Selon nous, la médiation documentaire ne peut s’entendre sans penser esthétique structurelle et expérience esthétique de la documentation.

21La mise en dialogue d’approches scientifiques plurielles, celle de l’information- documentation, celle de l’esthétique et celle du contemporain permettent de mettre au jour une forme de bienveillance dispositive de la médiation documentaire. Au travers de recueils de données prélevées sur différents terrains, nous avons pu voir que les dispositifs documentaires renforcent l’expérience esthétique des praticiens et permettent une forme d’émancipation des carcans liés aux normes professionnelles. Les dispositifs documentaires tels que notre analyse a pu les décrire et les mettre en perspective sont synonymes d’une médiation du contemporain pensée par les professionnels (Fabre, 2017)10.

22L’approche esthétique, retour de la pensée sur ses intuitions spontanées, renvoie à notre propre vécu de chercheur. Méthode réflexive et analytique, elle permet de questionner des phénomènes, soit pour approfondir le vécu des acteurs, soit pour relever, dans les lieux, des traces de leurs pratiques, auxquelles nous pouvons ainsi remonter. Comprendre l’esthétique de la documentation nous semble fécond pour « épuiser » (au sens, là encore, de Perec)11 les éléments de médiation de l’espace documentaire.

23Belin Emmanuel, Une sociologie des espaces potentiels : logique dispositive et expérience ordinaire, Louvain-la-Neuve, De Boeck, 2001, 291 p.

24Couzinet Viviane (dir.), Dispositifs info-communicationnels : questions de médiations documentaires, Cachan, Lavoisier-Hermès, 2009, 263 p.

25Dewey John, L’art comme expérience, Paris, Gallimard, 1931, réed 2010. 596 p.

26Foucault Michel, « Le jeu de Michel Foucault » (entretien), in M. Foucault, Dits et écrits II, 1976-1988, Paris, Gallimard, 1977, réed 1994.

27Jacquinot-Delaunay Geneviève et Monnoyer Laurence, « Le dispositif : entre usage et concept », Hermès, n° 25, 1999, 297 p. [Consulté le 26 avril 2018]. Disponible à l’adresse : http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/14700

28Jeanneret Yves, « La relation entre médiation et usage dans les recherches en information-communication », in Médiations et usages des savoirs et de l’information : un dialogue France-Brésil, actes du 1er colloque du réseau MUSSI, Rio de Janeiro, 4-7 nov. 2008, p. 37-62.

29Massin Marianne, Expérience esthétique et art contemporain, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013, 170 p.

30Metzger Jean-Paul, « Les trois pôles de la science de l’information », in Couzinet Viviane et Régimbeau Gérard (dir.), Recherches récentes en sciences de l’information : convergences et dynamiques. Actes du colloque international MICS-LERASS (21-22mars ; Toulouse), Paris, ADBS, 2002, p. 17-28.

31Meyriat Jean, « De la science de l’information aux métiers de l’information », Schéma et schématisation, n° 19, 1983, p. 65-74.

32Meyriat Jean, « Information vs communication ? » in Laulan A.-M. (dir.), L’espace social de la communication : concepts et théories, Paris, Retz-CNRS, 1985, p. 63-89.

33Perec Georges, L’infra-ordinaire. Paris, Seuil, 1989, 128 p.

34Regimbeau Gérard, « L’information et la documentation en art contemporain dans ses dispositifs : cadre théorique et études de cas », in Couzinet V. (dir.), Dispositifs info-communicationnels : questions de médiation documentaire, Paris, Hermès, Lavoisier, 2009, p. 229-263.

35Ruffel Lionel, Brouhaha : les mondes du contemporain, Lagrasse, Verdier, 2016, 217 p.

Notes

1  Master MEEF Master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation

2  Fabre Isabelle, L’espace documentaire comme espace de savoir : itinéraires singuliers et imaginaires collectifs, Thèse : Sciences de l’information et de la communication, Université de Toulouse 2, 2006, 354 p.

3  Perec Georges, Espèces d’espaces. Paris : Galilée, 1974, réed. 2000, 185 p.

4  Fabre Isabelle et Veyrac Hélène, « Des représentations croisées pour l’émergence d’une médiation de l’espace documentaire », Communication et langages, n° 156, juin 2008, p. 103-116.

5  Fabre Isabelle et Couzinet Viviane, « Désir, curiosité, culture informationnelle : l’organisation des savoirs au cœur de l’histoire des idées », Revue canadienne des sciences de l’information et de la bibliothéconomie, vol. 32, n° 3-4, septembre-décembre 2008, p. 85-105.

6  Fabre Isabelle, « La contribution de l’espace documentaire à la définition d’un métier double : professeur-documentaliste », in Fabre Isabelle (coord.), Professeur-documentaliste, un tiers métier. Dijon : Educagri, 2011, p. 191-208.

7  Fabre Isabelle et Veyrac Hélène, Classement et rangement : mise au jour de genèses instrumentales. Hermès, n° 66, septembre 2013, p. 222-229.

8  Fabre Isabelle et Gardiès Cécile, « La classification : entre savoir de référence et objet documentaire », in Contextes, langues et cultures dans l’organisation des connaissances. Actes du 9e congrès ISKO France (10-11 Octobre 2013 ; Paris). Houdemont : ISKO France, 2013, p. 29-49.

9  Fabre Isabelle, Médiation du contemporain : expérience esthétique de dispositifs documentaires. Retour réflexif sur les pratiques professionnelles, Université de Toulouse, Mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches, 2017, 323 p.

10  Op. cit.

11  Perec, Georges, Tentative d’épuisement d’un lieu parisien. Paris, C. Bourgois, 1975, réed. 2008, 49 p.

Pour citer ce document

Isabelle Fabre, «La médiation documentaire : retour réflexif», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 15-Varia, QUESTIONS DE RECHERCHE, Enseignement et communication,mis à jour le : 01/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=135.

Quelques mots à propos de : Isabelle Fabre

ENSFEA (École Nationale Supérieure de Formation de l’Enseignement Agricole), Université Toulouse, UMR EFTS. isabelle.fabre@educagri.fr