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ACTUALITÉS DE LA SFSIC

Jean-Claude Domenget

Les GER de la SFSIC : historique, dynamique et structuration

Article

Texte intégral

61-68

1Les Groupes d’Études et de Recherche (GER) de la SFSIC représentent un des moyens d’animation de la recherche en SIC que propose notre société savante, à côté notamment du congrès1 et des doctorales2, tous deux bisannuels, de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication (RFSIC)3, des cahiers de la SFSIC4 ou encore de la veille des SIC5 proposée sur le site web de l’association. S’appuyant sur une tradition de plus de trente ans, ils répondent à une attente des collègues de la discipline avec la création de cinq nouveaux GER entre 2022 et 2023 pour un total à ce jour de dix GER. Cet engouement pour cette forme de coordination d’un collectif de recherche au sein des SIC m’a conduit à présenter l’historique et la labellisation des GER de la SFSIC, à questionner leur contribution à la dynamique des SIC et leur rôle de structuration de la discipline et à revenir en conclusion sur cette histoire spontanée d’une forme de collectifs en SIC.

Historique et labellisation des GER de la SFSIC

2Fidèle à sa tradition de soutien à la recherche et au déploiement de notre discipline, la SFSIC labellise des GER6. Ceux-ci sont les successeurs des groupes d’études qui se sont organisés sous l’égide de la SFSIC à partir du milieu des années 1980 (Miège, 2017). La labellisation intervient soit pour donner une visibilité à la constitution d’un réseau scientifique dans un champ particulier de la discipline, soit pour favoriser la reconnaissance d’une orientation de recherche qui paraît émergente et novatrice7. Cette double dimension de la visibilité et de la reconnaissance est au cœur de l’attrait des GER de la SFSIC puisqu’il s’agit avant tout d’une forme de coordination de collectifs constitués d’enseignants-chercheurs et de chercheurs majoritairement en SIC (mais pas exclusivement) qui veulent travailler ensemble, faire découvrir leur objet de recherche, et parfois faire reconnaître leurs travaux par l’intermédiaire de l’unique société savante de la discipline. Il existe bien sûr d’autres types de regroupement, dont les Groupements d’Intérêts Scientifiques (GIS) qui sont une forme souple d’association entre personnes morales intéressées à fédérer leurs compétences pour le développement de la recherche8 ; les Groupements De Recherche (GDR)9 du CNRS qui ont pour vocation à structurer des réseaux interdisciplinaires de chercheurs, partenaires académiques, entreprises, autres parties prenantes ou encore les associations loi 1901.

3La frontière entre ces formes de collectifs est poreuse, à l’image d’un des GER de la SFSIC le plus connu, issu du séminaire « industrialisation de la formation » (Sif), fondé en 1989 par Pierre Moeglin (Université Sorbonne Paris Nord). Devenu « groupe de recherche labellisé par la SFSIC » en 1991, le Sif avait comme ambition d’intéresser un maximum de collègues des SIC à la question de l’industrialisation de la formation, tout en s’inscrivant dès l’origine dans une perspective interdisciplinaire (Moeglin, 1991). Les avantages perçus de cette labellisation étaient d’ancrer les travaux du sif dans la 71e section du CNU, de donner une existence formelle au groupe et de disposer, grâce à la SFSIC, d’un vecteur de diffusion et de mise en débat des résultats et des projets du groupe – information régulière dans la lettre d’Inforcom10 et participation aux après-midi du congrès consacrés aux groupes labellisés (Moeglin, 2014). Le Sif est devenu le GIS2if, Groupement d’Intérêt Scientifique Innovation, Interdisciplinarité, Formation11 en 2018. Une lecture de cette transformation peut être celle d’un élargissement de la thématique de l’industrialisation de la formation au sein d’une structure fédérative et interdisciplinaire, autour des thématiques de l’innovation, de l’informatisation ou encore de la professionnalisation.

