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Questions de recherche

Alexandre Eyries

La culture en (communication) politique : patrimonialisation ou narrativisation ?

Article

Texte intégral

01 janvier 2023

23-31

1Dans un pays tel que la France, la classe politique dans son ensemble manifeste à l’égard de la culture sous toutes ses formes une attention très variable, au gré des intérêts, des périodes de l’année et des manifestations donnant l’occasion au public de rentrer en contact avec diverses œuvres selon la fameuse théorie du « choc esthétique » formulé en son temps par l’écrivain, théoricien de l’art et Ministre des Affaires Culturelles André Malraux. Le mouvement de préservation du patrimoine, commencé au xixe siècle, a pris un essor considérable à la fin du xxe siècle. Depuis quatre décennies, le champ patrimonial s’enrichit d’éléments du passé jusqu’ici ignorés ou peu considérés : patrimoines matériels naturels, paysager ou végétal ; patrimoine rural, artisanal, maritime, militaire et hospitalier. Pour les dignitaires politiques, la culture devient à la fois un passage obligé de leurs stratégies de communication, un topos au sens rhétorique du terme d’un véritable storytelling territorial, en même temps qu’une occasion de composer une ode à la magie du patrimoine et de l’histoire nationale. Dans un premier temps, j’analyserai le recours au patrimoine dans les discours politiques dans une double optique communicationnelle et mémorielle. Dans un second temps, je considérerai l’utilisation de la culture dans le cadre de la communication politique française de ces dernières décennies.

Patrimoine culture, et politique : une visée communicationnelle et mémorielle ?

2En France, mais aussi à l’échelle mondiale, le succès des actions patrimoniales ou incluant le patrimoine se fait croissant. L’adhésion du public aux journées européennes du patrimoine, bouquet d’initiatives très diversifiées, en est l’exemple phare. Au-delà de ce type d’événements, l’offre est devenue permanente, soutenue par une ample diversification des acteurs, sans rencontrer semble-t-il de lassitude du public. Comme se plaisent à le rappeler les pouvoirs publics et la presse nationale en France, les journées du patrimoine remportent chaque année un franc succès avec pour effet d’annonce toujours plus de visiteurs d’une année sur l’autre, permettant de défendre l’idée d’un réel engouement des Français pour leur patrimoine : plus de 12 millions de visiteurs accueillis dans près de 17 000 lieux chaque année. Le succès ne se dément pas. On observe, dans le même temps, une percée très significative du patrimoine culturel immatériels. Le patrimoine culturel – longtemps confondu avec l’apport architectural et artistique dans la culture européenne – et le patrimoine naturel, distingués pendant longtemps, s’interpénètrent de plus en plus sous l’effet de la montée en puissance des interrogations environnementales et écologiques. Diverses réalités et diverses acceptions sous-tendent le patrimoine : culturel matériel et mobilier (peintures, armes…) ; culturel immobilier (monuments…) et immatériel. Si l’on s’en tient à la définition donnée par l’UNESCO, le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, « comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et évènements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel1 ».

3Dans son article, Michel Melot, conservateur des bibliothèques parle très justement du patrimoine culturel comme un patrimoine choisi, revendiqué, transmis par l’expérience. « André Malraux dit que ce patrimoine se conquiert. […] La raison d’être de ce qu’on appelle “patrimoine” est de faire le lien entre soi-même et les autres, au sein de quelque communauté que ce soit, familiale, professionnelle, patriotique ou humaine2 ». Le patrimoine culturel présente la particularité de ne pas appartenir à son seul propriétaire légal mais à tous ceux pour lesquels il fait sens. Mais « le patrimoine culturel immatériel n’en est pas moins un bien collectif : il fonde, il circonscrit et il pérennise une famille de goûts ou d’esprits3 ». La tour Eiffel, quant à elle, est une propriété privée. Symbole de Paris et de la France, elle n’appartient, en tant que symbole, ni à la société qui l’exploite, ni à la ville de Paris ou à son VIIe arrondissement. Michel Melot remarque judicieusement que le « bien patrimonial a toujours une dimension collective, y compris s’il reste dans mon for intérieur. Mais pour que cette dimension collective ait une valeur sociétale, elle doit être partagée4 ». Dans le patrimoine culturel immatériel mondial, il n’y a aucune logique d’opposition ou de compétition à tout crin : « Les valeurs du patrimoine mondial ne s’opposent à personne. Il s’agit bien, encore une fois, de les protéger pour les transmettre […] Le dénominateur commun des objets retenus […] doit […] s’appuyer sur un socle universel5 ».

