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DANS L'ACTUALITÉ

Karine Espineira

Quand les discontinuités de la médiatisation éclairent les inégalités de la représentation

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Texte intégral

1Laverne Cox en couverture du Time Magazine (9 juin 2014, vol. 183, n° 22) commentée par les médias américains dès le 29 mai 2014, semble avoir marqué un tournant dans la représentation des transidentités1, comme le suggère le titre The transgender tipping point. Il y a bien un point de rupture. Révélée dans le rôle de Sophia Burset dans la série Orange is the new black de Jenji Kohan (diffusée sur Netflix depuis 2013), l’actrice n’est pas blanche et de plus elle ne se prive pas de parler des conditions de vie des personnes trans racisées particulièrement aux États-Unis, où elles constituent les premières victimes des meurtres de haine envers les personnes trans. Quelques mois plus tôt, invitée sur le plateau du talk-show « Katie » (ABC, 7 janvier 2014), aux côtés de la mannequin Carmen Carrera, elle déborde le dispositif médiatique en ne répondant pas aux questions intrusives de Katie Couric. Elle rétorque que pendant que l’on parle des opérations et des détails intimes liés aux transitions trans (les changements de sexe-genre), on ne parle pas des discriminations envers les LGBT2, envers les personnes trans et les femmes trans de couleur tout particulièrement. Le tournant annoncé par le titre du Time avait déjà été amorcé avant la couverture dédiée pour la première fois à une personne trans. Pour prendre la mesure de ce qui est à la fois un point de rupture et un tournant, il est nécessaire en quelque sorte de rembobiner le film de l’histoire de la représentation des transidentités.

2Dans une précédente recherche menée de 2008 à 20123 et augmentée en 20154, nous avions porté l’attention sur les constructions médiatiques des transidentités en doublant l’observation participante d’une étude de corpus. Constitué sur différentes bases archives de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), il a compté plus de 900 documents compris dans la période 1946-2010. Un corpus annexe et documentaire a été constitué afin de permettre des mises en perspectives, d’intégrer des productions de l’étranger et de se tenir « à jour » suivant l’actualité. Les notions d’imaginaire social (Castoriadis, 1975) et d’imaginaire médiatique (Macé, 2006) ont formé des outils indispensables pour ccomprendre les processus de l’évolution des représentations sociales et médiatiques au regard de l’évolution des « politiques trans », dont nous proposons la définition suivante : dispositifs pensés et mis en œuvre par les personnes trans pour exister et agir, individuellement et/ou collectivement, dans les espaces sociaux et médiatiques. Les rapports sociaux de sexe (le genre) y sont apparus comme le substrat et le moteur d’un fonctionnement hégémonique d’un modèle co-construit. Par ailleurs, l’étude des glissements sémantiques du lexique médiatique des transidentités a permis de décrire et d’analyser les liens objectifs qu’entretiennent des représentations sociales et des représentations médiatiques devenues désormais consubstantielles.

Discontinuités médiatiques et inégalités de la représentation

3Les effets heuristiques de cette recherche ont été nombreux face à un corpus et un croisement de données inédit. En premier lieu, il a fallu penser des outils et intégrer cette donnée dans le récit de la construction de la recherche. L’étude du corpus a révélé une tendance importante, dans le traitement médiatique, une personne trans est avant tout : une femme, blanche, occidentale, citadine et hétérosexuelle aspirant à l’anonymat. La représentation dominante semble s’écouler, tel un long fleuve tranquille, à travers les décennies, à travers les médias toujours plus nombreux et dans des genres télévisuels se diversifiant. L’étude corpus a cependant mis à jour des discontinuités dans la médiatisation (en termes de quantité et de qualité) et la représentation (en termes de hiérarchie : valorisation et dévalorisation). Des « pics médiatiques » (périodes d’intenses médiatisations sur un même sujet) ont pu être observés. Deux d’entre-deux coïncident temporellement (1988-1992) sans pour autant se rencontrer sur les plateaux de débats ou les journaux télévisés5 : les tests de féminité à l’approche des jeux olympiques d’Albertville et la prostitution trans au bois de Boulogne, liée à VIH et à la politique de fermeture du bois.

