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Sylvie Dalbin et Claire Scopsi

Référentiels et nomenclatures de compétences en info-doc. Enjeux et contexte

Article

Texte intégral

1Les référentiels des métiers et des compétences sont des outils de représentation donnant une vision d’ensemble d’une profession. Ils permettent d’établir des passerelles entre les secteurs complémentaires que sont la formation initiale, la formation tout au long de la vie et l’emploi, avec pour enjeux l’employabilité, la validation des acquis de l’expérience (VAE), la certification professionnelle et la mobilité vers ou en provenance d’autres métiers mais aussi vers ou en provenance d’autres pays. Les nomenclatures encadrant les pratiques professionnelles ou la formation peuvent donner l’impression d’une grande rigidité pouvant conduire à des blocages, il est donc important de participer activement à leur élaboration et de veiller à optimiser la place qu’y occupe l’info-doc, car les référentiels influent sur les représentations nationales et internationales des identités professionnelles.

2L’ADBS (voir encadré fin de fichier) s’est impliquée, dès les années 19701, dans les principes des référentiels professionnels. Ces travaux conduisent à la mise en œuvre, dans les années 1990, via la commission Métiers et qualification animée par Jean Meyriat (Meyriat et Michel, 2002), de méthodes et d’outils facilitant la programmation de formations (courtes et longues, diplômantes ou non), la description de postes, la certification professionnelle, l’élaboration de Curriculum Vitae ou l’évolution des carrières. Depuis 2010, tout en conservant cette mission autour des référentiels, l’ADBS réévalue ses actions et son mode de gouvernance en prenant en compte les évolutions politiques nationales et européennes dans lesquelles s’inscrivent ces travaux.

3C’est dans ce contexte, afin de mieux cerner les tendances d’évolution et leurs impacts sur l’accompagnement des professionnels de l’info-doc (PID)2 sur le terrain, que nous proposons un rapide parcours de la situation des nomenclatures et référentiels de l’info-doc3.

4Nous commençons par rappeler, dans une première partie, quelques spécificités liées aux pratiques et conditions d’exercice des professions du secteur, et la difficulté que l’on rencontre pour apporter aujourd’hui une définition transversale et commune des métiers. Les référentiels des métiers et des compétences donnant une vision d’ensemble de la profession, nous rappelons, dans une deuxième partie, les travaux successifs menés depuis les années 1990’s par l’ADBS pour les élaborer et la posture d’investigation qu’adopte la profession actuellement. Puis, dans une troisième partie, nous dressons un panorama des référentiels nationaux utilisés sur les terrains de la formation ou de l’emploi. Nous chercherons la place qu’y occupent les compétences en info-doc pour montrer les enjeux d’un maillage de ces nomenclatures dans la connaissance des trajectoires des professionnels du secteur.

Qui sont les professionnels de l’info-doc ?

5Le passage d’une société industrielle à une société de l’information a profondément modifié les terrains d’action des PID depuis les années 1950 : les utilisateurs, leurs activités relatives à l’information et aux documents, leurs besoins et pratiques, les sources mêmes de l’information, la gestion des droits et l’économie de l’information…

Des modalités d’exercice de plus en plus diversifiées

6D’un service de documentation dédié aux acteurs de la recherche dans les années 1950, ces professionnels se sont déployés dans toutes les fonctions de l’entreprise4, en assurant des missions identiques et des activités spécifiques au plus près de leur « public », au sein de petites unités documentaires très spécialisées ou même sans structure spécifique. Les pratiques professionnelles, les dispositifs, services et productions informationnelles se sont alors fortement diversifiés pour s’adapter à ces nouvelles configurations. Le déploiement, très variable suivant les lieux d’exercice, de l’informatisation puis du numérique a également contribué à morceler l’image de ce secteur professionnel. Les documentalistes qui depuis plus de 20 ans offrent de multiples services entre les murs d’un centre de documentation ou derrière un portail documentaire, restent visibles et identifiables rapidement, mais le déploiement de la profession se situe également dans d’autres environnements professionnels souvent sans lieu dédié. Il est donc aujourd’hui difficile de définir cette profession uniquement par un lieu (le centre de documentation), par la fonction ou par le fonds documentaire pris en charge.

7À ces difficultés endogènes qui affectent la visibilité de la profession, s’ajoute un critère lié à l’écosystème politique : ces métiers, qui ne sont pas définis par des missions régaliennes et un statut public (comme le sont par exemple les archives), s’exercent selon une grande variété de modalités dépendantes des secteurs économiques avec des fonctions ou statuts propres à chaque secteur (presse, audiovisuel, branche de l’informatique et du numérique5, santé). Ils ne sont pas constitués en branche professionnelle et à ce titre n’ont pas de convention particulière ni de représentation syndicale. On ne peut donc pas définir les professionnels de l’info-doc par leur statut alors même que le poids de ce critère dans la visibilité d’un métier s’intensifie.