4C’est précisément cette notion de partage, d’appropriation sociale par un groupe humain, une communauté ou une collectivité quelconque qui contribue à faire de la culture un bien commun à l’échelle de l’humanité. Le classement sur la liste de l’UNESCO du patrimoine culturel immatériel en témoigne à bien des égards. Le rythme échevelé de vie dans nos sociétés occidentales postmodernes a donné au patrimoine culturel une ampleur d’autant plus considérable que les frontières ont été repensées grâce aux technologies numériques de l’information et de la communication autant que par la multiplication des échanges et des voyages qui fait « que chacun mesure le périmètre de l’humanité. Le Musée imaginaire de Malraux était enclos dans les livres […] Il est désormais ouvert sur le monde et sur Internet. […] La communication est assurée entre les valeurs personnelles et les valeurs universelles6 ». C’est là que se niche la dimension sans doute la plus importante de la culture, dans son universalisme teinté d’humanisme.

André Malraux : une communication politique de la culture ?

5La communication politique telle que l’a pratiquée en pionnier André Malraux se confond avec les discours, allocutions, harangues, messages et conférences de presse qu’il a prononcés au cours de son expérience politique et avec la médiation culturelle qu’il a contribué à créer. Dans cette partie de l’article, j’analyserai dans un premier temps la communication ministérielle d’André Malraux en matière de culture sous l’angle de la patrimonialisation, puis, dans un second temps, j’analyserai le triple mouvement d’institutionnalisation, de transmission, de théâtralisation et de narrativisation de la culture par la communication politique malrucienne.

La communication politique malrucienne : vers une patrimonialisation de la culture ?

6Les discours et écrits par André Malraux sur la culture peuvent être « [mis] à l’épreuve pour décrire et offrir des modèles de compréhension des phénomènes culturels7 ». L’action ministérielle d’André Malraux et la communication politique qui en est indissociable donnent à voir la culture « comme un ordre social qui fait appel à l’attente plus qu’à la contrainte ; qui modèle l’univers de significations que chacun peut se construire à la faveur de ses relations avec autrui et qui organise les pratiques interpersonnelles par la médiation de supports techniques8 ». L’analyse de Jean Caune est particulièrement éclairante pour expliquer l’action d’André Malraux en matière de médiations multiples vers l’art et la culture, au risque de provoquer un clivage entre culture élitiste et culture de masse : « la politique et la conception de l’art soutenues par Malraux, ont institué une séparation administrative entre loisir et culture9 ». Cette séparation entre culture cultivée et loisirs a été fréquemment perçue comme une volonté élitiste du Ministre d’alors de développer un projet d’action culturelle réservée à quelques happy few privilégiés. Sa démarche, il est vrai, n’est pas exempte de paradoxe : mettre l’art le plus exigeant à la portée de ceux qui en sont les plus éloignés tient de la gageure. Pourtant jamais dans son esprit il n’a été question de scinder la population en deux ensembles par la culture, mais au contraire de la fédérer autour d’acquis et d’un patrimoine commun. Sa communication a toujours visé une logique de patrimonialisation nationale. Néanmoins, malgré les hautes aspirations d‘André Malraux et sa politique ambitieuse, la réalité a été le plus souvent décevante et contrastée. Les décisions politiques du Ministre se sont heurtées à l’émergence de nouvelles contraintes et à une reconfiguration profonde du champ de la culture : « avec la société industrielle et l’émergence des industries culturelles, la coupure entre la culture cultivée et les formes de divertissement et de loisirs […] s’est accentuée10 ». Les industries culturelles regroupent sous cette commune dénomination toutes les (très grandes) entreprises qui produisent en s’appuyant sur des méthodes industrielles des biens dont la valeur essentielle réside dans leur contenu symbolique (livre, musique, cinéma, télévision, radio, jeux vidéo, etc.) qui les apparente à la culture de masse.