4Mais cette transformation n’est bien évidemment pas le seul modèle possible puisqu’un autre GER qui va bientôt fêter ses 30 ans, Org & Co12, créé en 1994 par Christian Le Moënne (Université de Rennes 2), est lui toujours très actif sur la thématique qu’il a structuré dans le domaine francophone des communications organisationnelles. L’animation scientifique de ce groupe, qui est conduite actuellement par Laurent Morillon (Université des Antilles) et Valérie Lépine (Université de Montpellier, LERASS-CERIC), propose des colloques bisannuels, des journées d’études, a coordonné de nombreux ouvrages qui sont autant de marqueurs de l’état d’avancement des réflexions sur les questions de communication des organisations /organisationnelles, l’actualité du domaine étant relayé sur un site Web et une lettre de diffusion régulièrement mis à jour. Autre GER qui fait partie aujourd’hui des anciens, TIC. IS pour TIC, information et stratégies, lancé en 2007 par Lise Viera (Université de Bordeaux) s’est centré sur les thématiques liées aux dynamiques de réseaux et organise chaque année des journées d’études suivies de publications sous forme d’ouvrage ou de numéro spécial de revues.

5Tous les GER n’ont pas vocation à perdurer au-delà d’un objectif initial clairement défini, à l’instar du GER Théories et Pratiques Scientifiques (TPS) qui a travaillé au tournant des années 2000, sous la direction de Robert Boure (Université de Toulouse), sur les pratiques scientifiques (dans leurs dimensions sociales et intellectuelles) en SIC. Les réflexions du GER TPS ont notamment donné lieu à la publication d’un ouvrage collectif (Boure, 2002) d’une grande importance pour la discipline puisqu’il s’est intéressé à ses origines (années 1970-1980), question alors largement inédite tant dans le champ des SIC que dans celui de l’histoire des sciences sociales. Le GER LILITH13, émanation du GER Org&Co, a été créé par des collègues à l’époque non titulaires, notamment Béatrice Vacher, Anne-France Kogan, Yanita Andonova, Carsten Wilhelm (aujourd’hui respectivement École des mines d’Albi, Université de Rennes 2, Université Sorbonne Paris Nord et Université de Haute-Alsace) ainsi que Isabelle Le Bis, aujourd’hui déléguée fédéral Santé au travail CFE-CGC Energies. Les travaux portaient sur L’Invisibilité de L’Individu au Travail à travers l’Histoire, autour de la thématique de la reconnaissance de l’individu dans des contextes organisationnels. Ce GER se vivait comme un atelier de recherche, déconnecté des impératifs de résultat et de productivité, basé sur l’estime et se nourrissant de la dispute intellectuelle, ce qui a conduit à une riche production scientifique (Lilith, 2014).

6Tel n’a pas toujours été le cas. Si la publication des réflexions issues des travaux effectués au sein des GER constitue un objectif visé par la plupart d’entre eux, elle ne peut néanmoins être considérée comme un marqueur commun. Certains GER, comme le GER GRAM (Groupe de Recherche en Analyse du discours des Médias) créé en 1992 ont donné lieu à de nombreux échanges oraux, non moins importants pour l’animation et la structuration de ce champ d’étude, de même que le GER Culture et médiations, en 1996 ; le GER Réseaux en 1998 ou encore le GER publication-édition en 2004 (Bouzon, 2006) – aujourd’hui disparus, n’ont laissé que peu de traces. Est-ce que cette interprétation est l’effet d’une méconnaissance de ma part ou d’un oubli général pointant la difficulté du maintien d’une mémoire collective autour de ce type de collectif, par définition en mouvement ? Un dernier, le GER Médias, créé en 2014 par Catherine Ghosn (Université de Toulouse) traitant des médias traditionnels et numériques, n’a peut-être pas réussi à mobiliser la communauté escomptée.