8Ces différentes transformations associées à la perte d’ancrage à un lieu, un fonds ou à un statut unique ont altéré le cadre commun de ces métiers de la médiation.

Un socle de compétences en commun

9Restent, pour maintenir la visibilité et la culture du métier, les référentiels Métiers et compétences. Une analyse de ces outils depuis 25 ans montre que la profession est représentée majoritairement via 5 grands axes ou domaines d’activités qui ont peu varié au cours de son histoire mais se sont étendus, complexifiés, spécifiés en fonction des terrains et lieux d’exercice et ont conduit dans certains cas à faire émerger des fonctions qui paraissent autonomes :

10La recherche d’information s’est déployée sur l’axe de la veille. Elle est devenue plus impliquante auprès des utilisateurs/clients, plus stratégique avec une finalité opérationnelle plus directe. Les activités, outils et livrables sont d’une grande variété : crawling et alerte, cartographie sémantique, veille juridique et économique, plateforme de veille…

11Le traitement et l’analyse, traditionnellement au cœur de l’activité documentaire, se pratiquent à des degrés très divers en fonction des contextes. Peu visibles, car exercées en back-office, ces activités nécessitent des compétences relevant du domaine traité pour permettre la validation des sources et leur contrôle. Elles requièrent en outre une connaissance fine de l’environnement de travail pour assurer un traitement et une diffusion adaptés de la matière et permettre une collaboration forte avec les experts du domaine. S’ils restent présents dans des services documentaires, ces PID sont intégrés depuis longtemps dans des dispositifs de Knowledge Management ou des unités de veille.

12Les produits et services dits « documentaires » (dossiers ou bulletins documentaires…) ont comme socle une matière informationnelle produite par d’autres. Dès les années 1979, ils ont été les premiers à exploiter un outillage informatique permettant de « pousser » l’information auprès des clients ou usagers par le paramétrage d’alertes ou la diffusion sélective d’information (DSI). La période d’émergence de la gestion électronique des documents (GED) a permis le déploiement de services de dossiers numériques conduisant les professionnels à renforcer leurs compétences et à se spécialiser dans la documentation et l’édition numériques.

13Ces trois axes – recherche, traitement, services – supposent en toile de fond des connaissances et savoirs faire liés aux sources d’information : cartographie de secteurs, validation des sources, contrôle qualité, surveillance.

14Les activités d’accueil et animation se diversifient et s’intensifient aujourd’hui dans tous les domaines d’action des professionnels de l’info-doc. Pratiquées fréquemment en co-pilotage, elles s’exercent autour de plateformes collaboratives.

15Enfin citons l’activité d’ingénierie, nommée « informatique documentaire » dans les années 1980’s/90’s et représentée dès la première version du Référentiel en 1996 par la fonction d’« Administrateur de système d’information documentaire ». Après la construction des bases de données, le déploiement des premiers logiciels documentaires sur les réseaux d’entreprise et la télématique, la fonction s’est étendue, avec les premiers intranet, à des dispositifs ne relevant pas spécifiquement des centres documentaires. Ces professionnels sont intégrés aux services informatiques, aux départements métiers ou à un service documentaire.

16Cette rapide présentation montre, qu’en reformulant ces principes fondamentaux, il serait possible de renouveler ce cadre commun, devenu indispensable aussi bien pour la construction des programmes de formation que pour le renouvellement des emplois traditionnels ou l’émergence d’emplois nouveaux.

Les référentiels professionnels et l’ADBS

17Dès la création de l’association (Foskett, 1974), (Meyriat, 1974), la formation, l’emploi et la valorisation du métier ont constitué ses missions phare. La Commission Métiers et Compétences de l’ADBS prévoyait ainsi, en 1992, une approche certifiante, destinée aux nombreux professionnels de terrain sans diplôme spécialisé, reposant sur un Référentiel des compétences et un Référentiel des emplois-type articulés à ce Référentiel des compétences.

Des travaux nationaux et européens

18Le Référentiel des compétences et des aptitudes se structure autour de 5 grands groupes (Groupe I - Information, Groupe T - Technologies, Groupe C - Communication, Groupe M - Management) et de 20 aptitudes. Il est le fruit de 3 versions successives démarrées en 1995. Le Référentiel des Métiers, initié en 1996, comporte, dans sa version de 2007, 13 métiers-type. Une version simplifiée élaborée en 2013 se présente sous la forme d’une cartographie.

