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> Intermédialité

Séverine Equoy Hutin

Penser et analyser la numérimorphose des écritures radiophoniques

Article

Texte intégral

1Le tournant postradiophonique et le passage au numérique conduisent la radio sur de nouveaux chemins, et en particulier de nouveaux chemins d’écriture. L’identité des médias se constitue et se transforme dans un processus historique de mutations et d’intégrations successives. Le concept d’intermédialité, mobilisé pour appréhender les évolutions contemporaines des médias, rend impossible une pensée qui les appréhenderait comme des monades isolées. Le surgissement d’un nouveau média et les modalités de mise en contact entre deux ou plusieurs dispositifs médiatiques ouvre la voie à l’émergence de nouvelles pratiques, de nouveaux usages et de nouvelles écritures. Les modalités de prolongement et d’inclusion de la radio sur le web induisent des mutations, génèrent des traces de circulation, font émerger des formes et éclore des problématiques de recherche nouvelles. Elles interrogent le statut du son, ses manifestations et les nouvelles « manières de faire sens » dans ce nouvel environnement.

2Comme l’écrit F. Antoine, « en ce début de siècle, la radio connaît de nombreux renouveaux, qui en modifient à la fois les contenus, les formes, les modes de transmission et de réception et revisitent son statut de média de masse (2016). Dans ce sillage, nous proposons une réflexion d’ensemble qui s’appuie sur les travaux du GRER, Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Radio, créé en 1998 sous l’impulsion de Jean-Jacques Cheval1. Cette contribution s’adosse également sur nos travaux antérieurs et en cours sur les processus de « remédiation » (Bolter et Grusin) du radiophonique qui se sont concentrés jusqu’à présent sur les médiations du passé dans le contexte de la postradio. Notre ambition ici est de mettre au cœur de la réflexion l’écriture radiophonique et ses mutations considérant le passage au numérique sous l’angle de cette dynamique intermédiale et de l’émergence de nouvelles formes.

Dynamique intermédiale : du radiophonique au radionumérique

La radio et l’« écriture radiophonique »

3Au commencement de la radio était le son : cette exclusivité du son, la magie de la voix, le rapport à l’image et à l’imaginaire, l’attachement et le lien tissé avec l’auditeur, la synchronisation entre temps de la diffusion et temps de l’écoute et la fonction d’accompagnement du quotidien qu’occupe la radio depuis sa création, font l’identité de ce média. Ces caractéristiques qui permettent une définition en autonomie n’induisent pas pour autant immobilisme et absence d’innovation : les évolutions stratégiques, techniques, technologiques, économiques et juridiques dans un contexte inter et intra médiatique concurrentiel accru, l’évolution des grilles de programmation comme les mutations génériques en attestent.

4L’analyse des écritures médiatiques, entendues comme mode d’agencement des formes résultant d’une intention de communiquer en direction d’un public ciblé, renvoie à trois lieux de la construction du sens : d’une part, les processus de production comprenant des logiques d’acteurs professionnels impliqués, des logiques organisationnelles (éditoriales notamment) et les logiques économiques, de segmentation et de fidélisation ; d’autre part, les processus de réception (les publics, imaginaires, projetés ou réels, usages et pratiques) ; et enfin au produit médiatique lui-même considéré dans sa matérialité (choix formels, énonciatifs, rhétoriques et discursifs compte tenu du dispositif, genres et formats représentés, nature du propos et systèmes de représentations associés…).

5L’écriture radiophonique en tant que mode d’organisation d’un flux sonore en vue de sa diffusion en hertzien met en scène des éléments disparates « organisés, construits, élaborés selon certaines lignes d’orientation par la volonté d’un producteur ou d’un auteur radiophonique » (Richard, 1985). Elle rend le son non pas audible mais écoutable, fluide et intelligible et « recrée efficacement l’illusion d’une continuité cohérente, d’un temps plus intense : le temps de l’écoute » (Saint Martin et Crozat, 2007). Sa fonction première est d’organiser l’écoute en suscitant l’image et l’imaginaire et en créant « l’illusion de corps, d’objets, d’apparences, et pour persuader de leur réalité, de leur vie » (Richard, 1985).