Dynamique des GER et dynamiques des recherches en SIC

7Initiant une nouvelle dynamique, deux nouveaux GER ont été labellisés en 2018 et 2020, et pas moins de cinq sur la période récente 2022 – 2023. Cette dynamique s’appuie à nouveau sur l’attrait d’une labellisation par la SFSIC : ancrage en SIC, reconnaissance formelle d’un collectif, mise en visibilité des activités du groupe ou encore ouverture à l’international. Si l’on reprend de manière chronologique, en 2018, a été labellisé le GER Communication, Environnement, Science et Société (CESS)14, créé par Céline Pascual-Espuny (Université Aix-Marseille) et Andréa Catellani (Université Catholique de Louvain), lequel connaît depuis une animation collégiale, autour de la communication environnementale, thématique forte dans le champ de recherche anglo-saxon mais peut présent jusqu’àlors dans le champ francophone. En 2020, c’est une autre thématique porteuse et novatrice en SIC qui a donné lieu à la labellisation du GER sur l’éthique et le numérique en information-communication (GENIC)15, créé par Jean-Claude Domenget (Université de Franche-Comté) et Carsten Wilhelm (Université de Haute-Alsace), traitant des questionnements éthiques portés par les SIC en contexte numérique. En 2022, trois GER ont été labellisés dont le GER fans, créé par Mélanie Bourdaa16 (Université de Bordeaux) qui a pour objectif de rassembler les chercheurs francophones en études de fans autour de projets communs. Le GER pratiques informationnelles17, créé par Céline Paganelli (Université de Montpellier) et Madjid Ihadjadene (Université de Paris 8, Vincennes Saint-Denis) porte un regard sur les pratiques informationnelles telles qu’elles se déploient dans le champ éducatif, professionnel ou de loisirs. Quant au GER Recherche création, créé par Laurence Allard (Université Paris Sorbonne Nouvelle), Etienne Candel (Université de Paris), Pauline Escande-Gauquié (Université Paris-Sorbonne, Celsa), Gustavo Gomez-Mejia (Université de Tours), il relève d’une volonté partagée par ses membres et par ses publics d’ouvrir de nouvelles perspectives aux pratiques créatives en SIC et à leur interrogation en recherche. En 2023, deux nouveaux GER ont été labellisés. Le GER Information et communication en santé, créé par Michel Durampart (Université de Toulon), Olivier Galibert (Université de Bourgogne), Dorsaf Omrane (Université de Toulouse), vise un travail d’identification, de structuration, de valorisation des recherches en « information, communication & santé », sur le plan national mais également international. Enfin, le GER Alimentation, Gastronomie et Analyse des Pratiques communicationnelles (AGAP), est né à partir du réseau du même nom créé en 2018, par Jean-Jacques Boutaud (Université de Bourgogne), Simona de Iulio, (Université de Lille), Caroline Marti (Sorbonne Université) et Anne Parizot (Université de Franche-Comté). Il souhaite promouvoir les éclairages nouveaux apportés par les SIC autour de ces thèmes de l’alimentation et de la gastronomie, traités au sein des food studies au niveau international.

8Cette dynamique certaine des GER ces dernières années est à mettre en parallèle avec les dynamiques des recherches en SIC, rassemblées en dix domaines de recherche par la CPDirSIC (Walter et al., 2018)18 : 1) Médias et journalisme ; 2) Images, cinéma, médias audiovisuels et industries culturelles ; 3) Communication publique et politique ; 4) Communications et organisations ; 5) Médiations mémorielles, culturelles et patrimoniales ; 6) Numérique : stratégies, dispositifs et usages ; 7) Information, documents et écritures ; 8) Design ; 9) Organisation des connaissances ; 10) Médiations des savoirs, éducation et formation. Un des objectifs de ce travail collectif a été de faire connaître la richesse des domaines que recouvrent les recherches en SIC et de montrer le potentiel d’innovation scientifique dont elles sont porteuses. Sans rechercher à être complet, il propose une large cartographie des domaines et des questions vives qui définissent le champ des SIC. Telle n’est pas l’ambition des GER et de la dynamique récente de labellisation, laquelle traduit plus des envies de structuration de collectifs et plus largement de travailler ensemble. Les deux dynamiques sont néanmoins complémentaires puisque les dix domaines des SIC représentent les thèmes fédérateurs des recherches en SIC alors que les dix GER de la SFSIC illustrent une partie du potentiel d’innovation de la discipline. Retrouvons-nous là une partie de « l’esprit d’aventure, le trésor perdu des SIC » (Renucci et Pelissier, 2013), lesquels interrogent le statut interdisciplinaire des SIC ?

Les GER comme outil de structuration des SIC ?