4Dans le premier cas, les personnes trans sont associées à de cas de tricherie dans le sport et à l’intersexuation6 dans un climat de méconnaissances7 au regard des savoirs et développements actuels. Dans le second cas, les personnes trans de la prostitution sont associées à des pratiques criminelles (situations illégales, étrangères sud-américaines sans papiers, violences physiques) et à des comportements à risques (expositions au VIH, transmissions irresponsables du virus, sexualités déviantes)8. Dans les deux cas, on relève un somme d’illégalités dans les commentaires des sujets des journaux télévisés, mais aussi des reportages et des magazines concernés par l’étude de corpus : illégalités à la morale (tricherie dans le sport, sexe tarifé), au genre (fausses femmes, fausses identifications de genre) à l’état civil et au territoire (faux papiers, sans papiers) ou encore à la sexualité, (sexualité non définie, sexualité débridée). Dans les deux cas abordés brièvement, les discontinuités de médiatisation et de la représentation désignent un recul temporaire de la représentation hégémonique par l’émergence d’un sujet traité intensivement durant un temps quantifiable.

5La description schématique du modèle dominant fonctionne comme un effet symbolique. Le modèle s’affirme par exclusion. En l’occurrence l’énoncé de la tendance majoritaire indique un certain nombre d’inégalités et de questionnements inhérents : où sont et comment sont représentés les hommes trans, les personnes trans non-blanches, les orientations sexuelles non-hétérosexuelles, etc. ? Les discontinuités éclairent les inégalités produites pendant ce temps de médiatisation, tout comme le modèle dominant éclaire sur ce qui n’est pas lui, c’est-à-dire les autres modèles ignorés ou renvoyés à la marge.

6La référence à la « cartographie des marges » de Kimberlé Crenshaw (1989) a permis d’affiner l’analyse dans une première perspective épistémologique des rapports de pouvoir et de domination sur les critères de « genre, race et classe » notamment, en dessinant les contours des discontinuités de la médiatisation et les inégalités de la représentation et de leurs effets dans l’espace public dont s’alimente l’espace médiatique qui lui-même nourrit en retour l’imaginaire social, dans une boucle sans fin. On parle de la représentation d’un sujet trans à la marge d’une société cisgenre (Serano, 2007 ; Schilt, Westbrook 2009), c’est-à-dire majoritairement non-trans où les effets de la somme des discriminations sur les critères de « genre, race et classe » viennent s’ajouter celui d’être trans ou de ne pas être cisgenre. L’approche intersectionnelle appliquée à l’étude des médias en termes d’articulation genre, race, classe (Quemener et Cervulle, 2014) nous conduit à penser une épistémologie des rapports de pouvoir dans les processus de médiatisation ainsi qu’une pluralité des approches intersectionnelles par l’élargissement des critères et de leurs possibles combinaisons. Des critères comme l’âge (jeunes > âgé.e.s) ou la capacité (valides > handi.e.s) ouvrent des perspectives. Par exemple, l’étude de la médiatisation des mineur.e.s trans doit compter avec le critère de l’âge dans une perspective transgénérationnelle. Leur médiatisation est-elle calquée sur celle des adultes ou innove-t-elle ? Produit-elle des inégalités de la médiatisation et de la représentation et sur quels critères ?

7Il s’agit d’identifier et d’étudier les mécanismes à l’œuvre dans la médiatisation et de leurs influences sur le public et les contre-publics transidentitaires9. Le genre, la race, la classe, la capacité, l’orientation, sont des critères qui entretiennent des liens dans les processus d’exclusions et de discrimination. Le système de pouvoir et de domination se lit aux intersections de ces multiples formes de discriminations.