7Le centre névralgique de ces industries culturelles est constitué par des entreprises œuvrant dans le secteur de l’édition (livres, presse quotidienne régional ou nationale, disques, multimédias) et dans celui de la production cinématographique (films longs et courts-métrages) ou de contenus audiovisuels (logiciels, DVD, programmes télévisés, etc.) : « la culture de masse est celle qui est diffusée par les médias de masse11 » et précise en outre que « la culture de masse apparaît quand la société de masse s’empare des objets culturels12 ». L’apparition des industries culturelles et la massification de la culture sont concomitantes des mesures malruciennes pour populariser une forme de culture cultivée ou savante et les ont dans certains cas parasitées en partie à cause d’un cadre législatif, politique et étatique sclérosant : « il a voulu, en créant un Ministère de la culture, placer le Musée imaginaire et les œuvres de création dans un contexte institutionnel plus ouvert13 ». En tant que praticien de la création et théoricien de sa propre pratique, il a ouvert « la voie à une quête de réconciliation entre l’imaginaire et l’État14 ». Son action en faveur de la culture a pris les traits de son fameux Musée imaginaire qui « ouvre des perspectives de rencontre sans cesse renouvelées entre les œuvres d’art15 ». C’est par cette position singulière, à la fois au centre et en marge de la création, que sa communication politique accède à l’universalité : « le pouvoir de l’art lui [venant] […] de sa double qualité de résurrection et de métamorphose16 ». La mission du Ministère de la Culture et de la Communication consistait à organiser les médiations nécessaires pour que chacun puisse découvrir des œuvres par l’intermédiaire du puissant choc esthétique né de leur rencontre.

Communication et narrativisation de la culture par André Malraux

8En devenant délégué à la propagande puis Ministre de la Culture et de la Communication, André Malraux est parvenu à mettre sa maîtrise du langage et son sens inné de la narration au service d’un idéal politique : « depuis toujours, toute forme d’autorité politique se met en scène et en récit pour imposer ou confirmer son statut17 ». Par l’intermédiaire de Malraux, la politique de démocratisation culturelle a été mise en récit pour intéresser le plus grand nombre de français et susciter leur adhésion autour d’un projet ambitieux, humaniste et populaire, sous-tendu par une vision très spécifique et fantasmée de l’État : « l’État esthétique rêvé par Malraux se transforme en État culturel18 ». L’esthétique et la culture portées au plus haut sommet de l’État français par une politique innovante et une réflexion inédite, telle est l’ambition impérieuse qui guide alors le ministre-écrivain dans son action gouvernementale car « la culture et la communication sont constitutives de toute vie collective19 ». La démocratisation culturelle s’inscrit dans une visée de transmission patrimoniale collective : « la culture, si c’est bien ce qui reste quand on a tout oublié, devrait être le lieu même de la transmission. Mais le ministère des affaires culturelles d’André Malraux est devenu le ministère de la culture et de la communication, sans qu’il ne soit jamais question d’un ministère de la transmission20 ». Le ministre-écrivain n’a pas seulement communiqué sur la culture, il a voulu qu’elle soit largement transmise dans l’espace public : « la notion de “transmission” est comprise dans celle de “patrimoine”21 ». Démocratiser la culture, c’est donc avant tout et surtout transmettre (léguer) un patrimoine culturel : « le patrimoine est ce qu’on hérite du passé et que l’on transmet aux générations futures22 ». La transmission du patrimoine s’appuie sur des opérations symboliques et une imagerie séduisante, attractive, mobilisatrice, de nature à imposer respect et adhésion : « l’autorité est indispensable23 ». La démocratisation culturelle s’est incarnée dans la figure incontestable d’André Malraux car « l’imagerie doit prendre corps24 ». Dominique Wolton repense la communication politique « comme le contraire d’une dégradation de la politique, mais comme la condition du fonctionnement de notre espace public élargi25 ». Chez André Malraux, la communication politique de la culture est mise au service d’un espace public élargi, « lieu d’affrontement des discours26 » (entre société, art et culture). Pour Jean Caune, la démocratisation culturelle « s’est construite en homologie avec la démocratisation des connaissances réalisées par l’école27 ». André Malraux a inscrit son ministère de la Culture et de la Communication dans une perspective pédagogique et de service public. Si l’école fournit à chacun un socle commun de connaissances, « il n’y a de culture que manifestée, transmise et vécue par l’individu28 ». La culture constitue un héritage cumulatif que les hommes transmettent, enrichissent et quelquefois dilapident : « la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert29 ». La culture révèle les côtés plus sombres de l’âme humaine et constitue un (bien) fragile rempart contre la barbarie dont elle « a été souvent l’alliée, le décor, le chœur – au sens du chœur de la tragédie grecque30 ». En dépit de cela, pour la classe politique française et internationale, la culture représente souvent une contrainte à laquelle on se confronte avec plus ou moins de passion.

Conclusion : la culture en politique un sumbolon ?