Les postradiomorphoses et leurs promesses

6Si la radio construit jour après jour la « bande sonore de nos vies », selon l’expression de Guy Starkey, le tournant numérique conduit celle-ci vers de nouvelles réalités sociales. Elle s’expose à de nouveaux supports (téléphones portables, tablettes, ordinateurs), de nouveaux usages (en direct, en podcast, en streaming, par fragmentation), à de nouvelles logiques et à un nouvel univers sémiotique complexe et hétérogène : les stations disposent aujourd’hui de leur propre site, de leur page sur les réseaux sociaux et de leur application mobile qui promettent à l’auditeur de vivre une autre expérience, radionumérique, ou de la prolonger au-delà de l’offre sonore linéaire produite en direct. Nos travaux engagés sur les émissions radiophoniques consacrées à l’histoire2 nous ont permis de mettre en avant les ramifications numériques des émissions sur le web sous l’angle de la médiation des savoirs. En nous intéressant à plusieurs émissions consacrées à l’histoire et diffusées sur différentes stations (Europe1, France Inter, France Info), nous avons observé dans une perspective comparative notamment le statut et le devenir accordés aux savoirs historiques. Sur ce plan, les analyses ont permis de conclure à une mise en proximité éprouvée et sensible du passé (mobilisant la vue, le toucher, la manipulation), un enrichissement encyclopédique documentaire variable selon les émissions, une fragmentation hypertextuelle et une exposition de ressources des plus officielles (archives, documents administratifs d’époques) aux plus intimes (témoignages, documents d’époques : cartes postales ou lettres d’anonymes…).

7Les contenus sonores circulent, s’altèrent et s’adjoignent des contenus métaradiophoniques. C’est ainsi qu’adviennent de nouveaux processus éditoriaux, de nouvelles modalités d’écriture et une nouvelle catégorie : le radionaute. Que l’on parle de « radio augmentée » ou « radio enrichie » – en y admettant une distinction d’ordre qualitative –, la circulation et la rencontre entre la logique de flux et la présence au présent (Glevarec, 2014) du radiophonique d’une part et la logique de stock, de sédimentation (Ertzcheid, Gallezot et Simonnot, 2013), de collecte, de sélection et d’interactivité (Paquienséguy) qui caractérise le web 2.0 d’autre part questionne l’identité du média accueilli et ses manifestations concrètes. L’écoute de la radio et l’écoute de la radio sur le web constituent deux contextes différenciés qui convoquent des usages et des pratiques eux-mêmes différenciés, des publics et des usagers en contact avec des dispositifs et des propositions de sens différents. Ainsi, en nous intéressant à la présence transmédiatique de la station musicale Nostalgie orientée vers la glorification de la musique populaire des années 1960 à 1990, nous avons pu montrer que le site internet et l’application mobile mettent en œuvre de moyens spécifiques d’entrer en contact et en interactivité avec la musique dans le cadre d’un processus global de patrimonialisation3.

Vers de nouvelles écritures radiophoniques…

8Nous nous intéressons aux modalités de réagencement des formes sonores dans ces ensembles hétérogènes que sont les écrits d’écran. C’est tout un champ de recherche stimulant qui s’ouvre du côté des modalités de rénovation de la radio.

Circulation des formes et intermédiativité

9L’intermédialité renvoie aux interrelations des médias, à leur frontiérisation et à des phénomènes techniques. Elle suppose de prendre en compte les spécificités des médias impliqués et la remédiation, intégration d’un dispositif médiatique spécifique dans un autre, engage des imaginaires et des systèmes de valeurs associées à chacun. Selon Angé et Renaud, « les phénomènes nouveaux ne naissent pas de novo » (2012). Les médias remodèlent des formes médiatiques antérieures, dans une relation dialectique et réflexive qui oscille entre immediacy – occultation qui vise à faire oublier à celui qui regarde la présence du médium – et hypermediacy – exhibition qui rappelle à celui qui regarde la présence du médium. Chaque média possède sa propre médiativité (Marion), sa singularité différentielle et son potentiel expressif et communicationnel.