Processus croisés liés au genre et à la sexualité

8Historiquement, le traitement médical du « transsexualisme » a donné lieu à une « focalisation consensuelle sur le genre » (Hérault, 2010) que l’on retrouve dans les dispositifs de témoignage, des plateaux débats des années 1980 et 1990 jusqu’aux talk-shows des années 2000 (des plateaux Jean-Marc Morandini, Christophe Dechavanne ou encore de Marc-Olivier Fogiel en passant par le « cabinet de confidences » de Mireille Dumas). Au sein des dispositifs médicaux et médiatiques les personnes trans doivent donner les gages et les preuves d’une féminité ou d’une masculinité proche de l’archétype (Thomas, 2007). Personnes trans et psychiatres insistent sur la question de l’identité et écartent toute assimilation avec la sexualité malgré l’usage de termes ne cessant de nous y renvoyer (transsexualité, transsexualisme, transsexuel.le). Dans cette perspective, nous suivons le fil du long fleuve tranquille mais lorsque nous défocalisons du genre pour focaliser sur la sexualité, par exemple avec les « travestis et transgenres du bois », le libertinage et les « charmes de l’ambiguïté » parfois appréhendés dans d’autres horizons culturels (Thomas, Espineira, 2014)10. Nous avons construit quatre néologismes pour penser et décrire les processus de valorisation ou de dévalorisation du sujet trans : surgenration, dégenration, désexualisation et sursexualisation.

9La sursexualisation désigne un processus qui consiste à charger plus ou moins volontairement la sexualité. L’accent est posé sur la sexualité de façon excédentaire (un trop-plein), avec une focalisation sur une sexualité présentée comme marginale. La désexualisation désigne le processus inverse, la sexualité est renvoyée au second plan, si bien qu’elle ne semble plus exister. Le sujet trans n’est pas ou plus concerné par elle, et il ne peut donner lieu à des suspicions d’homosexualité ou d’une sexualité marginale. Dans les témoignages insistant sur l’absence de rapports avant l’opération, l’asexualité devient un gage de vertu et d’authenticité en correspondant un récit trans conventionnel popularisé par les psychiatres et les personnes trans depuis les années 1980.

10La surgenration, désigne un processus par lequel on insiste sur genre, c’est-à-dire l’identité de la personne. Ce processus peut avoir une fonction de décriminalisation de la transition transsexuelle : « ce n’est pas une question de sexualité mais d’identité » insistent les psychiatres et personnes trans sur les plateaux de télévision11. La focalisation sur le genre semble avoir une fonction de décriminalisation. La dégenration désigne le processus inverse et peut avoir une fonction de criminalisation en permettant les accusations de « fausses femmes », « faux hommes », « fausses identifications de genre », à l’adresse des publics transgenres particulièrement. Les sujets sur la prostitution du bois de Boulogne offrent de nombreux exemples.

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11La sursexualisation est accentuée par la dégenration et la surgenration est accentuée par la désexualisation. Dans le contexte français, voire européens, ces processus croisés ont participé à la catégorisation des identités trans. D’un côté, les bonnes et véritables personnes trans, et de l’autre côté, les fausses et mauvaises personnes trans. Ces catégorisations en « vrais » et « faux », entre « opéré.e.s » et « non-opéré.e.s » ont participé à des tensions au sein même des groupes trans.

12Dans cette perspective, le « sujet transsexuel » est surgenré et désexualisé, il doit représenter une figure morale en souffrance et en demande d’acceptation. Le sujet est cantonné à la société binaire. Dans les médias, sa recherche d’identité est un fait de société et le « changement de sexe » semble être accepté à la condition d’une adhésion totale à l’ordre des genres : un « toute femme », un « tout homme ». De son côté, le « sujet transgenre » est sursexualisé et dégenré par association avec les représentations de la pornographie et des assimilations à la prostitution ou le libertinage. Le sujet est cantonné à la marge de la société binaire. Les processus croisés de surgenration-désexualisation et de dégenration-sursexualisation participent à la construction des représentations sociales et médiatiques et se laissent approcher par les témoignages de vie, doublés des diagnostics médicaux ou psychiatriques. Deux représentations sociales et médiatiques des personnes trans cohabitent sans avoir la même valeur puisque l’un valorise tandis que l’autre dévalorise. Le mécanisme d’ensemble décrit n’est pas un effet des normes mais la norme elle-même à l’œuvre et personne n’est immunisé contre ce qu’il respire de son premier à son dernier souffle.