9La culture, en politique, est très souvent associée à un art de paraître, une mise en scène conçue pour marquer les esprits. À ce titre Lucien Sfez est fondé à écrire que la politique « est affaire de symbolique. […] de légitimité, c’est-à-dire de croyances […] validées, en d’autres termes de symboles31 ». Lorsqu’un politicien se saisit d’une réalité culturelle, il y a toujours, de façon latente, une manière de récupérer à son bénéfice les propriétés symboliques de l’œuvre, dans une logique de personal branding, de valorisation de soi-même. La culture sert souvent en politique à rassembler et à fédérer une population via une « opération symbolique : Beaubourg, ou la culture nationale. Érection d’un monument pour lutter contre la dispersion des mentalités. […] Efficace de l’opération : les passagers se pressent à l’assaut de la forteresse Art32 ». Il existe une longue tradition de Présidents de la République cultivés, de l’écrivain Charles de Gaulle au président-poète Georges Pompidou, des lettrés Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand au connaisseur éclairé des arts premiers que représente Jacques Chirac. Les deux derniers ayant précédé Emmanuel Macron ont en commun de ne pas afficher dans leurs discours une grande appétence pour les questions culturelles. Nicolas Sarkozy, par son attitude vis-à-vis de la Princesse de Clèves, avait suscité bien des critiques. Ses citations de grands auteurs, ses déclarations d’amour pour la culture ont toujours sonné faux aux yeux des observateurs et du public. François Hollande, avait promis que le budget culturel serait sanctuarisé, lors du discours de campagne du Bourget du 22 janvier 2012 : « l’égalité, c’est aussi l’accès à ce qui est le plus précieux, y compris quand on n’a plus rien, l’enrichissement, la culture. La culture, Baudelaire l’évoquait :“le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité, c’est la culture”33 ». Hélas, il n’a guère pu tenir ses promesses de campagne, en raison de coupes budgétaires et d’un trop grand souci de concertation avec des acteurs du monde culturel. Néanmoins, même si les trois ministres successifs de la culture n’ont pas accompli de miracles, François Hollande a réaffirmé le 17 novembre 2015 à la tribune de l’UNESCO le rôle de la culture dans la lutte contre l’obscurantisme religieux : « il faut plus que jamais refuser la peur, la division et la haine. Et choisir la vie, la culture, le partage, le respect, la dignité. A la barbarie des terroristes, nous devons opposer l’invincible humanité de la culture qui comme le disait André Malraux “a fait de l’homme autre chose qu’un accident de la nature34 ».

10Élément d’une communication stratégique, la culture n’est pas, tant s’en faut pour les dignitaires et politiques, un art d’agrément. Elle constitue un ingrédient très efficace d’un storytelling promouvant des valeurs démocratiques (progrès, liberté, humanisme).

Bibliographie

Caune J, Culture et communication, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2006.

Gaillard F., et Bougnoux D., Communiquer/Transmettre, actes du colloque de Cerisy de juin 2000 (coordonné par Françoise Gaillard et Daniel Bougnoux), Paris, Gallimard, Les Cahiers de médiologie n° 11, 2001.

Melot M., « La transmission parle à travers moi… » dans Pascal et Richard Delaye (dirs.), Transmission(s). La médiation en révolution, Cormelles-le-Royal, Éditions EMS : collection Entreprise et Sacré », 2016, p 33 à 40.

Malraux A., Les voix du silence, Paris, Gallimard, « La Pléiade », 1951.

Malraux A., La politique, la culture, Paris, Gallimard : collection « Folio Essais » n° 298, 1996.

Mercier A. (dir.), La communication politique, Paris, CNRS Editions : collection « Les essentiels d’Hermès », 2008.

Morin E., Le paradigme perdu. La nature humaine, Paris, Seuil : collection « Points Essais », 1979.

Rioux M., « Remarques sur la notion de culture en anthropologie », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 4, n° 3, 1950, p 311-321.

Sfez L., La symbolique politique, Paris, PUF : collection « Que sais-je ? », n° 2400, 1988.

Steiner G., Ce qui me hante, Lormont, Le bord de l’eau, 1999.

Steiner G., Barbarie de l’ignorance, Lormont, Le bord de l’eau, 1998.

Notes

1https://ich.unesco.org/fr/qu-est-ce-que-le-patrimoine-culturel-immateriel-00003

2  Michel Melot, « La transmission parle à travers moi… » dans Pascal Lardellier et Richard Delaye (dirs.), Transmission(s). La médiation en révolution, Cormelles-le-Royal, Editions EMS : collection Entreprise et Sacré, 2016, p. 33.

3  Michel Melot, « La transmission parle à travers moi… » dans Pascal Lardellier et Richard Delaye (dirs.), Transmission(s). La médiation en révolution, Cormelles-le-Royal, Éditions EMS : collection Entreprise et Sacré, 2016, p. 35.

4  Michel Melot, « La transmission parle à travers moi… » dans Pascal Lardellier et Richard Delaye (dirs.), Transmission(s). La médiation en révolution, Cormelles-le-Royal, Éditions EMS : collection Entreprise et Sacré, 2016, p. 37.