19À partir de 1999, l’approche européenne donnait une autre ampleur à ces travaux nationaux. En 1997, l’ADBS participe à la création du consortium ECIA (European council of information associations) et co-anime un premier projet européen DECIDoc (Développer les Eurocompétences en I&D) qui aboutit en 2001 à la publication de l’Euroréférentiel en 9 langues. Un second projet, CERTIDoc (programme Leonardo de la Commission européenne) met au point en 2004 un cadre européen commun pour les associations souhaitant développer un dispositif de certification de compétences professionnelles (habilitation des évaluateurs, composition des jurys, guide sur le processus et modalités d’évaluation des compétences). Cette certification prend fin en 2010 avec le retrait de l’ADBS pour des raisons annoncées de coût. D’autres raisons plus profondes peuvent être évoqué pour motiver cet arrêt : l’absence d’une branche professionnelle susceptible de porter ce besoin de certification professionnelle, la nouveauté du dispositif ou encore la difficulté de faire comprendre et coexister les apports d’une « certification de qualification professionnelle » portée par les branches professionnelles et le ministère du travail, et les apports du dispositif de « validation des acquis professionnels » porté par les ministères d’enseignement en vue de l’obtention d’un diplôme6.

Les référentiels depuis 2010 : des usages renouvelés

20Les travaux de mise à jour du référentiel de l’ADBS se poursuivent7 et un projet de refonte est lancé en 2012. Prenant en compte les évolutions du terrain, il s’appuie sur une approche par les processus (de la conception à la pérennisation et l’actualisation des dispositifs) en intégrant l’ensemble des acteurs, y compris ceux des autres métiers, avec lesquels les professionnels de l’info-doc sont en relation : managers, informaticiens, gestionnaires… Il s’agit de rendre compte des activités, non comme un ensemble stable et isolé, mais dans leur dynamique et leurs interactions dans les organisations. L’enjeu actuel, hormis les moyens à trouver pour déployer un tel projet, porte sur l’intégration ou l’articulation de ce nouveau référentiel aux outils communs développés au niveau européen que ce soit dans la perspective de l’emploi avec ESCO (Classification Européenne des Aptitudes, Compétences, Certifications et Professions)8 ou dans les options concernant la modélisation des processus et des compétences prises par le Référentiel européen des e-Compétences du secteur du numérique, devenu une norme européenne en 20149.

21Mais la question de la description qualitative des compétences élaborées par les professionnels eux-mêmes ne constitue qu’une partie de la question. La place des métiers de l’info-doc dans les nomenclatures nationales et internationales est à suivre attentivement car les nomenclatures sont des outils de repérages et de visibilité devenus incontournables pour la formation et l’emploi.

Les nomenclatures Emploi et Formation, reflet des réalités statutaires

22Les nomenclatures utilisées pour communiquer sur les emplois (offres, statistiques) ou les formations, si elles existent depuis plusieurs décennies ont vécu de nombreuses transformations ces dernières années. Comme nous allons le voir ici à travers le cas des métiers de l’info-doc, reflet des politiques sociales françaises, ces nomenclatures peuvent rendre délicat le travail de renouvellement sur le terrain professionnel.

Les nomenclatures de formation

23Les formations professionnelles sont organisées, selon leur destination supposée en termes de champ professionnel visé dans le système productif, à partir de la nomenclature des spécialités de Formation (NSF) du CNCP10, nomenclature nationale de référence. La classe 325 « Documentation, bibliothèque, administration des données » de la NSF est une subdivision de la classe 32 « Communication et information » aux côtés entre autres du journalisme (321) mais aussi de l’informatique, traitement de l’information, réseaux de transmission (326).

24Au niveau international, l’institut de statistique de l’UNESCO gère la Classification Internationale Type de l’Éducation (CITE) utilisée pour comparer les performances des systèmes éducatifs nationaux. La classe « techniques de documentation » est intégrée à la classe 32 « journalisme et information » du domaine 3 « Sciences sociales, commerce et droit ».

25Le périmètre et le rattachement sont dans le premier cas très ample, et dans le second très réducteurs.

Les nomenclature des activités professionnelles et des emplois

26Utilisées initialement par les instituts de statistiques et les observatoires de l’emploi, ces nomenclatures servent également à classer les emplois et les activités professionnelles. Différentes nomenclatures ont été développées en fonction du statut de celui qui assure cet emploi ou activité – fonction publique, salarié, indépendant/entreprise.