13Pour dépasser la question trans, un réflexe consisterait à s’interroger continuellement sur les représentations du monde, du réel et de ses interprétations en toutes occasions : ce que nous pouvons lire, voir et entendre dans l’espace social, dans l’espace médiatique, semble-t-il former un flot de discours valorisant ou dévalorisant une population ? Dans les deux cas, il est nécessaire d’éclairer les critères présidant à la hiérarchisation. C’est peut-être l’un des moyens de défaire, en partie, les caricatures et les archétypes qui nous structurent, plus ou moins consciemment, plus ou moins volontairement. Par exemple, le traitement médiatique des migrant.e.s ne pourrait-il pas révéler des valorisations ou des dévalorisations insoupçonnées et impensées ? Il s’agit bien de lutter contre nos imaginaires qui ont parfois de fâcheuses tendances à construire « l’autre » comme inférieur et à lui conférer le statut de paria, mais il s’agit aussi d’être aussi plus critiques envers les images, idées ou concepts qui nous rassurent, et d’être plus à l’écoute de ce qui nous panique en acceptant d’être bousculés dans nos certitudes.

Bibliographie

Cornélius Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, Paris, Le Seuil, 1975.

Éric Macé, Les Imaginaires médiatiques : Une sociologie postcritique des médias, Paris, Éditions Amsterdam, 2006.

Julia Serano, Whipping Girl : A Transsexual Woman on Sexism and the Scapegoating of Femininity, New York, Seal Press, 2007.

Karine Espineira, « La médiatisation des politiques transgenres : du statut de contre-public à l’inégalité de la représentation », Revue française des sciences de l’information et de la communication, [En ligne], n° 4, 2014. Url : http://journals.openedition.org/rfsic/695; DOI : 10.4000/rfsic.695

Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas, « Les trans comme parias. Le traitement médiatique de la sexualité des personnes trans en France », Genre, sexualité & société [En ligne], n° 11, 2014. Url : http://journals.openedition.org/gss/3126; DOI : 10.4000/gss.3126

Kimberlé Crenshaw, « Cartographie des marges : Intersectionnalité, politiques de l’identité et violences contre les femmes de couleur », dans les Cahiers du genre, no 39, 2005, p. 51-82 ; « Mapping the Margins : Intersectionality, Identity Politics, and Violence against Women of Color », Stanford Law Review, 1991, vol. 43, no 6, p. 1241-1299.

Kristen Schilt, Laurel Westbrook. “Doing Gender, Doing Heteronormativity : ’Gender Normals,’ Transgender People, and the Social Maintenance of Heterosexuality”, Gender & Society, vol. 23, n° 4, 2009, p. 440-464.

Laurence Hérault, « Usages de la sexualité dans la clinique du transsexualisme », L’Autre. Cliniques, cultures et sociétés, vol. 11, n° 3, 2010, p. 278-291.

Maud-Yeuse Thomas, « La controverse trans », Mouvements, dossier « Trans Révolution » [En ligne], 2007. Url : www.mouvements.info/La-Controverse-trans.html.

Maxime Cervulle, Nelly Quemener, « Genre, race et médias : divergences et convergences méthodologiques dans les sciences de l’information et de la communication », in H. Bourdeloie & D. Douyère (dir.), Méthodes de recherche sur l’information et la communication, 2014, p. 79-98.

Nancy Fraser, Repenser l’espace public : une contribution à la critique de la démocratie réellement existante Dans Où en est la théorie critique ? (2003), pages 103 à 134.