10Comme le soutient Fauré, « les capacités d’adaptation de la radio à l’ère numérique se trouvent sans doute nourries de ses qualités antérieures et que le web a développées : audience massive, interactivité, instantanéité, technologie ‘légère’ et mobilité des usages […] mais aussi fonctionnements participatifs et de proximité… » (2012). Partant de l’hypothèse d’une intermédiativité entendue comme rencontre de deux médiativités singulières, la circulation des formes peut s’analyser sous le prisme de la rénovation et de l’émergence. Il ne s’agit pas ici de parler de recyclage mais d’intégration, de recomposition, de trans-formation, de ré-écriture et de ré-éditorialisation. Il ne s’agit pas non plus de s’inscrire dans une logique d’ascendance qui ferait « peser » le web sur la radio ou la radio sur le web. Si de cette rencontre émerge la question des identités respectives, des frontières et des traces de ces mises en contact, chaque média supporte l’influence de l’autre.

11Chaque dispositif constitue le vecteur d’opérations mémorielles spécifiques mais l’analyse de l’écriture ne peut toutefois se satisfaire d’un déterminisme technologique car la mémoire implique un travail d’organisation qui engage des acteurs, des lieux, des méthodes et des outils (Merzeau). Les formes sonores radiophoniques transportent avec elles sur le web une mémoire globale du média : ainsi, les possibilités et les caractéristiques de la radio rencontre les possibilités et les contraintes et possibilités spécifiques du web. De même, la mémoire des pratiques, des contenus, des formats, des genres, des usages, de la matérialité du média accueilli rencontre celle du média accueillant. L’enjeu étant de construire une communauté intermédiatique patrimoniale qui ne peut se réduire aux acquêts.

12Notre matériau-source étant le radiophonique, il s’agit donc de prendre pour point de départ sa médiativité propre pour voir en quoi et comment celle-ci peut trouver à se prolonger dans un média détenteur de sa propre médiativité, compte tenu du statut englobant du web en tant que métamédium (Pignier).

Traçabilité des formes : du sonore à l’écrit d’écran

13Nos travaux partent de l’hypothèse que le sonore médiatisé détient un potentiel d’altération et de prolongement que la rencontre avec le numérique permet de cultiver singulièrement.

14L’écriture et la circulation des formes produisent des traces, des actes qui renvoient à des processus et à des logiques. Plusieurs questions se posent : comment le sonore radiodiffusé se propage-t-il hors de ces frontières, dans des objets connectés, hypertextualisés empreints d’hybridité ? Comment s’incarne-t-il dans des dispositifs complexes, et notamment dans des écrits d’écran d’ordinateurs, de tablettes, de téléphones ? Comment le chercheur qui s’intéresse à l’écriture radiophonique peut-il appréhender ce passage et observer la production du sens dans cette dynamique intermédiale ?

15Nous pouvons tenter à ce stade d’amorcer un premier montage méthodologique :

  • La « sémiotique de l’altération » de Jean Peytard (1993) appréhende précisément le sens sous l’angle d’une ouverture à la circulation des discours et à la plurisémioticité. La reprise, la transformation et l’altération des formes y sont traqués par l’identification d’entailles, de lieux de passage d’une langue à une autre, d’un système à un autre voire à une combinaison de systèmes : ainsi le transcodage peut s’opérer d’un code vers un système pluricodé. Dans le même ordre d’idée, la théorie sémiopragmatique de Pignier s’intéresse également au passage des énoncés d’un média à un autre et à leur valeur différentielle, en articulant les travaux de Veron, Boutaud, Marion autour de cette question du sens. Refusant l’immanence du sens à l’énoncé comme la thèse du sens immanent au média, elle propose de prendre en compte les « différents niveaux de pertinence du sens » (Pignier, 2006) tel l’énoncé, l’objet, la pratique d’énonciation et de co-énonciation et la pratique d’interprétation pour appréhender le processus sémiotique global engagé dans un produit médiatique.