9Fort d’une existence depuis plus de trente ans au sein d’une discipline qui en avoisine bientôt les cinquante, les GER peuvent être questionnés également autour de leur potentiel rôle de structuration de la discipline. Tel était déjà l’objet du questionnement de la présentation réalisée par Arlette Bouzon (Université de Toulouse), lors du congrès de Bordeaux en 2006, analysant la dynamique de structuration de la discipline autour des GER de la SFSIC (Bouzon, 2006). Leurs rôles étaient définis comme constituant un espace de débat, dans un lieu neutre de rencontres et d’échanges, sans aucun objectif de se substituer ni aux laboratoires ni aux équipes de recherche. La diversité des types de GER était soulignée, que ce soit en raison de l’initiateur (une ou plusieurs personnes), des modalités de création (pendant ou après un congrès), du mode de fonctionnement (adhésions ouvertes ou par cooptation ; présence de doctorants ou jeunes chercheurs, internationalisation, etc.), des types d’animation (individuelle, collective, évolutive, etc.). Les GER étaient analysés comme jouant un rôle d’accompagnement du travail scientifique, respectant l’ouverture à la critique et l’utilisation des travaux menés par les autres chercheurs. La publication a été considérée comme étant souvent l’aboutissement des communications informelles au sein des groupes. En conclusion, l’analyse précisait que les GER « participent aux « réseaux scientifiques » et relèvent du « collège invisible » où se déterminent les méthodes jugées adaptées, les approximations acceptables, les informations pertinentes… favorisent, la circulation de l’information, l’entraide, les échanges… » (Ibid.) Des limites étaient néanmoins relevées, comme un fonctionnement relevant de la bonne volonté des membres, la faiblesse des moyens alloués, une reconnaissance limitée, et des tensions entre atomisation et participation au collectif. Ainsi, leur contribution à la dynamique de structuration de la discipline était jugée comme étant variable (dans l’espace et dans le temps).

10Aujourd’hui encore cette question d’un rôle de structuration de la discipline via la dynamique des GER fait débat, au sein même du CA de la SFSIC. Sans trancher la question, un assentiment commun considère que les GER, quel que soit leur nombre et leurs thématiques de recherche ne structurent pas l’ensemble des domaines des SIC. Ils n’en ont tout simplement pas la vocation. Ils diffèrent en ce sens des divisions ou des groupes d’intérêt de l’ICA dans la sphère anglo-saxonne. Les GER n’entravent pas non plus le développement des laboratoires et des équipes de recherche en SIC, comme précédemment rappelé, lesquels répondent à d’autres logiques de structuration de la recherche. Pourtant, certains GER, de par leur dynamique de fonctionnement et leur ouverture notamment aux jeunes chercheurs et/ou à l’international peuvent participer à la structuration d’un domaine particulier de recherche en SIC. Plus largement et au-delà des GER, le projet initial de la SFSIC reste pleinement d’actualité, visant à représenter l’ensemble des entités organisées dans la discipline. Elle souhaite également, à travers les GER, permettre aux collègues qui le souhaitent de se réunir autour de thématiques communes, sans vocation encore une fois à ce que ce type de collectifs cartographie l’ensemble de la discipline.

Conclusion : une histoire à la fois spontanée et officielle des GER

11Cet article a eu comme ambition bien modeste de faire un court éclairage sur l’historique des GER de la SFSIC (en sachant que de nombreux points demanderaient à être précisés, discutés voire rectifiés, dans une dimension historiographique à développer), de réfléchir à la dynamique de labellisation qu’ils ont connu depuis 2018 et durant l’année universitaire en cours et de questionner leur rôle variable, dans l’espace et dans le temps, d’outil de structuration des SIC. A l’image de la réflexion proposée par Robert Boure concernant l’histoire des SIC (Boure, 2006), mon propos relève à la fois d’une histoire construite « spontanément » par un enseignant-chercheur en SIC, ayant en charge la relation avec les GER durant les mandats 2018-2023, s’appuyant sur de longs débats qui se sont tenus lors des CA de la SFSIC, d’échanges avec ses pairs19 et des positions « officielles » tenues dans les espaces de présence de l’association. Cette histoire a donc un double statut à la fois spontané et officiel20.

Bibliographie

Boure R. (ed.) (2002). Les origines des sciences de l’information et de la communication. Regards croisés. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires Septentrion.