5  Michel Melot, « La transmission parle à travers moi… » dans Pascal Lardellier et Richard Delaye (dirs.), Transmission(s). La médiation en révolution, Cormelles-le-Royal, Editions EMS : collection Entreprise et Sacré, 2016, p. 40.

6  Michel Melot, « La transmission parle à travers moi… » dans Pascal Lardellier et Richard Delaye (dirs.), Transmission(s). La médiation en révolution, Cormelles-le-Royal, Editions EMS : collection Entreprise et Sacré, 2016, p. 41.

7  Jean Caune, Culture et communication. Convergences théoriques et lieux de médiation, Grenoble, PUG, 2006, p. 7.

8  Jean Caune, Culture et communication, op.cit., p. 8.

9Ibid., p. 110.

10  Jean Caune, Culture et communication, op.cit., p. 61.

11  Jean Caune, Culture et communication, op.cit., p. 61.

12Ibid.., p. 62.

13  Claude Mollard, « De Malraux à Lang ou du Musée imaginaire aux musées virtuels » dans Communiquer / Transmettre, actes du Colloque de Cerisy de juin 2000 (dirigé par Françoise Gaillard et Daniel Bougnoux), Paris, Gallimard, Les Cahiers de médiologie n° 11, 2001, p. 295.

14  Claude Mollard, « De Malraux à Lang ou du Musée imaginaire aux musées virtuels », op.cit., p. 297.

15Ibid., p. 297.

16  Jean Caune, Culture et communication, op.cit., p. 109.

17  Arnaud Mercier, « Présentation générale. Repérage de la communication politique » dans La communication politique (Arnaud Mercier dir.), Paris, CNRS Editions : collection « Les essentiels d’Hermès », 2008, p. 9.

18  Jean Caune, Culture et communication, op.cit., p. 111.

19  Jean Caune, Culture et communication, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2006, p. 11.

20  Michel Melot, « Culture, transmission et communication » dans Communiquer / Transmettre, actes du colloque de Cerisy de juin 2000 (coordonné par Françoise Gaillard et Daniel Bougnoux), Paris, Gallimard, Les Cahiers de médiologie n° 11, 2001, p. 151.

21  Michel Melot, « Culture, transmission et communication » dans Communiquer / Transmettre, op.cit., p. 153.

22Ibid., p. 153.

23  Lucien Sfez, La symbolique politique, Paris, PUF : collection Que sais-je ?, 1988, p. 35

24  Lucien Sfez, La symbolique politique, op.cit., p. 33.

25  Dominique Wolton, « La communication politique : construction d’un modèle » dans La communication politique (sous la direction d’Arnaud Mercier), Paris, CNRS Editions : collection « Les essentiels d’Hermès », 2008, p. 31.

26  Dominique Wolton, « La communication politique : construction d’un modèle », op.cit., p. 31-32.

27  Jean Caune, Culture et communication, op.cit., p. 107.

28  Jean Caune, Culture et communication. Convergences théoriques et lieux de médiation, op.cit., p. 12.

29  André Malraux, « Hommage à la Grèce » (discours prononcé à Athènes le 28 mai 1959) dans La politique, la culture, Paris, Gallimard : collection Folio Essais n° 298, 1996, p. 258.

30  Georges Steiner, Ce qui me hante, Lormont, Le bord de l’eau, 1999, p. 50.

31  Lucien Sfez, La symbolique politique, Paris, PUF : collection Que sais-je ? n° 2400, 1988, p. 3.

32  Lucien Sfez, La symbolique politique, op.cit., p. 14-15.

33  François Hollande, Discours du Bourget, http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/sources-brutes/20120122.OBS9488/l-integralite-du-discours-de-francois-hollande-au-bourget.html

34  François Hollande, Discours lors de la Conférence Générale de l’Unesco, mardi 17 novembre 2015, https://unesco.delegfrance.org/Discours-de-Francois-Hollande-lors-de-la-Conference-Generale-de-l-UNESCO-le

Pour citer ce document

Alexandre Eyries, «La culture en (communication) politique : patrimonialisation ou narrativisation ?», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 18-Varia, Questions de recherche,mis à jour le : 13/02/2023,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=943.

Quelques mots à propos de : Alexandre Eyries

Enseignant-chercheur contractuel HDR en Sciences de l’Information et de la Communication à l’IUT de Nancy-Charlemagne (Département MMI)/Université de Lorraine. Chercheur associé au CREM. Courriel : alexandre.eyries@univ-lorraine.fr