27Pour les indépendants et auto-entrepreneurs, entreprises : la NAF-NACE (Nomenclature d’activités Française – Nomenclature d’activité de la communauté européenne) décrit l’activité principale de ces organismes. Les PID se retrouvent ainsi dans la section J – « Information et communication », parmi les Services d’information, mais aussi l’édition (y compris de logiciel) ou l’informatique. Une autre partie de ces professionnels est regroupée dans la section R avec les « secteurs culturels » ou encore la section M des « Activités spécialisées, scientifiques et techniques » et plus particulièrement la classe M70.2 du « Conseil en gestion ».

28Pour les emplois salariés : ceux qui exercent leur activité en tant que salariés utilisent les codes du ROME (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois). Historiquement la classe Gestion de l’information et de la documentation (K1601) représente les bibliothécaires, documentalistes, archivistes, chargés d’études de tous niveaux. Les emplois centrés dans l’ingénierie, la veille ou les images par exemple peuvent privilégier d’autres codes plus spécifiques.

29Dans la fonction publique, le Répertoire Interministériel des Métiers de l’état (RIME) s’utilise obligatoirement pour décrire les métiers de l’État. En fonction de choix locaux, les chargés de veille informationnelle, documentalistes, gestionnaires de l’information… y figureront dans le domaine fonctionnel « Administration générale » ou « Culture et patrimoine » ; ceux assurant des activités d’ingénierie seront plutôt rattachés au domaine « numérique et systèmes d’information et de communication ».

Cartographie des nomenclatures "Formation-Emploi"

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Source : Sylvie Dalbin

30La nomenclature des Groupes Formation Emploi (GFE) du Centre Ressources Emplois Formation (CREFOR), quant à elle, est construite autour grandes classes (statistiques). Elle a pour objectif de rapprocher les différents langages existants (PCS, ROME…) pour analyser les relations entre emploi et formation11. Une classe récemment constituée – P : « Gestion et traitement de l’information » – regroupant entre autres « Études, documentation, « Management » et « Informatique », et distincte de la classe U – « Communication, Médias » donne encore une autre vision des métiers de l’info-doc.

31Citons enfin le thésaurus Formacode du Centre Inffo qui propose des correspondances entre le ROME, la NSF (formation/CNCP) et les GFE à partir de points d’entrées plus riches entre ces nomenclatures en vigueur dans la formation professionnelle et le secteur de l’emploi. Il ne propose cependant pas de correspondance avec la NAF ou le RIME pour relier la formation aux activités entrepreneuriales ou aux emplois de la fonction publique.

Conclusion

32Ce rapide tour d’horizon montre les difficultés d’usage de cet outillage national, composé d’une série de nomenclatures obligatoires pour la représentation et le suivi des formations ou des emplois pourtant bien réels des métiers de l’info-doc.

33Si cette hétérogénéité de traitement n’est pas propre aux professionnels de l’info-doc, celle-ci pose un réel problème de visibilité, de représentation des métiers, et notamment des trajectoires professionnelles, et complique la mobilité intra- et interprofessionnelle. Cet inconvénient est bien connu des enseignants du secteur qui doivent aider leurs jeunes diplômés à se repérer et reconnaître leur profil dans des annonces emplois où les appellations et classification varient selon le secteur d’activité ou statut. À la faiblesse de la représentation des métiers de l’info-doc d’aujourd’hui, s’ajoute l’inachèvement des correspondances entre les nomenclatures statutaires, et entre les nomenclatures des secteurs de la formation, de l’emploi ou des activités d’entreprises. Tout cela constitue un handicap pour rendre compte de la dynamique des carrières et des trajectoires types.

34Si la refonte du référentiel des métiers et compétences a été ralenti, l’ADBS maintient sa mission d’accompagnement des professionnels de l’info-doc par des travaux initiés en 2016 autour de ces nomenclatures. La poursuite de ce travail12 doit se concevoir en intégrant l’ensemble des acteurs – professionnels, managers, enseignants – engagés autour de l’emploi et de la formation initiale et continue.

L’Association des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS), créée en 1963 compte 3 000 adhérents, professionnels des secteurs privés ou publics, venant d’associations, de PME ou de grands organismes, à la base d’un large réseau régional et sectoriel.

Ses missions depuis ses origines tournent autour de trois axes : *développer les échanges entre professionnels ; *promouvoir la profession ; *contribuer au perfectionnement et à l’employabilité de ses adhérents.