Boure R. (2006). L’histoire des sciences de l’information et de la communication : Entre gratuité et réflexivité (1). Questions de communication, 10, p. 277-295. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.7718

Bouzon A. (2006). Les groupes d’étude de la SFSIC. Dynamique de structuration de la discipline [communication orale]. Congrès de la SFSIC. Bordeaux.

Lilith (2014). Le groupe de recherche Lilith de la SFSIC : activités et perspectives, Les Cahiers de la SFSIC, 10, http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=606

Miège B. (2017). Éléments en vue de la connaissance de l’édification des SIC dans les années 80 et 90, Les Cahiers de la SFSIC, 13, http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=336

Mœglin P. (1991). L’industrialisation de la formation : dispositifs technologiques et enjeux économiques. Dans CLEMI/SFSIC, Moyens d’information et enjeux éducatifs : pour une approche critique (p. 81-93). Paris.

Moeglin P. (2014). Séminaire industrialisation de la formation, Les Cahiers de la SFSIC, 10, http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=608

Renucci F. et Pélissier M. (2013). L’esprit d’ouverture, le trésor perdu des SIC. Hermès, La revue, 67, 113-121. doi.org/10.4267/2042/51896

Walter J., Douyère D., Bouillon J-L. et Ollivier-Yaniv C. (dir.). (2018). Dynamiques des recherches en sciences de l’information et de la communication. Conférence permanente des directeurs·trices des unités de recherche en sciences de l’information et de la communication (CPDirSIC). https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01885229v2

Notes

1https://www.sfsic.org/evenements-sfsic/congres-sfsic/

2https://www.sfsic.org/evenements-sfsic/doctorales-sfsic/

3https://journals.openedition.org/rfsic/?lang=fr

4http://cahiers.sfsic.org/sfsic/

5https://www.sfsic.org/veille-des-sic/

6  Voir l’historique de la création des GER de la SFSIC sur la page GER du site de la SFSIC https://www.sfsic.org/la-sfsic/groupes-detudes-et-de-recherche/

7  La procédure de labellisation a été précisée suite au travail de Dominique Carré, lors du mandat 2016-2018.

8https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_d%27int%C3%A9r%C3%AAt_scientifique

9  Voir par exemple le GDR Internet, IA et Société https://cis.cnrs.fr/presentation-gdr/

10  Datant de 1978, la lettre d’Inforcom était une publication antérieure aux cahiers de la SFSIC qui datent eux de juin 2007.

11https://gis2if.org/

12https://org-co.fr/

13http://grouplilith.pbworks.com/w/page/16188126/Lilith

14https://comenvironnement.hypotheses.org/

15https://genic.hypotheses.org/

16  Un premier groupe sur les études fans (le GREF) a été initié en 2014 par Mélanie Bourdaa, sans labellisation.

17https://gerpi.hypotheses.org/

18  L’ouvrage est en cours de révision au moment où l’auteur écrit ce texte. La dénomination ou le périmètre de certains domaines pourraient évoluer.

19  Je tiens à remercier vivement les présidents d’honneur de la SFSIC, Bernard Miège et Christian Le Moënne pour les informations transmises et les commentaires apportés ; Carsten Wilhem qui m’a fourni le document précieux élaboré par Arlette Bouzon en 2006, tous les membres du CA de la SFSIC sur ce mandat avec qui nous avons longuement échangé autour de la dynamique des GER ainsi que Pierre Moeglin, Robert Boure et Béatrice Vacher pour leurs retours amicaux à mes interrogations.

20  Pour compléter cette histoire et dépasser sa dimension spontanée, un travail sur la base des archives que possèdent notamment les collègues précédemment cités serait d’un très grand intérêt pour l’histoire de la structuration et des dynamiques d’évolution au sein des SIC.

Pour citer ce document

Jean-Claude Domenget, «Les GER de la SFSIC : historique, dynamique et structuration», Les Cahiers de la SFSIC [En ligne], Collection, 19-Varia, ACTUALITÉS DE LA SFSIC,mis à jour le : 17/04/2024,URL : http://cahiers.sfsic.org/sfsic/index.php?id=1003.

Quelques mots à propos de : Jean-Claude Domenget

Membre du CA de la SFSIC de 2014 à 2023 en charge de la relation avec les GER (2018-2023) Université de Franche-Comté – ELLIADD.