  • Appréhender les spécificités de l’écriture radiophonique renouvelée, à l’échelle d’une émission, d’une catégorie d’objet de valeur (émission d’histoire, de santé, de musique…), d’un genre (récit, entretien, chronique…), d’un format (magazine, émission de débat, bulletin d’information) voire d’une catégorie de radio (privée/publique, généraliste/musicale…), nécessite l’adoption d’un modèle qui permet de distinguer les composantes de l’espace sonore : à la manière des travaux de Soulages pour la télévision, elle peut être envisagée en termes de strates comme l’a proposé Deleu (2013) dans ces travaux consacré au documentaire radiophonique. Celui-ci distingue en effet la strate plastique (dimension technique et imaginaire du son), la strate cinétique (la durée, les effets de transition, le rythme et les différents effets sonores), la strate communicationnelle (les rapports de places entretenus entre les protagonistes de l’interaction radiophonique), la strate diégétique et narrative (les procédés de narration) et la strate verbale (le contenu linguistique). S’il ne s’agit pas de généraliser de facto cette stratification à l’analyse de l’écriture radiophonique dans son ensemble, nous pouvons tout du moins nous en inspirer pour suivre les médiations sonores et en rechercher les traces dans la matérialité des écrits d’écran.

  • Les approches sémiologiques du web et les travaux conduits sur les écrits d’écran (Souchier, Jeanneret, Le Marec, Tardy, Bonaccorsi) rendent compte de leur hétérogénéité sémiotique complexe et des modalités d’action et de circulation que les signes passeurs instaurent. Les écrits d’écran agrègent des formes et des discours hétérogènes si bien qu’en termes de communication numérique, l’hybridation devient une règle. Le texte à l’écran se donne à lire, à écrire, à manipuler. La navigation alimente une épaisseur documentaire qui dépend de la déambulation de l’usager. Mais l’on sait aussi que les architextes (Jeanneret et Souchier) préconfigurent l’édition des contenus et les parcours, qu’il s’agisse d’un site internet ou d’une application mobile.

  • Enfin dans ce contexte de la dynamique intermédiale entre radio et numérique, la typologie des contenus métaradiophoniques proposée par Poulain (2013) permet de distinguer différents types d’augmentation radiophoniques. Poulain distingue en effet les contenus pré-radiophoniques (les fréquences et les programmes annoncés à l’avance avec des extraits), post-radiophoniques (comptes-rendus d’émissions, gestion des podcasts), péri-radiophoniques (coulisses, bibliographie, webographie, biographie des invités et animateurs, présentation des émissions, réseaux sociaux, blogs, forums), synchro-radiophoniques (titres des émissions, noms des interprètes et auteurs des chansons, noms des invités et des animateurs, vidéos, images, photos, diaporama, tagging, information sur l’actualité, météo…). Cette typologie esquisse des types de relations avec le matériau initial (avant, pendant, après, autour) et elle permet d’interroger la manière dont se rescénarisent les médiations sonores pour se donner d’autres formes de vie. Elle mérite en tous les cas d’être éprouvée dans le cadre d’un modèle d’analyse de l’émergence des nouvelles écritures radiophoniques dont nous avons posé ici les premiers étais.

Pour conclure très provisoirement

16La mise en circulation du son radiodiffusé dans des objets communicationnels donne à réécrire celui-ci et laisse des traces. Les quelques ressources évoquées ici contribuent à penser cette dynamique du passage de l’écriture radiophonique à l’écriture radionumérique. Elles constituent les premiers jalons d’un programme de recherche dans le champ d’une sémiopragmatique de l’intermédiativité. Ce travail s’avère nécessaire pour questionner le devenir des formes décontextualisées de leur programmation linéaire et les modifications de leur statut : reconstituer une généalogie des formes co-engendrées par le sonore et le numérique revient à analyser les modalités d’éditorialisation/rééditorialisation et d’écriture/réécriture dans une dynamique d’identification et d’observation de (non)correspondances et d’altérations. Le radiophonique se donne aujourd’hui à voir, à lire, à écrire et à manipuler. Pour apprécier les effets de sens, l’élaboration d’un modèle spécifique tenant compte de l’effet « feed back » qui considère que les architextes réimpriment leurs marques dans le sonore (via par exemple des énoncés d’incitation à l’interactivité, des renvois vers la page Facebook, des témoignages oralisés extraits de Twitter…) constitue un vaste chantier pour qui veut tenter de comprendre comment l’écriture radiophonique peut prendre corps et se propager dans un dispositif autrement complexe. Au-delà, c’est la question des formes de vie du radiophonique qui se pose.