Notes

1  Le terme de transidentité est à l’origine un terme proposé par les personnes trans pour se nommer elles-mêmes. Suivant une politique inclusive, il désigne les personnes se définissant ou étant définies comme transgenres, transsexuelles, trans non-binaires, trans’, trans*, etc. Nous revenons plus en détail sur les origines du mot dans l’ouvrage : La Transidentité, de l’espace médiatique à l’espace public, L’Harmattan, 2008, coll. « Champs Visuels ».

2  Acronyme et sigle désignant communautés lesbiennes, gays, bisexuelles, trans. LGBTIQ+ y ajoute les intersexes, les queers, et « + » d’autres identités.

3  Nous référons à la thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication, intitulée La construction médiatique des transidentités : Une modélisation sociale et médiaculturelle, et soutenue à l’Université de Nice-Sophia Antipolis, membre d’Université Côtes d’Azur.

4  Pour de plus amples développements, on peut indiquer la publication de cette recherche augmentée dans deux ouvrages parus simultanément en 2015 aux éditions de L’Harmattan, ainsi que des articles parus depuis (en 2014, 2015 et 2018 notamment).

5  Nous avons publié un certain nombre d’articles détaillés sur les analyses de contenus et le détail des matériaux audiovisuels considérés : journaux télévisés, reportages, magazines, etc.

6  Terme générique préféré à « intersexualité » par les personnes intersexes. Il désigne des variations du développement sexuel ou sexué. Lire les travaux de Janik Bastien-Charlebois, de Mauro Cabral Crispan ainsi que les textes et recommandations bibliographiques de l’Organisation internationale des intersexués.

7  Quelques exemples : « Plateau Marielle Goitschel », journal télévisé JA2 20H, Antenne 2, 18.11.1988. « Goitschel / Schinegger », journal télévisé IT1 Nuit, TF1, 19.11.1988. « Ils ou elles », journal télévisé IT1 20H, TF1, 20.11.1988. « Test Féminité », journal télévisé IT1 20H, TF1, 25.01.1992.

8  Quelques exemples : « Sida bois de Boulogne », journal télévisé de 13H, TF1, 16.08.1988. « Arrestations Bois », journal télévisé de 20H, TF1, 02.06.1990. « La route de la prostitution », collection : « Carnets de route », Antenne 2, 05.06.1990.

9  Nous construisons cette idée sur la notion proposée par Nancy Fraser « en empruntant le terme de “subalterne” à Gayatri Spivak [1988, p. 271-313], et le terme “contre-public” à Rita Felski [1989] », (Fraser, [1990] 2003, p. 119).

10  « Le sexe autrement », collection : Sex in the World, Paris Première, 24.11.2009. « Les recettes du Plaisir », collection : Sex in the World, Paris Première, 17.11.2009. « Le donjon du troisième sexe », collection : L’œil de Zara, XXL, 16.12.2007. « Elle et lui ? », collection : Série rose, FR3, 23.03.1991.

11  Quelques exemples : Les dossiers de l’écran, Antenne 2, 1987 ; En quête de vérité, TF1, 1992 ; Je suis née transsexuelle, documentaire, 1995 ; Bas les masques, France 2, 1995 ; Ce qui fait débat, France 3, 2001 ; Toute une histoire, France 3, 2006 ; Nés dans le corps d’un autre, documentaire, 2005 ; Changer de sexe, pour un instant ou pour la vie, France 4, 2010 ; Zone interdite : Être fille ou garçon, le dilemme des transgenres, M6, 2017.

Pour citer ce document

Karine Espineira, «Quand les discontinuités de la médiatisation éclairent les inégalités de la représentation», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 16-varia, DANS L'ACTUALITÉ,mis à jour le : 26/04/2020,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=809.

Quelques mots à propos de : Karine Espineira

LEGS, Université Paris 8. Courriel : karine.espineira@univ-paris8.fr