Ses actions se structurent autour de cinq grands pôles : L’édition (revue I2D - Information, données & documents/DOC-SI et la collection Information & Stratégie chez de Boeck) ; La formation avec près de 700 stagiaires par an, et des services individuels autour de l’emploi ; les Manifestations selon des formats très variés ; et l’Observation du secteur et sa promotion à travers des enquêtes régulières, des focus, des partenariats…

Bibliographie

De la création à la professionnalisation de l’ADBS - Le temps des pionniers : 1963-1983, Florence Gicquel, Documentaliste-Sciences de l’Information, 2003/2 (Vol. 40), p. 60-, Ligne 15

Michel, J. Meyriat, J. (2002). La certification des professionnels de l’information et documentation en France et dans l’Union Européenne Documentation et bibliothèques, 48(1), 19–26. DOI : 10.7202/1030469ar

Douglas J. Foskett (1974). Education for information science : the question of a core curriculum, Documentaliste Sciences de l’information, Volume 11 : n° 1, mars 1974, pp 11-14

Meyriat, J (1974) Niveaux et spécialisations dans la formation des personnels de l’information, Documentaliste Sciences de l’information, Volume 11 : n° 1, mars 1974, page(s) 4-5. Note introductive au numéro spécial « Niveaux et spécialisations dans la formation des personnels de l’information ».

L’enquête Métiers-Salaires 2010 de l’ADBS, Documentaliste - Sciences de l’information, 2011, vol. 48, n° 1

encadré ADBS

Notes

1  Niveaux et spécialisations dans la formation des personnels de l’information. In Revue DOC-SI, vol. 11, n° 1 Mars 1974 – http://www.adbs.fr/revue-docsi-volume-11-n-1-mars-1974-15702.htm

2  Nous proposons d’utiliser le sigle PID pour professionnels de l’information-documentation dans ce texte.

3  Travaux intégrés au projet associatif 2015-2018 - http://www.adbs.fr/projet-associatif-adbs-programme-d-actions-2015-2018--155785.htm.

4  Parmi les 3 000 adhérents, en 2016, 1 500 ont répondu à la question sur leur unité de rattachement : Direction générale: 394 (28,74 %) ; Communication: 129 (9,41 %); R&D : 126 (9,19 %) ; Systèmes d’information : 89  (6,49 %) ; Moyens généraux : 56 (4,08 %) ; Juridique : 56 (4,08 %) ;Ressources Humaines :36 (2,63 %) ; Marketing :26 (1,90 %) ; Stratégie : 29 (2,12 %); Production Industrielle : 13 (0,95 %) ; Finances : 14 (1,02 %) ; Services commerciaux :7 (0,51 %) ; Achats : 5 (0,36 %).

5  Famille soutien (http://referentiels-metiers.opiiec.fr/fiche-metier/170-charge-de-veille-et-documentaliste) ou Contrôleur documentaire - http://referentiels-metiers.opiiec.fr/fiche-metier/46-controleur-documentaire

6  Par exemple Des demandes ont été formulées par le terrain concernant le métier de « Doc controller », une activité engageante pour des projets d’envergure (construction, énergie,...)pour laquelle une telle certification prenait tout son sens.

7  Citons également le développement en 2013 d’une cartographie des emplois qui met en valeurs 7 grands domaines d’activités - http://www.adbs.fr/carte-metiers-adbs-2013-132079.htm.

8 ESCO - Classification Européenne des Aptitudes, Compétences, Certifications et Professions https://ec.europa.eu/esco/portal/home.

9  European e-Competence Framework. http://www.ecompetences.eu/e-cf-3-0-download/ Ce dernier référentiel caractérise les processus métiers selon 5 classes : A planifier, B Construire, C Utiliser, D faciliter, E Gérer.

10  Commission Nationale de la Certification Professionnelle - http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/explorerBaseDocumentaire?dossier=64.

11  http://www.compa-pdl.fr/_macro/_requetes/_global/Nomenclatures/07_03.pdf.

12  http://www.adbs.fr/projet-associatif-adbs-programme-d-actions-2015-2018--155785.htm.

Pour citer ce document

Sylvie Dalbin et Claire Scopsi, «Référentiels et nomenclatures de compétences en info-doc. Enjeux et contexte», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 14-Varia, FORMATION, MONDE PROFESSIONNEL, > Les journées formation de la Sfsic,mis à jour le : 05/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=231.

Quelques mots à propos de : Sylvie Dalbin

Consultante en management et ingénierie documentaires, Assistance & Techniques Documentaires - Administratrice ADBS, Groupe Référentiels

Quelques mots à propos de : Claire Scopsi

Maître de conférences au Dicen-idf (EA 7339)