Bibliographie

Angé Caroline et Renaud Lise, « Les écritures émergentes des objets communicationnels. De la rénovation », Communication & langages, n° 174, 2012, p. 35-39.

Antoine Frédéric, (dir.), analyser la radio. Méthodes et mises en pratique, Louvain-la-Neuve, de Boeck, 2016, 254 p.

Deleu, Christophe, Le documentaire radiophonique, Bruxelles, L’Harmattan/INA Éditions, 2013, 261 p.

Ertzscheid Olivier, Gabriel Gallezot et Brigitte Simonnot, « À la recherche de la mémoire du web : sédiments, traces et temporalités des documents en ligne », in Barats C. dir., Manuel d’analyse du web, Paris, Armand Colin, 2013, p. 53-73.

Fauré Laurent, « Analyser les pratiques discursives radiophoniques : nouveaux enjeux et perspectives », Cahiers de praxématique [En ligne], n° 61, 2013, mis en ligne le 1 janvier 2014, consulté le 9 avril 2017. URL : http://praxematique.revues.org/2429.

Glevarec Hervé, « Le propre de la radio. Fonctions radiophoniques et nouveau statut de la radio dans l’environnement numérique. », Le Temps des médias, n° 22, 2014, p. 123-133.

Pignier Nicole, « Pour une Approche sémio-pragmatique de la Communication », Questions de communication [En ligne], n° 9, 2006, mis en ligne le 30 juin 2006, consulté le 1 mai 2017. URL : http://questionsdecommunication.revues.org/7945.

Poulain, Sébastien, « Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du numérique », Radio Graphy 2013, http://radiography.hypotheses.org/906.

Richard Lionel, « De la radio et de l’écriture radiophonique », Semen [En ligne], n° 2, 1985, consulté le 7 avril 2017. URL : http://semen.revues.org/3733

Saint Martin Dominique, Crozat Stéphane, « Écouter, approfondir… Perspectives d’usage d’une radio interactive », Distances et savoirs, n° 2 (Vol. 5), 2007, p. 257-273.

Notes

1 La création récente de la revue en ligne Radiomorphoses et la parution récente du manuel d’analyse de la radio dirigé par F. Antoine témoignent ainsi de la bonne santé des études radiophoniques.

2 Le lecteur pourra se reporter aux travaux suivants : Equoy Hutin Séverine et Chauvin Vileno Andrée, « Radio augmentée, radio enrichie. De la transposition des émissions radiophoniques consacrées à l’Histoire sur le web : circulation, altération, transmission », Radiomorphoses, [En ligne], n° 1, 2016, URL : http://www.radiomorphoses.fr/index.php/2016/05/02/radio-augmentee-radio-enrichie/. Equoy Hutin Séverine et Chauvin Vileno Andrée, « Radio, mémoire, remédiation », actes du Congrès international de l’Association française de Sémiotique, Université du Luxembourg, 2016, p. 205-229. URL : http://afsemio.fr/wp-content/uploads/Sens-et-médiation.-A.-Chauvin-Vileno-S.-Equoy-Hutin.pdf. Equoy Hutin Séverine, « Vulgariser les savoirs historiques à l’ère de la postradiophonie, le cas d’Au cœur de l’Histoire », AMNIS n° 14 ,2016, En ligne. https://amnis.revues.org/2663.

3 Le lecteur pourra se reporter aux travaux suivants : Equoy Hutin Séverine, « Nostalgie sur le web : mise en scène d’un âge d’or de la variété populaire à l’ère de la postradio », Le Temps des médias, 2/2016, n° 27, 2016, p. 75-96. Equoy Hutin Séverine, « Radio musicale, prolongements numériques et régimes d’interactivité. Le cas de Nostalgie », Tic & Sociétés, (à paraître 2017).

Pour citer ce document

Séverine Equoy Hutin, «Penser et analyser la numérimorphose des écritures radiophoniques», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 14-Varia, DANS L'ACTUALITÉ, > Intermédialité,mis à jour le : 05/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=205.

Quelques mots à propos de : Séverine Equoy Hutin

Université de Bourgogne Franche-Comté, ELLIADD